DALIL ET JEAN-MARIE SONT SUR UN BATEAU…
Le billet d'humeur de Jean SMIA
Ils partagent tous les
deux la même inquiétude : celle de voir leurs franges extrémistes s'évaporer.
Alors ils décident, chacun depuis son haut-parleur, d'appuyer sur le «détail»
qui fait polémique.
Mosquée de Lunel |
Pour Dalil, le détail
qui fait polémique est le financement par les contribuables français des lieux
de culte musulmans. Reprenant au bond l'actualité tourangelle, au sujet de ce
pauvre maire qui s'est suicidé, il souligne que le financement par cette ville
d'une mosquée est insuffisant et il affirme qu'il faut que les contribuables
français payent pour la construction de 2.000 mosquées.
Étant donné qu'il ne
peut s'agir d'un dérapage inopportun, il y a très probablement derrière ces
propos, soit la nécessité de rallier des ouailles qui s'éparpillent, soit de
suggérer un chantage au terrorisme. Ce chantage insidieux serait le
suivant ; si ce ne sont pas les Français qui financent ces mosquées, elles
seront financées par ceux qui ont financé le Daesh. Ce discours a pour
conséquence de rassembler les Français musulmans qui s'opposent au Daesh et les
Français non-musulmans qui tentent de se protéger des comportements agressifs.
Quant à Jean-Marie, sa méthode
de persister et signer son «détail» fait comprendre aux adorateurs de la
Francisque que c'est son parti qui représente leurs idées, qu'il ne faut pas
aller chercher ailleurs, et qu'avant de pouvoir faire appliquer des lois
racistes ou ségrégationnistes, il est indispensable, en préalable, de se faire
élire, et que c'est pour cela, que sa fille se doit de montrer «patte
blanche». L'autre méthode consiste à rassembler contre l'ennemi «étranger».
Au théâtre des marionnettes du
jardin du Luxembourg, la représentation de ces deux vieillards séniles se
donnant la réplique serait du plus grand comique. Malheureusement pour nous:
il s'agit d'un drame. Car aucun des hommes politiques qu'on nous propose n'a la
bonne pointure.
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