ÉRIC ZEMMOUR CANDIDAT
Par Jacques BENILLOUCHE
LE BEST-OF DES ARTICLES LES PLUS LUS DU SITE, cliquer sur l'image pour lire l'article
ÉRIC ZEMMOUR CANDIDAT
Par Jacques BENILLOUCHE
RUMEURS
TUNISIENNES DE NORMALISATION AVEC ISRAËL
Par Jacques BENILLOUCHE
Issawi Frej |
Tout est parti de la déclaration du
ministre arabe israélien de la coopération régionale, Issawi Frej du parti
Meretz, à un site émirati, laissant entendre que la Tunisie ferait partie des pays
arabes qui emboiteront le pas au Maroc en normalisant leurs relations avec
Israël : «Comme les Émirats Arabes
Unis, l’Égypte et la Jordanie, il est possible qu’Oman, la Tunisie,
Qatar et la Malaisie nouent des relations avec Israël». Certains
commentateurs rappellent que le président tunisien Kaïs Saïed avait exprimé à
maintes reprises des réserves, voire son opposition, à la normalisation des
relations avec Israël.
Il avait même prononcé le mot «trahison» tout en
tempérant ses propos en affirmant que le problème n’est pas avec les Juifs mais
avec les sionisme. Certes depuis, beaucoup de choses ont changé en Tunisie avec
notamment la mise à l’écart des islamistes d’Ennahda et la formation d’un
gouvernement de technocrates présidé par une femme.
RÉPONSE DE LA RUSSIE AUX MENACES OCCIDENTALES
Par Francis MORITZ
Poutine super
Tsar trace sa route. L'annexion de la Crimée par la Russie en 2014 était une
démonstration de ce que le stratège militaire chinois Sun Tzu appelait le
sommet de l'habilité : «maîtriser l'ennemi sans combattre». En voici un
nouvel épisode. Les Occidentaux agitent de nouvelles menaces, ajoutent des
sanctions aux sanctions, ce qui n’impressionne pas la Russie qui poursuit
irrésistiblement sa montée en puissance à la frontière-Est de l’Ukraine. L’Otan
qui dispose de tous les moyens satellitaires de surveillance, constate une
augmentation de 17% des structures militaires utilisées pour le stockage et le
cantonnement de troupes proche de la ville russe de Yelnia, ainsi qu’un flux
permanent de matériels et de personnel d’une division habituellement stationnée
en Sibérie.
LE HAMAS CLASSÉ TERRORISTE, LA FRANCE
SUIVRA-T-ELLE L’EXEMPLE ANGLAIS ?
La ministre britannique de l'Intérieur Priti Patel |
La ministre britannique de l'Intérieur Priti Patel a annoncé la suppression de la distinction entre les
ailes militaire et politique du Hamas et l’ajout du «Mouvement de la
résistance islamique» dans la liste des organisations terroristes du Royaume
Uni.
«Les
deux faces d'une même pièce»
Dans une interview au quotidien Ynet du 22.11.21 intitulé «Les
ailes politique et militaire du Hamas sont les deux
faces d'une même pièce» l’ambassadeur
britannique en Israël Neil Wigan
PARADOXE D’UN HAMAS DISCRET À GAZA ET ACTIF EN CISJORDANIE
Par Jacques BENILLOUCHE
Défilé militaire des Brigades Ezzedine al-Qassem, à Gaza |
Le Hamas a choisi une nouvelle stratégie consistant à ne plus lancer d’attaques depuis Gaza mais, en revanche, à organiser en Cisjordanie des cellules terroristes armées et chargées de planifier des attaques de grande envergure. Les violences ont certes diminué d’intensité à Gaza, même si elles persistent de manière sporadique. Le calme y règne car Israël a autorisé 10.000 ouvriers à traverser la frontière tous les jours pour travailler. Cela permet de réduire le chômage et de calmer la grogne de la population sous réserve qu'il n'y ait pas de reprise des troubles. Par ailleurs, sous l’égide de l’Égypte, une négociation est en cours pour un échange de prisonniers et il n'est pas question de remettre en cause ces discussions. Enfin le président Al-Sissi a décidé de mettre la main à la poche pour reconstruire Gaza avec l’aide du Qatar. Le Hamas est donc condamné à faire profil bas à Gaza s’il veut bénéficier de ces avancées politiques.
GANTZ AU MAROC POUR
FINALISER LA COOPÉRATION MILITAIRE
Par Jacques BENILLOUCHE
Le ministre israélien de la défense, Benny Gantz, est arrivé au Maroc le 23 novembre au soir pour une première visite visant à renforcer la coopération sécuritaire entre les deux pays, un an après la normalisation de leur relation, et en pleine tension entre Alger et Rabat sur le Sahara occidental. Cette visite a été précédée en août par celle du ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, le plus haut responsable israélien à se rendre au Maroc depuis 2003.
Cliquer sur la suite pour voir la vidéo de la rencontre
Jacques BENILLOUCHE au micro de Steve
NADJAR
Netanyahu au tribunal, Amir Ohana et Galit Distel Atbrian en arrière-plan |
NETANYAHOU, SARKOZY : LE ROUND DE TROP
Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps
Netanyahou et Sarkozy
sont des jumeaux en politique car ils ont puisé, dans leurs traversées du
désert et leurs disgrâces, l'énergie pour prendre le pouvoir. Rarement
similitude de trajectoire politique n'aura été aussi flagrante entre deux personnages
d'origine et de formation si différentes. Benjamin Netanyahou adorait se
comparer à Nicolas Sarkozy. L'histoire s'était imprimée, au début pour les
deux, sur un échec cinglant hypothéquant alors toute ascension politique qui
les a menés jusque devant la justice implacable.
LAPID, VÉRITABLE HOMME FORT
DU GOUVERNEMENT
Par Jacques BENILLOUCHE
Migrante |
Noir d’ébène. Pas de doute. Il avait beau faire partie de la
délégation lilloise en visite à Tel Aviv, il ne s’agissait pas d’un chti de
souche. Ce qu’il confirma lui-même d’entrée de jeu. Impressionnant, grand, mince,
simple, beau visage, Il leur expliqua. Ses parents, arabes tunisiens, réfugiés
politiques en France dans les années quatre-vingt. Lui, né à Roubaix, études de
droit à l’université de Lille, embauché dans le département juridique de la
municipalité. La jeune sociologue de la troupe, dans une rencontre de hasard,
l’avait entendu donner sa vision du phénomène, si actuel et si controversé, de
l’immigration. Et avait proposé à Jonathan qu’il vienne en débattre avec eux.
Si tôt dit, si tôt fait. Il faisait face aux douze participants de cette
nouvelle séance. En bout de table, souriant, café fumant devant lui.
ASSAD RENVOIE EN IRAN LE
COMMANDANT DU CGRI
Par Jacques BENILLOUCHE
Jawad Ghaffari |
Deux éminents dirigeants parmi d’autres
au sein de la plus petite des minorités en France, l’un, au titre du CRIF, l’autre,
au titre de la religion, dirons-nous de la spiritualité, ont jugé pertinent de
prendre formellement position contre un possible candidat à la prochaine élection
présidentiel. Même si leur fonction respective leur assigne, à priori, un rôle
de représentation, comme cela figure dans leurs attributions, sinon de
représentativité, l’un et l’autre ont franchi une ligne rouge. La France est
une république laïque, on ne cesse de le rappeler à ceux et celles qui
voudraient l’instrumentaliser. Chacun peut y exercer en privé, dans son
intimité sa religion. Ce qui s’arrête justement dans cette intimité. Or les
deux interventions en question, éventuellement d’autres, outrepassent cette
limite et cette intimité. Ils ont cru pouvoir s’exprimer au nom d’une
communauté, laquelle ne leur a jamais donné mandat pour parler politique en
leur nom. Comme le disait à son époque Talleyrand : Ce n’est pas une erreur mais une faute. Ici
elle est même double.
MANSOUR ABBAS, L’ISLAMISTE ISRAÉLIEN QUI MONTE
Par Jacques BENILLOUCHE
Mansour Abbas à la mosquée Al Aqsa |
Personne en Israël ne
connaissait Mansour Abbas sauf pour l’avoir vu défiler avec ses trois amis de
la Liste Arabe. Netanyahou l’a sorti de l’ombre en lui proposant une place dans
son gouvernement pour compenser les voix qui lui manquaient, ouvrant ainsi la
boite de Pandore donnant la possibilité à un député arabe de
soutenir ou de participer à un gouvernement israélien. Le Likoud n’en a pas
profité et c’est le quatuor Bennett, Lapid, Gantz et Saar qui a trouvé le moyen
d’être absous de toute trahison en nommant Abbas ministre délégué au cabinet du
Premier ministre, chargé des Affaires arabes. Ce dentiste de formation a montré
ses capacités d’expert politique puisqu’il a provoqué un bouleversement de la
politique israélienne.
Le général De Gaulle l’avait bien fait savoir, les États n’ont pas d’amis,
ils n’ont que des intérêts. Au fil de trente années de relations diplomatiques
parfois tendues, le président Poutine a reçu Naftali Bennett. Le premier
ministre israélien, conscient de l’importance des liens personnels, s’est
inscrit dans la continuité, en égard au rôle de la Russie à quelques dizaines
de kms de l’État juif. Depuis 2015, les relations sont devenues cruciales car
il y a une convergence partielle des intérêts supérieurs.
RAPPROCHEMENT SYRO-JORDANIEN
Par Jacques BENILLOUCHE
Abdallah de Jordanie |
La Jordanie et la Syrie ont décidé
de renouer leurs relations diplomatiques après plus de dix années d’hostilité
en raison du soutien jordanien donné aux rebelles qui ont combattu le président
Assad. Le roi de Jordanie Abdallah II a reçu un appel téléphonique du président
syrien Bachar el-Assad qui entérinait ainsi la normalisation des liens rompus après que la Jordanie ait suivi la stratégie de l’Occident qui voulait se débarrasser
du président syrien. Le roi a confirmé à Assad que son pays soutenait
l'intégrité territoriale de la Syrie et les efforts pour préserver sa «stabilité
et sa souveraineté».
La façade de Maghen Abraham, la dernière synagogue de Beyrouth |
L'ambassadeur du Liban en France, Rami Adwan, a organisé une «réunion
de famille» en l'honneur de la communauté juive libanaise résidant en France,
au siège de l'ambassade, rue Copernic, à Paris. La reconstruction et la
réouverture de la synagogue juive Maghen Abraham à
Wadi Bou Jamil, dans le centre de Beyrouth, en 2014, a été acceptée par tous
les partis libanais, y compris par le Hezbollah.
LES RELATIONS FRANCO-ISRAÉLIENNES À L’AUNE DU NOUVEAU GOUVERNEMENT
Par Jacques BENILLOUCHE
Aliza Bin-Noun, ambassadrice d’Israël en France, Emmanuel Macron et Patrick Maisonnave, Ambassadeur d’Israël en France |
Ce serait un
euphémisme que de dire que les relations franco-israéliennes sous l’ère de
Netanyahou n’ont jamais été un long fleuve tranquille. Le courant ne passait
plus entre deux pays, longtemps alliés, en raison du virage droitiste d’un
gouvernement soumis aux diktats de ses extrémistes. Les relations entre
Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahou étaient parties sur de mauvaises bases.
En effet, lors de son voyage en Israël en septembre 2015 en tant que ministre
de l’Économie, Macron n’avait rencontré que son homologue, Arie Dehry.
L’ambassadeur français de l’époque, Patrick Maisonnave, avait fait une demande
officielle auprès du premier ministre pour une entrevue dans
le cadre d’une visite protocolaire. Mais le conseiller personnel de Netanyahou
pour les affaires françaises avait fortement déconseillé cette rencontre qui
pouvait causer du tort à ses soutiens Nicolas Sarkozy et François Fillon.
Il se leva et leur fit face. Sa grande carcasse un peu fléchie, les
mille rides de son visage, sa voix lourde, posée, son attitude à la fois humble
et déterminée, tout les conduisait à une écoute attentive, silencieuse,
respectueuse. Valérie, dynamique, cinquantaine assumée, propriétaire d’un salon
de coiffure, fidèle parmi les fidèles de son petit groupe, lui avait indiqué
que son père souhaitait s’exprimer devant eux. Sans même demander le pourquoi
de cette demande, a priori intéressé, Jonathan ouvrit la tribune. Valérie fit
l’introduction. Circonstances de la période Covid aidant, son père, parisien
pure souche, venait de passer une quinzaine de mois chez elle. Malgré ses 90
printemps bien frappés, la découverte, sur place, de la vie de la société
israélienne l’avait mobilisé. Et il souhaitait témoigner.