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dimanche 31 août 2014

DROITE-GAUCHE EN ISRAËL : CONCEPT SÉCURITAIRE PÉRIMÉ


DROITE-GAUCHE EN ISRAËL : CONCEPT SÉCURITAIRE PÉRIMÉ

Par Jacques BENILLOUCHE
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          Sur les questions sécuritaires, il est illusoire de maintenir en Israël la classification politique de gauche-droite car, à quelques différences minimes, la stratégie est la même et l'idéologie politique ne peut perturber le consensus de partis qui défendent avant tout l’intégrité d’Israël. Durant cette dernière guerre de Gaza, aucune critique de la gauche n’est venue ternir le soutien total à l’armée qui obéissait au pouvoir politique. On a même vu des personnalités de gauche se comporter en tenants d’un activisme que certains qualifieraient d’extrême-droite.

LES NÉBULEUSES ISLAMISTES



LES NÉBULEUSES ISLAMISTES

Par Jacques BENILLOUCHE

copyright © Temps et Contretemps

            

          Il est difficile de s’y retrouver dans toutes ces organisations islamistes qui se soutiennent parfois mais qui se combattent souvent. Le clivage chiite-sunnite mine leurs relations, démontrant que la religion de l’islam n’est pas un ciment capable de réunir au-delà des dogmes mais une source de conflits. L’homme est ainsi fait que les rivalités dépassent toujours l’idéologie qui n’est qu’un alibi pour justifier certaines méthodes coercitives, pour ne pas dire sanglantes.

jeudi 28 août 2014

LE COMMUNAUTARISME CHRÉTIEN par Jean SMIA



LE COMMUNAUTARISME CHRÉTIEN

Le billet d’humeur de Jean SMIA
copyright © Temps et Contretemps



Chrétiens d'Orient

Curieusement, c'est une communauté qu'on n'entend pas. La disparition de nombreuses frontières et la perplexité devant différentes interrogations identitaires nationales de toutes origines, font que nombre de citoyens se sont rapprochés de leurs identités communautaires. Sans véhémence ni agressivité malvenues (sauf exceptions), chacun préfère fréquenter ce qu'il connaît et évite de se confronter avec ce qu'il ne connaît pas.

UN CESSEZ-LE-FEU SANS CONSENSUS GÉNÉRAL



UN CESSEZ-LE-FEU SANS CONSENSUS GÉNÉRAL

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps

        


             Le cessez-le-feu, entré en vigueur le 26 août à 19 heures, est l’œuvre de Benjamin Netanyahou et de ses proches collaborateurs. Jamais le pouvoir personnel n’aura été aussi mieux illustré qu’à l’occasion de ces négociations. Selon le ministre Naftali Bennett, le Cabinet de sécurité a été mis à l’écart et informé, partiellement et uniquement par téléphone, de l’état d’avancement des pourparlers, sans pouvoir en débattre démocratiquement. Une certaine grogne se fait ouvertement sentir au sein du gouvernement condamné à jouer les potiches parce que la délégation israélienne au Caire a été humiliée selon eux. 


UNE GUERRE POUR RIEN ? Par André NAHUM



UNE GUERRE POUR RIEN ?

La chronique de André NAHUM



Un accord de cessez-le–feu permanent a donc été conclu hier entre Israël et le Hamas sous l’égide de l’Égypte, malgré l’opposition d’au moins la moitié du gouvernement israélien  qui n’accepte pas cet arrêt des hostilités avant d’avoir  obtenu le désarmement de l’organisation terroriste.

mercredi 27 août 2014

SLATE : NETANYAHOU MISE SUR L'ÉLIMINATION DES CHEFS MILITAIRES DU HAMAS



SLATE : NETANYAHOU MISE SUR L'ÉLIMINATION DES CHEFS MILITAIRES DU HAMAS

Par Jacques BENILLOUCHE

En chute dans les sondages et contesté jusqu'au sein du gouvernement, le premier ministre israélien privilégie les opérations ciblées à la guerre d'usure, avec en tête de liste Mohammed Deïf.

Obsèques de la famille Deïf

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qui était au firmament des sondages au début de la dernière guerre de Gaza avec plus de 80% d’opinions favorables, voit désormais sa cote s’effondrer avec à peine la moyenne. L’opinion israélienne, et en particulier les populations du sud, qui reçoivent à longueur de journée des missiles, ne supportent plus ses tergiversations.
Certains ministres, dont certains siègent au saint des saints, le cabinet de sécurité, critiquent ouvertement le gouvernement et son chef. Son ministre de l’Intérieur Gideon Sa'ar et ses opposants habituels, les nationalistes Avigdor Lieberman et Naftali Bennett, se sont élevés contre sa politique. Même la centriste Tzipi Livni, responsable des négociations avec l’Autorité palestinienne, a estimé qu’il n’y avait aucune raison de négocier avec le Hamas parce que cela décrédibilise Mahmoud Abbas.

GAZA : DÉMILITARISATION ET FORCE DE DISSUASION Par Jean CORCOS



GAZA : DÉMILITARISATION ET FORCE DE DISSUASION

Par Jean CORCOS

copyright © Temps et Contretemps


Cabinet de sécurité

          Alors que l'on désespère d'une sortie de crise qui ne soit pas une victoire, même partielle, pour le Hamas, il faut rappeler un paramètre incontournable pour Israël, mais souvent mis de côté lorsqu'on évoque une paix théorique : celui de la sécurité. Si on veut résumer ce qu'on a entendu ces dernières semaines, les choses seraient très simples à condition d'aller jusqu'au bout d'une certaine logique.

lundi 25 août 2014

LE HAMAS SACRIFIE SA JEUNESSE



LE HAMAS SACRIFIE SA JEUNESSE
Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps


Quand un régime sacrifie sa jeunesse, pour tout motif quel qu’il soit, il prouve qu’il est aux abois, qu’il entérine son échec et qu’il ne croit surtout pas à l’avenir. Il ne peut engendrer que la colère, le ressentiment et la vengeance. Dix-huit hommes accusés d'avoir «collaboré» avec Israël ont été exécutés dans la bande de Gaza selon la télévision du Hamas, confirmant qu’il contrôle totalement le territoire en y appliquant une chape de plomb. La population de Gaza est soumise au bon vouloir de dirigeants incultes qui font régner la terreur.


dimanche 24 août 2014

ISRAËL RENOUE AVEC LES ÉLIMINATIONS CIBLÉES



ISRAËL RENOUE AVEC LES ÉLIMINATIONS CIBLÉES

Par Jacques BENILLOUCHE

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          Devant l’entêtement du Hamas à signer un accord de cessez-le-feu de longue durée et à continuer les tirs missiles, Israël a décidé d’utiliser la manière forte et dissuasive en renouant avec les assassinats ciblés. L’armée ne peut procéder à ce genre d’opérations qu’après l’accord du gouvernement qui s’appuie sur une commission où les chefs sécuritaires et un représentant du ministère de la justice jouant le rôle d’avocat de la victime doivent approuver le choix de la cible. La démocratie en Israël est ainsi faite que le gouvernement se doit de respecter la procédure.

jeudi 21 août 2014

VAINCU À GAZA, LE HAMAS CRIE VICTOIRE AU CAIRE



VAINCU À GAZA, LE HAMAS CRIE VICTOIRE AU CAIRE

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps

             
Délégation palestinienne au Caire
          
          On pourra débattre à longueur d’articles du résultat réel de l’opération bordure de protection de l’armée israélienne à Gaza. Mais les faits sont là. 2.000 morts arabes sans que l’on sache la proportion de combattants ni le nombre exact de victimes civiles. En face, les Israéliens ont eu à déplorer la perte de 64 officiers et soldats ainsi que la destruction négligeable de quelques bâtiments civils. Malgré cette victoire, Israël risque de se trouver face à des problèmes diplomatiques parce que l’Occident veut ignorer que des terroristes sont prêts à mettre leur région à feu et à sang pour imposer leur idéologie à un peuple qui paie les dérives politiques et militaires de ses chefs.

SLATE - GUERRE DE GAZA: L'ÉCONOMIE ISRAÉLIENNE PEU TOUCHÉE (POUR L'INSTANT)


SLATE - GUERRE DE GAZA: L'ÉCONOMIE ISRAÉLIENNE PEU TOUCHÉE (POUR L'INSTANT)

Par Jacques BENILLOUCHE



          L'économie israélienne qui bénéficie d'une croissance soutenue, d'un taux de chômage faible et d'une bonne dynamique de ses exportations peut encaisser un conflit court. Mais si la guerre se prolonge, les conséquences pourraient être toutes autres.



Plate-forme de gaz au large de Haïfa

         

          La guerre de Gaza a eu jusqu'à aujourd'hui un impact relativement faible sur l’économie israélienne pénalisant avant tout l'industrie du tourisme. Les hostilités, si elles ne se poursuivent pas, devraient écorner l'activité économique qui restera soutenue. Le ministère israélien des finances prévoit pour l’année 2014 un ralentissement de la croissance à 3,3% du Pib (291 milliards de dollars en 2013) après les 3,8% de l’année 2013. La Banque d’Israël anticipe une baisse supplémentaire de la croissance d’un demi-point. L’ancien journaliste, Ofer Shelah, devenu député et membre de la commission des finances, chiffre aujourd'hui le coût total de la guerre pour l'ensemble de l'économie à 10 milliards de shekels soit 2,2 milliards d’euros.


jeudi 14 août 2014

UNE SEULE ISSUE POUR LA GUERRE DE GAZA par André NAHUM



UNE SEULE ISSUE POUR LA GUERRE DE GAZA

La chronique de André NAHUM




Alors que depuis plusieurs années le Hamas arrose régulièrement Israël de ses roquettes  et missiles, le monde entier est  resté impassible et les organisations pro-palestiniennes ont réussi à instiller dans les différentes opinions publiques la haine de l’État hébreu et à promouvoir un boycott  sur le plan des marchandises, des finances, des investissements et même au niveau des universités.

DIFFICILE DE NÉGOCIER AVEC TROIS CLANS PALESTINIENS



DIFFICILE DE NÉGOCIER AVEC TROIS CLANS PALESTINIENS

Par Jacques BENILLOUCHE
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Négociateurs palestiniens au Caire
          Les négociations indirectes n’ont pratiquement pas eu lieu au Caire et il faut craindre une mauvaise humeur palestinienne poussant l’aile militaire du Hamas à reprendre les tirs de missiles contre Israël. Les Égyptiens, qui jouent les bons-offices, ont constaté que les divergences entre Israël et les Palestiniens sont tellement irréconciliables qu’il leur fallait pratiquement proposer des versions édulcorées différentes pour faire mordre l’hameçon aux négociateurs.


mercredi 13 août 2014

SLATE - GAZA: NETANYAHOU SUBIT LES ÉVÈNEMENTS ET N’A AUCUNE STRATÉGIE



SLATE - GAZA: NETANYAHOU SUBIT LES ÉVÈNEMENTS ET N’A AUCUNE STRATÉGIE

Par Jacques BENILLOUCHE



          Le gouvernement israélien a sous-estimé la capacité de résistance du Hamas et a sans cesse hésité entre ménager les dirigeants du mouvement islamiste pour conserver un interlocuteur et le détruire militairement.



          La guerre avec Gaza n’est pas encore formellement finie que déjà les analystes cherchent à tirer des conclusions et que les critiques commencent fuser. L’offensive limitée lancée par Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, contre Gaza avait plusieurs objectifs: détruire et désorganiser la force militaire du Hamas, monter la population civile contre un régime qui avait montré un début de faiblesse en raison d’une situation économique difficile, et briser le pacte naissant de réunification entre le Fatah et le Hamas. Les résultats n’ont pas été au rendez-vous. Il semble que le gouvernement israélien ait sous-estimé les islamistes.


mardi 12 août 2014

NÉGOCIER, NÉGOCIER QUOI ? par Jean SMIA



NÉGOCIER, NÉGOCIER QUOI ?

Le billet d’humeur de Jean SMIA

copyright © Temps et Contretemps


Négociateurs au Caire

Les condescendantes assertions des diplomates qui, dès qu'il y a un conflit armé quelque part, clament aux micros qu'«il faut négocier» et se parent de la tenue du bon «monsieur Loyal». Négocier : c'est rechercher pour chacun un certain de nombre de concessions afin de faire taire les armes. Bien sûr, lorsqu'il s'agit d’intérêts concernant des biens matériels ou territoriaux, des morts sont toujours trop chers payés en regard de l'avantage à obtenir et les diplomates sont parfois utiles pour ce marchandage.


LEVÉE DU BLOCUS DE GAZA : EXIGENCES HUMANITAIRES OU SÉCURITAIRES Par Jean CORCOS



LEVÉE DU BLOCUS DE GAZA : EXIGENCES HUMANITAIRES OU SÉCURITAIRES

Par Jean CORCOS
copyright © Temps et Contretemps




          Le Hamas a donc, hélas, décidé de rompre la trêve vendredi, Israël n'ayant pas cédé à toutes ses exigences ; en même temps, il a laissé sa délégation au Caire pour continuer de «négocier» : logique de terroriste : «je te mets un pistolet sur la tempe, je tue des otages de temps en temps mais c'est de ta faute parce que tu ne fais pas tout ce que je demande» !

jeudi 7 août 2014

SLATE : LE LIBAN ATTAQUÉ PAR EIIL


SLATE : LE LIBAN ATTAQUÉ PAR EIIL

Par Jacques BENILLOUCHE


          Installé en Syrie et en Irak, l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ou Daech tente maintenant de s'établir au Liban et s'est heurté à l'armée libanaise. Mais faute d'aide rapide, cette dernière n'est pas de taille.
Armée libanaise à Ersal

          

          Après la mise en coupe réglée du pays par le Hezbollah, le Liban est à présent touché par un autre danger, les bandes islamistes sanguinaires qui détruisent tout sur leur passage. Les takfiris, des extrémistes islamistes adeptes d'une idéologie violente créée en 1971, cherchent à investir le pays. Ils considèrent les musulmans ne partageant pas leur point de vue comme des apostats, donc des cibles légitimes pour leurs attaques. Ils exigent par ailleurs l'élimination de tous les non-musulmans, sans distinction.

GAZA : UNE PAIX INCERTAINE Par André NAHUM



GAZA : UNE PAIX INCERTAINE

La chronique de André NAHUM


Retrait de Tsahal

Contrairement aux précédentes cette trêve de 72 heures, décidée lundi dernier, a de sérieuses chances d’être respectée et  après 29 jours de guerre à Gaza on peut tenter de faire un premier bilan. Le Hamas a-t-il gagné ?
Certainement  pas. Il  peut à juste  titre s’enorgueillir  d’avoir tenu près d’un mois face à la formidable puissance d’Israël, d’avoir lancé plus de 3.000 roquettes et missiles sur l’ensemble du territoire israélien, d’avoir continué à le faire jusqu’à la dernière seconde et d’avoir surpris les services secrets israéliens par sa puissance de feu, l’ampleur de ses infrastructures souterraines et le nombre de ses tunnels qui débouchaient sur le territoire israélien. Il a réussi à perturber  l’activité économique et sociale  d’Israël, surtout dans le sud.

LA LÈPRE DJIHADISTE ATTEINT LE LIBAN



LA LÈPRE DJIHADISTE ATTEINT LE LIBAN
Par Jacques BENILLOUCHE
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Takfiris

Les takfiris sont des extrémistes islamistes adeptes d'une idéologie violente. Le terme takfiri signifie littéralement excommunication. Les takfiris considèrent les musulmans ne partageant pas leur point de vue comme étant des apostats, donc des cibles légitimes pour leurs attaques. Leur idéologie, créée en 1971, exige l'élimination de tous les non-musulmans ainsi que de la majorité des musulmans. Elle s'appuie essentiellement sur la violence pour imposer leur vision de la charia. Contrairement aux autres mouvances de l'islam, ils autorisent et encouragent même les actes contraires à l'islam, dans l'intérêt de la lutte, comme tuer des innocents, violer et détruire des tombeaux.

mardi 5 août 2014

SLATE - ISRAËL A GAGNÉ SUR LE PLAN MILITAIRE ET PERDU SUR LE PLAN DIPLOMATIQUE, UNE HABITUDE



SLATE - ISRAËL A GAGNÉ SUR LE PLAN MILITAIRE ET PERDU SUR LE PLAN DIPLOMATIQUE, UNE HABITUDE

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps

Benjamin Netanyahou doit saisir l'occasion pour avancer avec l'Autorité Palestinienne vers la création d'un État.

          
          Il ne fait aucun doute pour Israël et pour les experts étrangers qu’Israël a gagné la guerre sur le terrain grâce aux énormes moyens militaires mis à la disposition de Tsahal et à l’esprit de combativité de ses soldats. En revanche, cette fois encore, comme à l’occasion de tous les conflits avec les États arabes, il est pratiquement certain de perdre la bataille diplomatique.


dimanche 3 août 2014

L’ALLIANCE DE FAIT DE TROIS PAYS ARABES AVEC ISRAËL


L’ALLIANCE DE FAIT DE TROIS PAYS ARABES AVEC ISRAËL
Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps


Dans la guerre qui vient de s’engager entre Israël et le Hamas, Benjamin Netanyahou n’a rien entrepris sur le plan diplomatique et militaire sans en référer au préalable à ses trois alliés, ou soutiens, dans la région : la Jordanie, l’Égypte et l’Arabie saoudite. Il n’a pas voulu gâcher les liens étroits qu’il a mis du temps à nouer avec ces pays arabes dits «modérés». Il a immédiatement accepté la proposition de cessez-le-feu qui lui a été suggérée par l’Égypte, certes plus par intérêt diplomatique plutôt que par intérêt sécuritaire sachant que l’armée préférait d’abord «finir le travail.» 
Ces trois pays arabes ont trouvé le plus petit dénominateur commun qui les unissait à Israël. Chacun, après avoir soulevé ses propres raisons, a écarté de ses priorités le litigieux conflit israélo-palestinien pour trouver un consensus sur les autres sujets. On en veut pour preuve l’annulation de la visite que devait effectuer Mahmoud Abbas le 23 juillet en Arabie saoudite parce qu’il avait compris que son cas était passé au second plan des préoccupations. Les  trois pays ont en effet décidé d’axer leur politique sur les nouveaux dangers qui les guettent : l’ennemi iranien, le terrorisme international et l’islamisme radical.