LES PRIMAIRES À GAUCHE
Par
Jacques BENILLOUCHE
L’ambiance
n’était vraiment pas aux réjouissances dans le camp de la gauche. Un certain
scepticisme régnait à Paris parmi les militants pour qui l’élection présidentielle était déjà
pliée. Le refus de François Hollande de postuler à un deuxième mandat était la
preuve que la gauche avait perdu tout espoir dans des élections où elle s’estime
battue d’avance. En cause non pas le programme des candidats, ni le bilan d’un
quinquennat, mais la multiplicité des candidatures qui constitue un véritable
suicide politique. Et puis une alternance n’est pas forcément un mal pour
renouveler les cadres, pour insuffler un espoir nouveau et pour remettre la
réalité au cœur des appareils politiques.