TSAHAL : LE COLONEL AMIR PARLE
Par
Jacques BENILLOUCHE
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Nous republions notre article car l'Etat-major de Tsahal envisage de confier au général de de division Amir Aboulafia la gestion de la pandémie du coronavirus face à un candidat civil. Dans l'attente de son éventuelle nomination, il est bon de refaire connaissance avec celui qui fait aujourd'hui l'actualité. Son interview reste encore d'actualité.
En 2007, nous avions obtenu en exclusivité une interview
du jeune colonel Amir. La diffusion de sa photo était à l’époque frappée
d’interdiction par la censure militaire car il était encore en opération en Cisjordanie. Aujourd’hui son nom et sa photo s’étendent sur tous les quotidiens
israéliens puisqu’il vient d’être nommé numéro-3 de Tsahal. Ancien attaché
militaire adjoint à Washington, ancien commandant du régiment Nahal, actuel Commandant
de la 162ème division de Tsahal, le général de brigade Amir
Aboulafia vient d’être nommé commandant de la Direction de la planification de
l'armée. Cette branche a pour mission d’analyser les menaces futures et de
développer l’armée israélienne, en termes d’achats d’armes et de structure
opérationnelle. Nous reproduisons intégralement cette interview de 2007 qui n’a
pris aucune ride.
L'Etat-major envisage de lui confier la gestion de la pandémie du coronavirus. Dans l'attente de sa nomination, il est bon de refaire connaissance avec lui.
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Le général Amir Aboulafia lors de la remise de ses galons de général de brigade |
Notre visite d’Eli et de Shilo avait éveillé des questionnements liés à l’avenir de ces idéalistes
installés loin derrière la clôture de sécurité érigée à la limite d’Ariel. La
symbolique de ces bastions juifs continuait à imprégner nos esprits traversés
par le doute et l’incertitude. La visite d’implantations au sein d’une région
pétrie d’Histoire ne pouvait nous laisser indifférents et nous avions touché du
doigt une réalité qui échappe lorsqu’on se situe loin du théâtre des
opérations. En dehors du réel spectacle champêtre tonifiant l’esprit et aiguisant
notre curiosité, le problème des dangers quotidiens auxquels devaient faire
face les pionniers s’imposait en une réalité douloureuse. Nos interlocuteurs
nous rassuraient avec insistance sur une armée omniprésente qui contrôlait et assurait
la sécurité des implantations mais nous ne pouvions nous passer de certitudes
tangibles.