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samedi 30 juillet 2016

L'Egypte veut redevenir leader arabe au Moyen-Orient



L’EGYPTE VEUT REDEVENIR LEADER ARABE AU MOYEN-ORIENT

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps 

           

La place est à nouveau libre. Après les déboires avec son armée et avec la Syrie, Erdogan aura du mal à prétendre au leadership du monde musulman. Il en rêvait au point de sacrifier son alliance avec Israël pour rejoindre le monde arabe alors en ébullition. La révolution de 2011 a fait tomber Moubarak et sa mainmise incontestable sur les pays arabes. Al-Sissi estime à présent qu’il doit redonner à l’Égypte son lustre d’antan en lui rendant sa place de leader du monde arabo-musulman. Mais il estime que cela passe par le conflit israélo-palestinien.

mercredi 27 juillet 2016

A Nouakchott, la Ligue Arabe confirme son inutilité



À NOUAKCHOTT, LA LIGUE ARABE CONFIRME SON INUTILITÉ

Par Jacques BENILLOUCHE

copyright © Temps et Contretemps 



La Ligue arabe fut fondée le 22 mars 1945 au Caire par sept pays, l'Égypte, l'Arabie saoudite, l'Irak, la Jordanie, le Liban, la Syrie et le Yémen du Nord, et compte aujourd'hui vingt-deux États membres. À l’origine, l'association visait à affirmer l'unité de la nation arabe et l'indépendance de chacun de ses membres. C’est pourquoi l'action de la Ligue fut d'abord dirigée contre l'ingérence des puissances coloniales européennes dans la région, en l'occurrence la France et le Royaume-Uni.

lundi 25 juillet 2016

Sur les attentats : La France et Israël par Alain PIERRET




SUR  LES  ATTENTATS : LA  FRANCE  ET  ISRAËL

Par Alain PIERRET
Ancien ambassadeur de France en Israël


Au lendemain du drame qui a endeuillé la ville de Nice, chère à mon cœur et à ma famille, les médias français se sont, d’une manière ou d’une autre, intéressés aux réactions tant des autorités d’Israël que de sa population : «la sécurité n’est pas donnée, on la construit» rapporte ainsi un universitaire de ce pays dans Le Monde daté du 23 juillet. Il aura fallu les tragédies de ces dix-huit derniers mois pour que la France se résolve à emprunter cette voie. Quatre décennies pendant lesquelles elle avait manifesté un désintérêt notoire.

samedi 23 juillet 2016

Turquie, Iran et Israël après le putsch raté



TURQUIE, IRAN ET ISRAËL APRÈS LE PUTSCH RATÉ
Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps 


            
          Erdogan, en raison de sa politique débridée tout azimut et du coup d’État manqué, est contraint de réorienter sa politique internationale. Il compte sur l'Iran qui lui restera fidèle malgré la rivalité historique entre la Perse et l’Empire ottoman. L’Iran et la Turquie ont souvent eu des destins parallèles. Leurs programmes de modernisation se ressemblaient au lendemain de la guerre. La République de Turquie a été fondée par Atatürk en 1923 sur la base d’une politique de modernisation autoritaire. Reza Shah de la dynastie Pahlavi en fit de même en 1925. Ces deux pays ont eu une période de collaboration intense des années 1950 jusqu’à la Révolution islamique de 1979.


Kol-Israël : Retour sur un coup d’État d'amateurs en Turquie



Radio KOL-ISRAËL

RETOUR SUR UN COUP D’ÉTAT D’AMATEURS EN TURQUIE


Jacques BENILLOUCHE
Au micro de
Annie GABBAÏ

Les militaires bloquent le  pont du Bosphore illuminé aux couleurs de la France en hommage à Nice 

L’analyse que l’on peut faire à froid sur l’échec du coup d’État en Turquie révèle l’amateurisme de ceux qui l’on perpétré. Et cela étonne car figuraient à la tête du complot deux hauts gradés militaires : le général Akın Öztürk, ancien commandant de la Force aérienne turque qui a servi pendant plus de 40 ans en tant que pilote membre du Conseil militaire suprême. Ancien attaché militaire en Israël de 1996 à 1998, il était l'un des héros turcs les plus décorés. Son co-auteur, le général de division Metin İyidil, avait participé à de nombreux combats et était chargé de la formation des forces terrestres.
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jeudi 21 juillet 2016

Les Juifs de Donald TRUMP


LES JUIFS DE DONALD TRUMP
Par Jacques BENILLOUCHE

copyright © Temps et Contretemps 
            
          Certains se posent la question de l’intérêt de cet article. Il n’est pas question de prendre position sur une élection qui ne concerne que les Américains. Il ne s’agit pas non plus de vanter la «puissance» des Juifs américains. Mais nous devions mettre les choses au clair et réparer les idioties qui ont été publiées, souvent de la part des Démocrates, pour nuire au candidat Trump.
Il est de notre responsabilité journalistique de rétablir les faits. 
1/ Trump n’est pas et ne peut pas être antisémite
2/ Trump n’est pas et ne peut pas être anti-israélien.
          Il faut donc le juger sur son programme et sur tous les autres aspects de sa personnalité, certes discutables pour ne pas dire farfelus. Nous sommes aussi conscients de la volatilité des engagements des hommes politiques, même juifs, qui une fois élus oublient leurs promesses.

          Cependant on ne peut pas toujours désespérer des hommes et ce n'est pas cet article qui changera la face du monde.

       Historiquement les électeurs juifs américains sont en majorité de sensibilité démocrate. Les candidats républicains avaient beaucoup de mal à être soutenus par la communauté juive. Les statistiques, lors de la candidature de Mitt Romney en 2012, situent à 30% le pourcentage de votants juifs pour les Républicains. Il n’y a pas d’exception pour Donald Trump qui pourtant dispose, par rapport aux précédents candidats, d’un jugement favorable car il compte des amis parmi les Juifs américains et surtout aussi parmi sa propre famille faisant de lui le seul candidat ayant eu des liens directs avec les Juifs.

mardi 19 juillet 2016

Turquie : des lendemains de répression



TURQUIE : DES LENDEMAINS DE RÉPRESSION

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps 

Les chefs du Coup d'Etat

A priori le coup d’État a mal été préparé et ses auteurs n’ont pas prévu au préalable des alliances internationales ou l’appui de hauts généraux qui pouvaient les crédibiliser. En restant dans l’ombre, les vrais meneurs n’ont pas pu obtenir le soutien d’au moins 50% de la population qui, sous une forme ou autre, avait voté contre Erdogan. La rue restait acquise au régime islamiste qui a pu compter sur la neutralité des civils refusant de pactiser avec les militaires. Le moment avait pourtant été bien choisi puisqu’Erdogan se trouvait loin de la capitale, en vacances sur la côte.

dimanche 17 juillet 2016

Erdogan joue avec le feu avec ses généraux


ERDOGAN JOUE AVEC LE FEU AVEC SES GÉNÉRAUX


Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps    

          Pour comprendre la tentative de coup d'Etat en Turquie, nous republions intégralement un article du 6 février 2013 qui a gardé toute son actualité. Fantassins, tanks, aviation, hélicoptères, il semble que le coup d'Etat se soit pas le fait d'un "colonel isolé".



            La situation semble se tendre à nouveau entre le gouvernement turc et son armée. Le 29 juillet 2011, le chef d'État-major, le général Isik Kosaner, ainsi que les commandants des armées de terre, air et mer, avaient démissionné suite à un désaccord profond avec les dirigeants islamistes turcs. Des divergences étaient apparues entre le gouvernement et la direction militaire concernant la promotion des généraux et des 250 officiers (173 militaires d’active et 77 du cadre de réserve) incarcérés et soupçonnés d’être impliqués dans des prétendus complots contre le gouvernement.


vendredi 15 juillet 2016

Liban 2006 : 33 Morts pour une résolution




LIBAN 2006 : 33 MORTS POUR UNE RESOLUTION

Par  Jacques BENILLOUCHE 
copyright © Temps et Contretemps       
                                                        
             
                En ces journées de commémoration de la guerre du Liban de 2006, un épisode douloureux, un fiasco dramatique plutôt, doit être rappelé pour éviter que d'autres dirigeants politiques n'abusent du sentiment patriotique des Israéliens.



            Le mercredi  8 juillet 2009, trois ans après, les familles des soldats israéliens tués durant la seconde guerre du Liban avaient été conviées à Jérusalem à une cérémonie au mont Herzl pour une journée de deuil empreinte d’une réelle émotion. 121 soldats et officiers sont tombés au champ d’honneur en 2006 mais la mort de 33 d’entre eux nous interpelle par le côté inutile de l'opération 


Kol-Israël : La visite à Jérusalem du ministre égyptien des A.E



Radio Kol-Israël

LA VISITE À JÉRUSALEM DU MINISTRE ÉGYPTIEN DES A.E


Jacques BENILLOUCHE
Au micro de
Annie Gabbai



Cette visite s’insère dans un contexte général dont il est bon de rappeler les grandes lignes pour la comprendre. Cette visite est liée au chaos qui règne au Moyen-Orient et qui est en train de détruire les structures étatiques actuelles avec le risque de favoriser l’émergence de nouveaux États nations. En particulier la recomposition est en marche pour les Kurdes et pour les Druzes qui se révoltent depuis longtemps pour avoir leur autonomie. Israël y voit son intérêt car le morcellement d’États ennemis, en plusieurs entités moins menaçantes, réduit les risques et cela explique sa stratégie du statu quo.
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mardi 12 juillet 2016

L'engouement des Séfarades pour les orthodoxes ashkenazes



L’ENGOUEMENT DES SÉFARADES POUR LES ORTHODOXES ASHKENAZES
Par Jacques BENILLOUCHE

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Synagogue Petah Tikva de Montréal

          Pour un séfarade convaincu, il est difficile d’admettre que d’autres renoncent à leurs racines pour rejoindre le camp ashkénaze. Or de manière flagrante, les religieux orientaux ont rejoint en masse le courant ashkénaze, à la fois en ce qui concerne ceux qui vivent en Israël mais aussi et surtout, ceux qui font partie de la diaspora française et canadienne.


jeudi 7 juillet 2016

Rencontres avec Rocard et Wiesel par Alain PIERRET



RENCONTRES AVEC ROCARD ET WIESEL

Par Alain PIERRET

Ancien Ambassadeur de France




          Diplomate, ambassadeur, j’ai eu le privilège de croiser la route de personnalités exceptionnelles au premier rang desquelles je place Simone Veil. Mais il y en eut d’autres. J’ai rencontré Michel Rocard en Yougoslavie. D’abord, par l’expérience du système autogestionnaire mis en place par Tito, au lendemain de sa courageuse rupture d’avec le marxisme-léninisme stalinien en 1948. Gestion des travailleurs en principe assurée librement, elle était en fait contrôlée par le parti communiste yougoslave.


mardi 5 juillet 2016

Rocard, le socialisme et Israël



ROCARD, LE SOCIALISME ET ISRAËL

Par Jacques BENILLOUCHE

copyright © Temps et Contretemps


J’ai eu un contact éphémère avec Michel Rocard en 1963. J’ignorais à l’époque qui il était, en raison de ma culture politique très primaire en ces temps-là. J’enseignais au Lycée Buffon à Paris, bastion des professeurs socialistes et communistes dont plusieurs furent d’ailleurs élus députés avec l’arrivée de Mitterrand au pouvoir. 

L'Histoire troublée des relations Turquie-Israël : 4/4 Réconciliation



L’HISTOIRE TROUBLÉE DES RELATIONS TURQUIE-ISRAËL

4/4 – Réconciliation

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps




          Les deux capitales, Ankara et Jérusalem, acceptaient l’idée que le partenariat turco-israélien restait très fragile et qu’il s’était vidé de sa substance sur le plan politique. La Turquie avait définitivement rayé de la liste de ses adversaires la Syrie et l’Irak, les considérant dorénavant comme des partenaires. Elle avait aussi envisagé de renouer avec l’Iran des relations durables en rappelant que sa frontière était stable depuis longtemps.  La Turquie, la Syrie et l'Irak trouvaient donc un intérêt à augmenter les relations commerciales, en particulier sur le plan énergétique.


vendredi 1 juillet 2016

L'Histoire troublée des relations Turquie-Israël - 3/4 La rupture



L’HISTOIRE TROUBLÉE DES RELATIONS TURQUIE-ISRAËL

3/4 – La rupture

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps



Après le camouflet imposé par les Européens, les dirigeants turcs avaient compris qu’ils n’avaient aucune chance d’intégrer l’UE à court terme. Ils avaient aussi compris que leur implantation durable en Asie centrale était bloquée par les Russes, les Américains et les Chinois qui y protégeaient leurs intérêts. Ils se sont alors tournés vers le Moyen-Orient où ils étaient convaincus de devenir, par les faits, des acteurs régionaux incontournables pour imposer leur intégration à  l’Union européenne.