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lundi 26 juillet 2010

GUYSEN-TV : JOURNAL du 25 juillet 2010

BALLET DIPLOMATICO-MILITAIRE A DAMAS par Jacques BENILLOUCHE Le gouvernement israélien analyse les conséquences des rencontres diplomatiques secrètes qui ont eu lieu à Damas sur le thème des mesures à prendre contre Israël. Il craint que des velléités offensives ne poussent les protagonistes à prendre l’Etat juif de vitesse. Selon les services de renseignements israéliens, le président Bachar Al-Assad, le ministre turc des affaires étrangères Ahmed Dagutoglu, le chef du Hamas Khaled Meshaal et le premier ministre libanais Saad Hariri se sont entretenus le 19 juillet pour arrêter une position commune après les bruits de bottes persistants dans la région. Les craintes d’une intervention de Tsahal contre l’Iran, impliquant automatiquement le Hezbollah, les incitent à synchroniser un dispositif commun dont les efforts devraient être concentrés sur le ventre mou constitué par la bande de Gaza..... Lire la suite

samedi 17 juillet 2010

LES KURDES PRIS DANS L’ETAU TURCO-SYRIEN

LES KURDES PRIS DANS L’ETAU TURCO-SYRIEN Par Jacques BENILLOUCHE L’inquiétude avait été grande après le coup de froid entre la Turquie et Israël non pas seulement en raison de la dégradation des relations bilatérales mais en raison du risque de transfert de technologie israélienne aux pays arabes. L’armée turque est entièrement équipée par les industries militaires israéliennes et elle vient de recevoir une dotation de dix drones israéliens commandés en 2005. Le gouvernement avait ouvert un débat sur l’opportunité de livrer un matériel sensible après la quasi-rupture mais Benjamin Netanyahou tenait à respecter les engagements et la signature de l’Etat d’Israël. Des informations viennent de parvenir à l’Etat-major israélien précisant que des troupes turques et syriennes utilisaient pour la première fois des drones «Héron» produits par les Industries Aéronautiques Israéliennes (IAI) dans une opération conjointe de grande envergure contre les kurdes. Des drones turcs
Des sources du renseignement israélien viennent de dévoiler que des troupes syriennes ont été engagées à la fin du mois de juin dans des combats acharnés contre des tribus kurdes qui ont souffert de la destruction de quatre villes du nord, entrainant la mort de plusieurs centaines d’entre eux. Les syriens ont utilisé des «Héron», drones d’espionnage, qui ont été prêtés par Tayyip Erdogan à ses nouveaux alliés syriens. Les israéliens considèrent l’usage de cette arme de haute technologie par les Syriens comme extrêmement préoccupante. La Turquie, membre de l’Otan, a délibérément pris la décision de mettre à la disposition d’un allié de l’Iran du matériel sophistiqué. Ils ne se réfèrent pas au contournement de l’embargo iranien mais ils craignent que cette nouvelle arme de pointe ne se retrouve dans quelques temps entre les mains des mollahs. Des discussions intenses entre Washington et Jérusalem ont conduit l’Otan à réclamer des comptes à la Turquie qui, à ce jour, n’a fait aucun commentaire. Les israéliens ont mis en garde Erdogan contre la violation flagrante du contrat de vente des drones qui interdit l’utilisation par une autre puissance, et à fortiori par des pays ennemis. L’utilisation effective de ces drones dans des conditions réelles sur un champ de bataille permet de décrypter les spécifications du matériel, ouvrant ainsi la possibilité de le contrer lors d’une utilisation par l’armée israélienne. Les services de renseignements croient savoir que des experts iraniens sont déjà sur place à Damas pour pirater ces informations techniques. Cette campagne militaire à grande échelle contre les kurdes aurait été directement télécommandée par des généraux turcs installés à Damas auprès du commandement syrien. La décision de lancer l’opération avait été prise après le réchauffement des opérations kurdes contre la Turquie, au lendemain de la brouille avec Israël. Onze soldats turcs avaient été tués dans deux attaques des rebelles kurdes, provoquant une riposte aérienne de l'aviation turque contre le Parti des travailleurs du Kurdistan dans le nord de l'Irak. Ces attaques répétées, presque quotidiennes, faisant des morts parmi les militaires, mettaient au défi une armée turque convaincue qu’Israël n’était pas étranger à ce regain de violence. Dans une déclaration écrite, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan avait souligné que la Turquie était « prête à payer le tribut nécessaire pour anéantir le PKK ». Armée syrienne active Les kurdes, répartis dans trois pays différents, ont une grande mobilité qui a contraint les turcs à demander de l’aide. Les troupes d’élite syriennes ont été aux prises avec les rebelles kurdes du PKK turc, entrainés et armés par Israël, dans quatre grandes villes syriennes, Qamishli, Al-Asakah, Qaratshuk et Diwar qui ont été complètement encerclées et bombardées. Les victimes civiles collatérales sont nombreuses. Mais la Syrie justifie ces massacres par le fait que les militants PKK qui lancent des attaques contre la Turquie viennent du nord de l’Irak et sont des kurdes syriens envoyés en renfort pour soutenir le combat de leurs frères turcs et pour les soulager en ouvrant un autre front. Alors que Damas garde le silence sur ces opérations, les turcs sont plus loquaces et annoncent d’ailleurs 185 morts et 400 prisonniers. D’autres sources estiment que les pertes sont plus élevées. La Syrie est ouvertement engagée dans ce conflit puisque de nombreux contingents de militaires évoluent à la frontière irakienne pour bloquer la route aux renforts kurdes cherchant à prêter main forte aux combattants de Turquie. Le Hezbollah a rejoint, lui-aussi, l’axe turco-syrien afin d’aider les syriens à bloquer les kurdes pourchassés jusqu’à la frontière libanaise. Le président syrien a réquisitionné ses alliés du Hezbollah pour qu’ils verrouillent la frontière syro-libanaise et pour empêcher les combattants kurdes d’y trouver refuge. De nombreux barrages ont d’ailleurs été établis dans plusieurs villes libanaises pour traquer les kurdes. Des incidents graves ont d’ailleurs éclaté à la mosquée Al-Nabaa, au sud de Beyrouth, qui ont pris fin le 14 juillet après avoir fait plusieurs morts dans le camp des combattants kurdes. Interrogé par des journalistes turcs, le président Bachar El-Assad s’est contenté d’éluder la question : « je ne suis pas au courant des détails des cette opération. Le problème n’est pas de savoir si nous avons capturé 10 ou 100 terroristes. Ce qui importe, c’est le principe. » Il estime en effet que le pacte militaire signé avec la Turquie en octobre 2009 justifie la coopération des deux armées et l’échange de matériel. La rupture des termes du contrat sur les drones pourrait pousser les israéliens à revoir leur politique d’assistance à l’armée turque. Des instructeurs de Tsahal et des Industries Aérospatiales Israéliennes avaient été envoyés en Turquie pour former les militaires à l’usage de ce nouveau matériel mais la tension entre les deux pays les avait contraints à revenir en Israël. Par mesure de rétorsion, Israël pourrait surseoir à l’envoi de ses techniciens mais cela ne baissera nullement la pression sur les forces kurdes prises en étau.

lundi 12 juillet 2010

GUYSEN-TV : ETATS-UNIS ET ISRAEL, INTERVENTION DU 11 juillet 2010

EXTRAIT DE 12MN DE L'INTERVENTION AU JOURNAL TELEVISE DE GUYSEN-TV du 11 JUILLET 2010 THEME : LES RELATIONS ISRAELO-AMERICAINES FACE A L'IRAN ET LA SYRIE

vendredi 2 juillet 2010

GUYSEN-TV : LE CHŒUR DES PLEUREUSES

GUYSEN-TV : LE CHŒUR DES PLEUREUSES Par Jacques BENILLOUCHE Voir la video du texte en fin d'article
L’expérience de financer un journal est une aventure passionnante surtout s’il s’agit de défendre Israël ou, pour le moins, de donner les clefs pour appréhender le sujet du peuple juif. L’IMPACT avait en France une réputation de journal sérieux et complet car ses journalistes faisaient partie de l’élite de la presse francophone israélienne. Ilan Saada, David Sebban et Laly Derai et les autres qui m’excusent de ne pas les citer, ont donné ses lettres de noblesse à quelques pages de réconfort. Les présentoirs se vidaient à une allure où il fallait sans cesse renouveler l’approvisionnement. Bien sûr, le journal était gratuit. Les avis étaient unanimes pour féliciter l’initiative car peu de journaux français étaient aussi complets sur l’actualité israélienne.
Nous avions demandé de l’aide sous forme de publicité, de dons de quelques euros mais les lecteurs n’ont pas suivi. Ce qui devait arriver arriva car les poches finissent toujours par se vider. Le journal est mort entrainant avec lui nos certitudes et nos espoirs. On entendit alors le « chœur des pleureuses » se lamenter qu’il n’y avait plus rien à lire de positif, qu’il n’y avait plus personne pour combattre la désinformation, pour soutenir un peuple abandonné par l’opinion internationale et pour conforter les soldats de Tsahal en leur prouvant qu’ils ont le peuple juif derrière eux.
L’Histoire bégaie et les leçons ne sont jamais apprises. Aujourd’hui Guysen.TV est en danger de mort et il risque de s’éteindre et de cesser d’émettre parce que 9 euros par mois est une somme colossale pour de nombreux français : le prix d’un café sur les Champs-Elysées, le prix d’un sandwich, le prix d’un gâteau, le prix de la liberté, le prix de la solidarité, et le prix de la voix d’Israël dans le monde. Les pleureuses pourront chanter leur requiem mais il sera alors trop tard.
J’ai honte pour Guysen forcé de mendier, j’ai honte pour le peuple juif français qui ne mesure pas où est son intérêt. J’ai honte pour moi. Mea culpa.
Cliquer sur le titre de l'article en rouge pour lire l'éditorial de MeÏr AZOULAY