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vendredi 13 février 2015

DSK ET LES BISOUNOURS DU SEXE Par Jean SMIA


DSK ET LES BISOUNOURS DU SEXE

Le billet d'humeur de Jean SMIA

           
          Ils sont venus, ils sont tous là, même ceux du sud de l'Italie.... ces bisounours qui n'attendent que DSK se gratte l'entre-jambe pour hurler à l'attentat à la pudeur. Pourtant, ces medias ne peuvent ignorer que d'innombrables soirées libertines sont discrètement organisées à travers le monde, y compris à Paris, et qu'à ces soirées participent nombre de célébrités et de puissants. Il en existe même exclusivement réservées aux homosexuels ou (sexuelles). Et ce depuis toujours. Et il n'est pas très difficile de trouver les adresses pour ceux qui veulent chercher.


Jade, une ex-prostituée du dossier, en visite au FMI en janvier 2010. Avec elle, "DSK a toujours été courtois et délicat"
            
          Il semblerait que, pour ces medias, «Mata-Haris» et «confidences sur l'oreiller» ne fassent plus partie de la vie du renseignement, ni de l'incitation préférentielle. Alors que tous les grands groupes industriels et financiers avaient, jusqu'aux années 80, des budgets avec des spécialistes en relation publiques chargés d'organiser ce type de rencontres. Et que, aujourd'hui, ce sont les lobbies qui détiennent les budgets pour l'organisation de ces «fêtes» et qui fournissent gratuitement des Escort-girls lors des déplacements des Grands.
Madame Claude

            Madame Claude n'existe plus, mais son business existe toujours et ils le savent les medias. Sauf qu'il leur est interdit d'en parler. Car, il faudra citer des noms et là, ça devient létal. Les amateurs/organisateurs de fêtes libertines savent la difficulté qu'il y a d'équilibrer les participants et surtout les participantes. Car il reste probable que, parmi les libertines volontaires participantes, certaines pouvaient ne pas correspondre à de parfaits canons de beauté ou de sensualité. Donc compléter le bouquet par de discrètes professionnelles rémunérées reste la solution pour le succès et le prestige de ce type de réunion.
            Alors on nous décrit un procès pour «proxénétisme aggravé» : Ce qui, a priori, est très simple, car il suffit de suivre le trajet de l'argent : Qui a payé quoi, combien et à qui ? Des filles, plaignantes, se présentent comme prostituées, (occasionnelles ou confirmées). Elles savaient qu'il ne s'agissait ni d'un casting pour un film et ni d'une conférence sur le tiers monde. Il suffit donc de leur demander qui les a payées pour se rendre à cette réunion et combien. Ensuite de savoir combien de bénéfice a tiré, celui qui les payées, de cet «investissement». C'est ce bénéfice qui est du proxénétisme. Y a-t-il plus simple ?

            Pourtant, on perd son temps en considérations scabreuses, soit sur les raisons sociales qui ont amené ces filles à faire commerce de leur charme, soit sur l’indélicatesse de leur «client», qui, paraît-t-il, omettent les «préliminaires» avant de passer à l'acte, en évoquant un empalement douloureux. Sauf qu'il est rare qu'une professionnelle n'ait pas à portée de main tous les gels et onguents indispensables à ce type de situation. Pour parler trivialement : il est rare qu'un client attende qu'une prostituée «mouille» pour la pénétrer et elles disposent de tout ce qu'il faut par ça.


            Pendant que les commentateurs sont là, autour des micros, à se poser en dépositaires du code des convenances des bons préliminaires amoureux, ils oublient de s'offusquer de l’absence totale de préliminaires concernant les impubères chrétiennes qui se font empaler pour cinq euros sur les marchés aux esclaves de Daesh.

5 commentaires:

Daniel ZITTOUN a dit…

Cela devient du harcèlement judiciaire et du voyeurisme mondain. Ok il a eu une vie libertine, mais le monde des puissants en regorge, et là il s'agit d'adultes consentants. Alors qu'on lui foute la paix. Il a suffisamment payé. Comme on dit daï cet étalage, et DSK a finalement raison de traiter -si j'ose dire- par dessus la jambe !

Véronique ALLOUCHE a dit…

Lorsqu'on est à la tête du FMI, lorsqu'on prétend à la plus haute fonction de son pays, on se doit d'être irréprochable.
Son addiction au sexe relève de la maladie. Rien à voir par exemple, avec les fredaines de messieurs Chirac ou Hollande contre lesquels on a tant moqué leurs escapades amoureuses.
DSK est aujourd'hui devant les tribunaux français parce que le proxénétisme est interdit en France. Rien de plus normal dans ces conditions que d'être traduit en justice.
Effectivement il fait la une des médias, mais c'est lui qui s'est mis dans cette posture, non les médias.
Cordialement
Véronique Allouche

jean Smia a dit…

@veronique ALLOUCHE
Madame,
Comme vous l'avez si justement souligné : il s'agit d'une maladie. Certaines femmes sont nymphomanes et n'ont plus leur libre arbitre : je ne sais pas comment on dit pour les hommes.
D'autre part, DSK n'a jamais sollicité de candidature à la Présidence : c'est son parti qui l'estimait le plus compétent pour l'opposer à Sarkozy.
Il ne faut pas oublier qu'il a été le seul à affirmer que la Grèce ne pourrait jamais payer sa dette et qu'il était inutile de lui consentir de nouveaux prêts sans avoir, en préalable, soit minoré soit annulé sa dette.
Les conséquences de n'avoir pas suivi son évaluation font, qu'aujourd'hui, on a perdu plusieurs dizaines de milliards de plus. Ce qui fait que chaque Français a perdu 2000 Euros pour n'avoir pas écouté son avis.
Il me semble qu'il y a une majorité de Français qui, en échange de seulement 20 Euros chacun, seraient prêts à offrir toutes les prostituées disponibles à celui qui empêcherait de leur en faire perdre 2000.
Le proxénétisme : ça commence à quel montant ?
Quant aux médias: ce procès n'aurait aucun écho médiatique si DSK n'était pas un des temoins.

Véronique ALLOUCHE a dit…

@ Jean Smia en réponse.

Je suis la première à reconnaître qu'il est un économiste hors pair, peut-être le meilleur.
Il est vrai que concernant la dette de la Grèce il a été le premier à plaider pour son effacement, ce qu'à l'époque personne n'admettait.
A l'époque des présidentielles effectivement c'est lui qui était le plus apte à battre Sarkosy et peut-être avec DSK au pouvoir aurions-nous aujourd'hui une bien meilleure économie en France.
Mais je pense aussi que tôt ou tard ses travers auraient été dévoilés, il n'aurait pas été difficile à la presse people d'en révéler les faits, et les conséquences auraient été désastreuses pour la France.
C'est un homme malade dont il s'agit, une pathologie qui n'a rien à voir avec la séduction classique.
Une dernière remarque: dans cette affaire DSK n'est pas témoin mais prévenu.
Cordialement
Véronique Allouche

AMMONRUSQ a dit…

Je me rend compte que beaucoup de gens sont choquer de cette affaire de moeurs,on peut en discuter pendant des lustres,mais on oublis trop souvent ce qui se passe dans les grandes sociétés comme dans les petites,regardons autour de nous le ballet des personnes lors de grands diners,mais aussi les diners plus discrets lors de grandes messes des équipes dirigeantes,bon nombres de personnes seraient surprises ! alors connaître les positions ou la rapidité avec lesquelles les péripatéticienne sont "prises" est plus du voyeurisme que de la morale.Enfin personne n'est obliger d'accepter,sauf dans le cas de salons pro.ou c'est quelquefois dans le contrat,mais là c'est possible de refuser !