OBAMA ET L'UE OFFRENT LA LIBYE AU DAESH
Le billet d'humeur de Jean SMIA
Obama, dans sa bienveillance à
l'égard des projets et agissements des Frères musulmans, ne voit aucun
inconvénient à ce que Daesh se fixe en Libye. Une grande superficie presque
déserte, morcelée en tribus rivales dont le seul idéal, partagé par chacune,
est de s'accaparer des ressources naturelles pour son propre compte. Remplacer Kadhafi
par le Daesh est l'unique structure politique qui corresponde à la culture et à
la mentalité de ses habitants.
Ce que font les États Unis avec
le Daesh ressemble à la même méthode employée par la CIA qui avait, dans un
premier temps, aidé, armé et financé Ben Laden. La Libye est loin de ses «alliés»,
Arabie Saoudite et Turquie. Donc un point d'ancrage du Daesh en Libye, lui
permettant de faire la jonction avec l'Algérie, la Tunisie, le Mali et Boko
Haram, ne représenterait de menace que pour des intérêts Européens.
Ce qui permettra aux États Unis
de poursuivre leur «souriante normalisation» avec l'Iran qui lui promet
de fructueuses retombées. Quelques discours, la main sur le cœur, pour rassurer
Émirats et autres sunnites alliés, quelques sévères mises en gardes
envers ceux qui dévoileraient à Israël l'avancée des pourparlers nucléaires
avec l'Iran et le tour est joué.
La fameuse étude sur un Moyen-Orient
sans Israël semble avoir fait son chemin à la Maison Blanche. C'est ainsi que Abdel
Fattah Al Sissi reste pour Obama le dictateur qui a évincé son ami et Frère
musulman Morsi. C'est pourquoi, Al Sissi se voit refuser toute aide d'Obama
pour venger et protéger les Chrétiens égyptiens assassinés par Daesh en Libye.
Quant à l'Europe : il n'y a
pratiquement que l'Italie et la France qui voient leurs intérêts menacés par un
Daesh dans ces régions. Le reste des pays européens restant obnubilés par l'impératif
de ne pas se donner une image d'islamophobe.
Lorsqu'on connaît la hardiesse,
le courage et la rapidité avec laquelle l'armée italienne intervient, et
lorsque, d'autre part, on prend conscience que toutes les forces armées de la
France sont déjà engagées en Afrique et en Irak: on ne peut que constater que,
en Libye, le Daesh entre comme dans du beurre.
2 commentaires:
Les Egyptiens d'El Sissi n'accepteraient pas une Libye hostile contrôlée par la nébuleuse EI d'autant plus qu'ils ont des intérêts stratégiques notamment au travers de la présence du prolétariat Egyptien en Libye, source de rentrée de divises et la sécurité stratégique du pays des Pharaons.. Les Etats Unis pourraient être, éventuellement, remplacés en termes d'armement pour les Egyptiens, par les Russes et les Français dans le cas de leur effacement aidés par "l'inexistence" de l'Europe du Nord contrairement à celle présente du Sud, l 'Italie à sa tête, qui voit ses intérêts et sa sécurité remises en cause par une Libye entre les mains des barbares. En outre, en Algérie les "forces patriotiques " (celles qui ont bloqué les hordes fascistes du terrorisme islamique durant la décennie noire), en dépit de la politique mi-figue mi-raisin de la diplomatie du pouvoir en place, n'accepteraient pas également la présence de EI à leur frontière; il en serait de même tant de la Tunisie, du Tchad et voire même du Maroc.
Je pense que votre analyse est gravement fausse. Qu' hussein barak obama président démocrate des USA s en désintéresse je le constate. Mais que l'Europe néglige cette menace a sa porte serait suicidaire et stupide. Ce que vous ne voyez pas hormis votre erreur d'appréciation c'est qu'il existe un danger infiniment plus grave pour l'Europe c'est le conflit Russo Ukrainien qui pourrait très rapidement mener a un conflit directe avec la Russie de Poutine.
Et comme par le plus grand des hasards c'est ce même poutine qui arme assad de syrie et daesh le hamas et le hezbolla ainsi que l'iran. La est le danger immédiat.
Enregistrer un commentaire