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mardi 20 novembre 2018

La chasuble des cocufiés par Jean SMIA



LA CHASUBLE DES COCUFIÉS

Le billet d'humeur de Jean SMIA



Tous les âges et tous les métiers ont communié leurs espoirs trompés et leur déception des promesses dévoyées. Cette population qui a subi toutes les tromperies politiques imaginables depuis plusieurs décennies, que personne ne représente plus dans les assemblées d’élus, et qui n’a aucun autre moyen pacifique (pour l’instant) de clamer son mécontentement. Et espoirs déçus, déceptions et incohérences se sont cumulés depuis plus de 15 ans.



Ainsi, depuis 2011, l’affaire Strauss-Kahn qui a coupé court aux espoirs d’avoir un Président d’une grande compétence économique que tout le monde savait primordiale pour le redressement du pays, a abouti à propulser Président un secrétaire de parti professionnel. Bien entendu, il a été remercié pour ce «bon moment».
Cependant, pendant son «règne», nous avons subi l’année 2015, avec Charlie et le Bataclan. Et, en dépit du défilé du 11 janvier, la France a continué à voter aux Nations-unies pour les thèses et les motions défendues par le Hamas et Daesh.
Sarah Halimi

Pendant qu'a l’intérieur, la Justice française a mis 18 mois pour convenir que l’affaire Sarah Halimi était un acte antisémite. Cette même Justice, si prompte à sanctionner les policiers au moindre manquement à la procédure, n’a pas relevé la «non assistance en personne en danger» : alors que pendant au moins une heure, des policiers percevaient les cris de cette vieille dame sous les coups de son agresseur. Cette même justice, qui libère les délinquants quelques minutes après que les policiers les ont déférés, et qui prétend qu’une fillette de cinq ans violée était consentante.
Non pas que ce gilets jaunes soient particulièrement sensibilisés à ce type de problèmes, mais l’évidence de la distorsion entre le comportement et les faits est symptomatique d’une attitude générale dans tous le domaines. Comme par exemple fixer la vitesse à 80 km/h pour éviter de dépenser, pour rendre les routes moins accidentogènes et faire payer les contrevenants.
Ensuite, (et j’en passe), il y a eu l’élection de Macron, conséquente à un extraordinaire lynchage médiatique mystérieusement orchestré et financé par on ne sait qui. Mais ce lynchage médiatique, qui a réussi à orienter et désorienter des votes, a fait une victime collatérale, à jamais dévaluée : la classe politique dans son ensemble. Alors, de semblants de promesses en faux espoirs, les gilets jaunes ont entendu les divagations d’un incroyable nombre d’incompétents, tous, nouveaux élus d’un nouveau parti au programme brumeux.

Ils, ces sans-dents qui savent qu’ils ne sont personne, ont constaté que ce nouveau président dispensait de milliards d’impôts les plus riches et taxait les retraités considérés comme riches et taxables à partir d’une retraite supérieure à 1.199 euros/mois. Ils ont aussi constaté que pendant que leur Président pensait qu’il suffisait à un chômeur de traverser la rue pour trouver un emploi, ce même Président et son premier ministre dépensaient des milliards en frais de déplacement, en construction d’une piscine inutilisée et en renouvellement de vaisselle.
Oui, ils sont simplistes les sans-dents qui ne sont personne. Ils ne veulent simplement pas que l’on continue sur une route pour laquelle ils ne sont pas informés vers où elle va, et dont ils ne discernent pas comment cette route pourrait améliorer l’avenir de leurs enfants.

On ne leur a pas dit que ce n’est pas pour un Président qui aurait la charge d’améliorer leur sort qu’ils ont voté, alors que de fait, ils ont voté pour un Régent chargé d’appliquer les directives des Commissaires européens, eux-mêmes dépendants de lobbies.           Ne sentez-vous pas comme un tiraillement vers l’anarchie dans l’air ?

2 commentaires:

Philippe BLIAH a dit…

Je relève dans ce billet d'humeur une phrase amusante à replacer volontiers dans le cadre de pré révolte de la population israélienne:" Ils ne veulent simplement pas que l’on continue sur une route pour laquelle ils ne sont pas informés vers où elle va, et dont ils ne discernent pas comment cette route pourrait améliorer l’avenir de leurs enfants."

Voici ce qu'exprime la population du Sud d'Israel dont le chef de l'éxecutif est coupé depuis une bonne decennie. En effet Natanyahou ne réagit pas volontairement pour tenter de mettre fin au calvaire de 400.000 personnes sous prétexte qu'il" dispose d'éléments lui interdisant d'aller plus loin sans provoquer des drames encore plus douloureux.Vrai, pas vrai? Ce ne semble pas etre de l'avis de tous les ministres. " Le probléme est que cette politique de statu quo suivie de démissions sécuritaires constantes risque de ne plus etre crue à la longue hélas comme dans l'histoire de Pierre et le loup. Il est vrai que pour les francais le probléme est moins grave : il s'agit de protester contre la réduction constante de leur pouvoir d'achat,et contre l'augmentation constante de reglements inutilement contraignants alors que pour les israeliens il est question de survie..

Jean SMIA a dit…

Cher Monsieur Bliah,
J’évite d’exprimer mon avis sur la vie et la politique en Israël pour la seule raison que je n’y vis pas et quel soit mon attachement et mon identification envers les habitants de ce pays , je trouve présomptueux d’exprimer avis et conseils.
Cependant, vous relevez une de mes phrases : " Ils ne veulent simplement pas que l’on continue sur une route pour laquelle ils ne sont pas informés vers où elle va, et dont ils ne discernent pas comment cette route pourrait améliorer l’avenir de leurs enfants."
Vous faites un rapprochement avec certains habitants d’Israël, très probablement à juste titre.
Cependant, si vous observez tous les soubresauts du monde, vous constaterez que depuis l’avènement de la mondialisation et la prise de pouvoir de l’économie sur l’humanisme, cette phrase s’applique aussi à propos de tous les mouvements de migration du monde issus de tous ces pays ( d’Amérique du sud, d’Afrique ou d’Europe centrale) dans lesquels les dirigeants politiques ont fait en sorte qu’il devient impossible à leurs habitants respectifs d’y entrevoir une possibilité d’amélioration de l’avenir de leurs enfants.
Cordialement.