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samedi 27 décembre 2014

RÉPONSE D'UN JUIF FRANÇAIS NÉ TUNISIEN ET CONFIANT


RÉPONSE D'UN JUIF FRANÇAIS NÉ TUNISIEN ET CONFIANT AUX RÉFLEXIONS D'UN ISRAÉLIEN SCEPTIQUE

Le billet d'humeur de Jean SMIA


Bourguiba en fin de vie avec Ben Ali
Les peuples n'ont que les gouvernants qu'ils méritent. (Montesquieu).
Plusieurs comportements différents de la population tunisienne se sont succédé après la déclaration d'indépendance. La toute première étape de ces comportements consistait en ce que les Tunisiens musulmans de l'époque de l'indépendance, majoritairement pauvres et peu cultivés, tout à leur enthousiasme de la victoire, se sont nourri de l'utopie qu'il suffisait de se substituer aux «colons» et aux Juifs pour obtenir à vie un statut de bourgeois. Le fait d’être musulman tunisien suffisait à compenser toutes les incompétences et inexpériences.



Colons ou Juifs

Or, il se trouvait que le Protectorat rendait difficile l’accès aux études aux Musulmans mais que les Juifs tunisiens, majoritairement cultivés et instruits, parfaitement bilingues, servaient de relais entre les «colons» et le peuple. Ce qui, à l'indépendance, mettait les gouvernants tunisiens devant l'alternative de créer une classe dirigeante majoritairement juive. Or, la mentalité de cette majorité libérée ne pouvait accepter que ceux qu'ils supposaient avoir, à présent, un statut de dhimmis, donnent des directives à des Musulmans.
Bizerte 1961

Une anecdote symptomatique : pendant les événements de Bizerte, une délégation de Juifs tunisiens s'est présentée devants les autorités tunisiennes, se déclarant disponibles et volontaires pour porter assistance, aide et soutien aux blessés. On a sèchement et agressivement prié de quitter les lieux. Je le sais parce que j'en faisais partie. J'avais 19 ans et j'ai pris l'avion 48 heures après avec un sac de sport contenant mes habits et l0 dinars (1,5 Euros). Et c'est ainsi que les Juifs tunisiens, dont on a refusé d'utiliser et reconnaître compétences, capacités et savoir-faire, ont «déserté» et sont allés exercer leurs aptitudes ailleurs, avec les réussites que l'on connaît.
Puis, Bourguiba, devenu sénile et irrationnel, (probablement par maladie d’Alzheimer), a été remplacé par Ben Ali. Ce n'était pas une trahison, mais une nécessité patriotique. Aussi dérisoire que cela puisse paraître, l'Histoire de la Tunisie aurait été différente si la première épouse de Ben Ali lui avait donné un fils. Obnubilé par l’idée d’avoir un descendant mâle avec l’aide d’une apprentie coiffeuse qui lui a donné un fils, il s'est soumis à tous les caprices de sa Trabelsi qui a installé la dictature de sa tribu familiale aux commandes d'une prévarication étatisée.

Printemps arabe

C'est contre ça que les Tunisiens attendaient un prétexte pour se révolter et rien d'autre. Après ces quelques semestres d'orageux «printemps», malgré le puissant soutien financier du Qatar, les Tunisiens ont rejeté les barbus. C'est non seulement le résultat de l'effort pour la culture instauré par Bourguiba et maintenu par Ben Ali, mais aussi le fait que les femmes tunisiennes, les plus libres et les plus cultivées du monde arabo musulman, ne permettront jamais, à présent, qu'un «barbu» les oblige à se voiler la face et à rester à la maison. Et, dans le monde moderne : ce que femme veut.....
Leila Trabelsi

L'histoire de la Tunisie se fait à travers les femmes : la légendaire Kahéna, la Trabelsi dont le comportement a réussi à faire que les Tunisiens se révoltent (et il en fallait des prévarications pour parvenir à faire qu'ils se bougent) et aujourd'hui l'ensemble de toutes ses femmes.

Le rapprochement avec Israël n'est qu'une question de temps, de logique et de niveau culturel.

1 commentaire:

Marie-Gabrielle LAUNAY a dit…

Je suis d'accord sur l'analyse historique et le problème 'Trabelsi ' mais j'ai des amis tunisiens , enfin amis , je ne sais plus , qui sont dans les années 70 , et qui sont trés antisionistes !!