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vendredi 2 novembre 2018

En Israël, l'insulte suprême est celle de gauchiste




EN ISRAËL, L’INSULTE SUPRÊME EST CELLE DE GAUCHISTE

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps
          
David ben Gourion

          L’inculture politique des Juifs francophones est poussée actuellement à son paroxysme. Ils ont été contaminés par la nouvelle maladie consistant à traiter de gauchistes ceux qui ne pensent pas comme eux. Tous ceux qui ne se prosternent pas devant les nationalistes juifs ou devant les militants du Likoud sont systématiquement traités de gauchistes, dans une sorte d’insulte suprême et dans un déni d’arguments sérieux. On sait que, sous l’impulsion de gourous messianiques, la communauté francophone vire à l’extrême dans une sorte de folie presque mystique. Les nouveaux venus à la religion, qui ignoraient souvent tout de la religion en France et qui ont été embrigadés en Israël, veulent toujours faire plus qu’il n’est requis et appliquent les préceptes au petit doigt mouillé tant leurs connaissances talmudiques ou halakhiques sont primaires.


Rupture laïcs-religieux

Naguère l’éducation fasciste formatait les esprits pour générer une uniformité lamentable en broyant les cerveaux d'une jeunesse naïve et crédule. A présent, sous prétexte qu’ils portent une kippa, ils acceptent de se dessaisir de leur libre arbitre pour appliquer à la lettre les préceptes imposés par leur maître qui devient leur Dieu sur terre. Ils perdent leur réflexion personnelle et renoncent à leur libre arbitre car tout est déjà écrit pour se borner à suivre la masse, de manière uniforme, dans une sorte d’asservissement moral librement consenti.
Leur vocabulaire étant limité, ils ânonnent ce qu’ils ont entendu, à savoir que le malheur en Israël vient des gauchistes juifs. Il faut bien trouver des boucs émissaires et des cibles faciles pour camoufler une doctrine politique qui mène droit dans le mur. Ils utilisent parfois des termes sans en connaître le véritable sens, sans en mesurer la portée et surtout sans se référer à l’histoire. Ceux qui n’approuvent pas Netanyahou ou Bennett sont de dangereux gauchistes, traîtres au pays.  

Trotsky

Ils ignorent que le véritable gauchisme a été défini et dénoncé en 1920 par Lénine dans la «Maladie infantile du communisme» comme une déviation de gauche du marxisme ; le terme gauchisme a connu une nouvelle jeunesse en France après les événements de mai 1968. Le communiste Georges Marchais avait dénoncé en 1968 «les faux révolutionnaires à démasquer, les groupuscules gauchistes particulièrement actifs parmi les étudiants» faisant alors allusion aux Maoïstes, aux Jeunesses communistes révolutionnaires et aux Trotskistes. Le substantif de gauchiste, dépréciatif à l'origine, sert depuis lors à désigner un certain nombre de formations d'extrême-gauche, véritablement antisionistes, voire antisémites.
Leader Meretz
  
            Le contre-sens des nationalistes juifs est donc total et volontaire. En Israël la gauche est sioniste, que ce soit le parti travailliste qui dévie de plus en plus au centre, ou bien Meretz, qui se considère comme la vraie gauche historique. A la rigueur le parti communiste Hadash et ses trois députés peuvent être qualifiés de gauchistes à l’image en France des Écologistes, de la France Insoumise et des Communistes qui eux sont les tenants d’une position véritablement extrémiste. Cette terminologie peut donc difficilement s’appliquer aux Juifs d’Israël qui n'ont rien de commun avec les gauchistes de France. Elle n’est pas une injure mais elle fausse le débat en le ramenant à sa plus simple expression.

            On feint d’ignorer que la Gauche et la Droite en Israël se rejoignent sans hésitation sur le plan sécuritaire, dans un consensus accepté ; les discours des uns et des autres, dans ce domaine, ne montrent aucun clivage. La défense d’Israël n’est pas négociable et la sécurité de nos soldats, nos enfants, prime sur toute autre préoccupation politique. Nul n’a cherché à connaître la couleur politique d’un soldat tombé au combat ; il a défendu son pays au nom des seules couleurs bleu et blanc. Or il faut enfin se rendre à l’évidence qu’Israël est plus que jamais en danger, aujourd’hui plus que de coutume, et que ces querelles de clochers deviennent indécentes car il n’existe pas en Israël de «juif gauchiste » qui mise sur la destruction du pays.
          En revanche, il est vrai que la Gauche et la Droite se distinguent sur trois plans bien déterminés et il n’y a aucune honte à cette attitude démocratique : l’économie, la solution du conflit israélo-palestinien et la laïcité. Le peuple juif est divers et sa diversité fait sa force et garantit son avenir. Il faut admettre en Israël toutes les sensibilités sans vouer systématiquement aux gémonies ceux qui pensent autrement. Être de gauche ne doit pas être assimilé à une tare.
Distribution de vivres aux démunis

Si sur le plan économique, être pour un partage équitable des richesses du pays est une tare gauchiste alors nombreux sont ceux qui se revendiquent ainsi. Il ne s’agit pas, comme au temps de l’ère communiste, d’uniformiser la société mais de rémunérer de manière décente ceux qui participent à l’élévation du niveau de vie de la société. On peut être riche et de gauche, ce n’est pas incompatible. Mais une politique de gauche dans un gouvernement ne doit jamais laisser sur le bas-côté des pans entiers d’une population défavorisée, près de deux millions de personnes en Israël. Et pourtant la misère est visible, pas loin de nous, dans les grandes villes et pas seulement dans les ghettos des villes de développement.
Si en raison du coût excessif de la vie, être gauchiste c’est se plaindre que des couples qui travaillent ne parviennent plus à financer leurs fins de mois et ont recours au crédit à longueur de vie, alors les gauchistes sont nombreux. Les jeunes ne peuvent plus songer à un logement décent sans être systématiquement poussés à vivre dans les territoires pour satisfaire le rêve idéologique de certains dirigeants ou pour réaliser la stratégie politique de l’implantation à outrance de Juifs au-delà de la ligne verte.
David Harari, prix d'israël

          Si soulever le cas des enfants qui sont les principales victimes de cet égoïsme ambiant, qui fait que les associations d’entraide vivent de mendicité à défaut d’aides gouvernementales, alors les gauchistes peuvent être pointés du doigt. Effectivement la Gauche cherche à agir. Le grand prix d’Israël et père des drones, David Harari, qui consacre son énergie et sa retraite à cette jeunesse défavorisée, aurait bien voulu qu’elle entre dans les préoccupations du gouvernement et non pas des rabbins ou des donateurs internationaux. Nos jeunes, qui seront ensuite ceux qui défendront nos frontières, doivent être à l'abri du besoin. Selon ces critères, Harari est un gauchiste et il serait fier de se l'entendre dire.
Si c’est être gauchiste que de lutter principalement contre l'oppression économique, alors toute la classe moyenne est gauchiste parce qu’elle cherche généralement à donner un pouvoir fort à l'État au niveau économique, au détriment du secteur privé. Le but étant la recherche d'égalité. Il n’est pas antidémocratique de s’opposer à l’ultra-libéralisme actuel d’un gouvernement qui limite l’accès à l’Université par manque de budget et qui impose une vie de misère à ceux qui touchent des salaires bas. Et pourtant Israël est riche, plus riche qu’il ne l’était hier sans le gaz et sans le hightech. Le citoyen est en droit de demander l'usage qui est fait de l'exploitation du gaz. L’argument du nécessaire budget de défense ne tient pas car de tout temps l’armée a été pourvue du matériel pour sa défense, hier les Mirage et aujourd’hui les F-35. Il faut prendre le temps d’analyser les chiffres et d’aller au contact de ceux qui souffrent.

Le conflit palestinien est effectivement un point de friction fondamental entre la Droite et la Gauche. La Gauche veut la séparation, milite pour un État palestinien indépendant qui permettra de garder l’identité juive d’Israël, qui diminuera les frictions entre Juifs et Arabes et qui rehaussera le prestige d’Israël auprès des instances internationales et de nos alliés pour ne pas être contraint de s’agenouiller devant des dictateurs, toujours prompts à accepter nos relations. Un État binational, selon les préceptes de la droite nationaliste, est un déni du sionisme tel que l’avaient conçu les dirigeants juifs historiques. Même Avigdor Lieberman, qui n'est pas suspect de gauchisme, a évolué et a présenté son plan de séparation.
Plan Lieberman

L’avenir des Palestiniens n’est pas au sein d’un État juif en tant que minorité aux droits limités tandis que les Juifs n’ont pas vocation à coloniser un autre peuple. La volonté des nationalistes de donner à la terre un sens religieux est une interprétation douteuse des textes. Il existe encore beaucoup de terres en Galilée, au Néguev et même au centre du pays qui attendent d’être occupées, au moins pour modifier l’équilibre de la majorité arabe de ces régions. Ce n’est pas un crime de choisir la paix ou le divorce plutôt que les vieilles pierres qui, par entêtement, ne serviront finalement qu’à recouvrir de nouvelles tombes juives.
          La Gauche suit en cela les préceptes du fondateur de l’État juif, David Ben Gourion, un ultra gauchiste selon la terminologie actuelle, qui avait déclaré en 1968 : «à choisir entre les territoires et la paix, je préfère la paix». Alors les incultes politiques en Israël pensent intimider ou culpabiliser ceux qui ne choisissent pas la voie du messianisme et qui prônent la laïcité. Ils devraient au préalable mettre à jour leur tablettes avant d’utiliser bêtement une dialectique erronée. Ils mettent en danger la stabilité du pays en traitant de gauchistes les responsables du Mossad et du Shabak, les deux organismes sur lesquels se fonde toute la sécurité du pays, sous prétexte qu’ils osent parler de paix avec les Palestiniens.
Le sionisme n’entre pas dans les seules prérogatives d’un clan. Les citoyens de gauche sont des sionistes par définition, puisqu’ils ont choisi de venir vivre en Israël alors qu’ils avaient une vie établie en Diaspora. Ils s’inspirent des dirigeants historiques comme Ben Gourion ou Golda Meir ou Rabin, qui ont créé le pays alors que, historiquement, les Orthodoxes juifs les condamnaient et les combattaient. Chacun doit pouvoir pratiquer ou non la religion sans être mis à l'index car nul ne détient la vérité. Le Livre sacré doit être l’apanage des fidèles de la synagogue, et non pas des députés de la Knesset, et ne doit pas être un justificatif anachronique aux déviations imposées par les gourous.

Les attaques systématiques contre les «gauchistes» sur les réseaux sociaux sont tristes et stériles car elles ne pourront pas influer sur les choix personnels de ceux qui refusent le chemin vers l’anachronisme, vers le Moyen-âge. Les nationalistes doivent changer de logiciel et de vocabulaire s’ils veulent à la rigueur être entendus. La vulgarité, l’insulte, la mise en accusation et le vocabulaire ordurier à l’égard de ceux qui pensent différemment dénotent une argumentation pauvre, une inculture politique totale et une prétention de détenir seuls la vérité. À force de marteler des poncifs, au lieu d’un argumentaire politique, ils diffusent une haine qui brise la société israélienne.
Destruction de Jérusalem

Ceux qui croient connaître les textes, en remontant au temps de la destruction du Temple de Jérusalem, devraient savoir que la guerre des Juifs a toujours mené au drame. La guerre civile avait fait rage entre les différentes factions, les Pharisiens et les membres du Sanhédrin, partisans d'un compromis avec les Romains et les Zélotes eux-mêmes divisés entre Jean de Gischala et Simon bar Giora. Ces batailles intestines ont affaibli considérablement les Juifs qui n’ont pu présenter un front uni contre les Romains. C’est ainsi qu’après un siège meurtrier, le Temple puis toute la ville de Jérusalem ont été détruits par les Romains. Il ne s’agit pas de faire un cours d’Histoire mais de rappeler qu’Israël doit rester au-dessus de toute querelle, doit rester uni, sinon le pays ne sera pas détruit par les Arabes ou les Iraniens mais par les Juifs eux-mêmes.

13 commentaires:

Albert LEZMY a dit…

Excellent article et tellement vrai !
C’est ainsi qu’ayant pratiquement toujours voté à droite, adepte d’une économie libérale je me suis retrouvé être devenu, par la seule grâce du saint esprit, avec l’aide d’El Al qui m’a transporté en terre sainte, pour un prix n’ayant rien de socialiste, un sale gauchiste de la pire espèce

Arie WOLFF a dit…

Un article que j'ai lu avec délectation.
Merci Jacques !

Jacques OSMAN a dit…

Excellent article! Juste une réserve: j'ai lu pire que gauchiste; j'ai lu gauchiasse. À vous dégoûter de faire partie du même peuple.

Daniel L. LEVY a dit…

La Gauche israélienne a tout faux depuis des décennies, et mérite entièrement le mépris qui lui est voué! Après avoir lâché la classe ouvrière et avoir adopté les thèses asiniennes du libéralisme bourgeois zéropéen ainsi qu'un palestinisme béant causé par leur incapacité structurelle à écouter et à lire ce qui se dit (sur eux!) en Arabe, ils ont démissionné de toute velléité de pensée politique et ne sont plus guère capables que d'aboyer leurs slogans éculés! L'incurie de la Gauche et son inéligibilité est la menace principale qui pèse sur la Démocratie d’Israël, en rendant l'alternance impossible!
Heureusement qu'il reste quelques îlots d'une Droite modérée et démocrate, qui sont à la rigueur votables-pour en attendant la résurrection d'une Gauche travailliste qui s'adresse aux vraies questions tout en reconnaissant l'Ennemi, et laisse un chouïa de coté, les problèmes imaginaires des LGBT et des féminisses dont le Peuple n'a franchement rien à foot'rr!

sara gabbai a dit…

Merci infiniment pour cette excellente mise au point, qui mérite d'être amplement diffusée. Mais il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, malheureusement. Les israéliens semblent anesthésiés, ou tétanisés à l'idée même d'une réflexion autonome. Que s'est-il passé pour en arriver à cette fermeture de l'esprit??

Johnny Claude GERMON a dit…

La pauvreté en Israël est visible cet choquante , le libéralisme de ce gouvernement est révoltant . Les accords entre les 10 familles les plus riches qui ont un monopole sur tout sont une abomination . Il est temps de faire plus de social , et que les associations multiples soient plus aidées par le gouvernement au lieu d attendre les aumônes de la diaspora

Gilbert BRAMI a dit…

La gauche et l'extrême gauche a perdu le sens des réalités. Les discours et leurs programmes annoncent la liquidation de l'Etat nation Juif-Israël -

Ce n'est pas s'alignant sur les les chefs cisjordaniens qu'ils pourront se faire élire par le peuple !

Il est vrai que les tenants du judaïsme orthodoxe ont un comportement irréaliste et anti-Torah - Plusieurs anciens grands rabbins écrivent ou l'annoncent dans lerus discours : "Le judaime orthodoxe doit évoluer oudisparaitre !"

En imposant le matriarcat qui n' aucune réalité religieuse dans notre écritures saintes ni dans nos prières - Ils émasculent l'homme et fusillent notre démographie !

Les rabbins font plus confience aux écrits d'un scribe qu'aux écrits des rouleaux de la Torah !

Gabriel Z-g a dit…

J’ai trouvé une partie extrêmement intéressante dans l’article.
Quand MR Jacques Benillouche dit : « En revanche, il est vrai que la Gauche et la Droite se distinguent sur trois plans bien déterminés et il n’y a aucune honte à cette attitude démocratique : l’économie, la solution du conflit israélo-palestinien et la laïcité. »

Je me suis donc poser la question concernant ces 3 points cités pour me positionner sur l’échiquier politique israélien et c’est ma fois un exercice fort intéressant.

Toujours pas trouver chaussure à mon pied ceci dit...

Véronique Allouche a dit…

Bien sûr Jacques Israël se droitise à l’excès, notamment chez les francophones. Au-delà d’Israël c’est un courant majoritaire qui se dessine ici ou là. En cause la mondialisation qui influe sur la perte d’identité, la perte supposée des valeurs que beaucoup croyaient établies une fois pour toutes. Ces repères de vie que l’on pensait intemporels se sont envolés avec l’ouverture des frontières par la mobilité des populations. La déroute des esprits devant ces changements a un dénominateur commun : la peur de l’intrusion, physique ou morale. L’Amérique de Trump veut changer sa constitution en remplaçant la loi du sol par la loi du sang, imitant ainsi l’Allemagne nazie.
Tout ce qui est excessif est dérisoire jusqu’au jour où le dérisoire pourra mener à l’excès.
Je compte sur la sagesse de quelques-uns pour que ces dérives n’aient pas lieu, ni en Israël ni ailleurs.
Bien à toi.

andre a dit…

Qui refuserait une société plus juste avec moins d’écarts entre les revenus des différentes couches de la population ? Qui refuserait de mettre au pas les ententes secrètes des fournisseurs et des gros distributeurs , de détruire les monopoles et les oligopoles ?
Qui ne souhaiterait pas des aides sociales plus conséquentes pour tous ceux qui ne peuvent pas s’en passer ?
La plus grande injustice au monde, c’est le chômage qui avilit et détruit les faibles et même les courageux. .La droite au pouvoir est arrivée à augmenter le PIB et à réduire d’une manière significative le taux de chômage . Si la gauche revenait au pouvoir , pourrait elle faire mieux, faire aussi bien ? Chacun sait bien que la réponse est non : seul le libéralisme peut augmenter la richesse et créer des emplois . Bien sûr le système est cruel : le capitalisme peut- il durer ? Non , répondait Scumpeter qui avait conscience de la dureté engendrée !
Quant à négocier avec les palestiniens, bien sûr que oui ! Mais veulent- Ils négocier ou seulement avancer pour tout reprendre plus tard ?
Gauchistes n ‘est pas une insulte ! Les gens ne savent pas comment nommer ceux qui sont à gauche et utilisent le mot . Plus grave est de qualifier d’extrême Droite tout ce qui n’est pas à gauche !
André Mamou Tribune Juive

Olivier Smadja a dit…

D'accord avec notre ami Jacques, sauf sur un passage : "...Hadash et ses trois députés peuvent être qualifiés de gauchistes à l’image en France des Écologistes, de la France Insoumise et des Communistes qui eux sont les tenants d’une position véritablement extrémiste..."
On ne peut pas classer le PCF ou les écolos à l'extrėme gauche, ils sont une représentation de la Gauche française.
Par contre, LFI est à l'extrėme gauche de l'échiquier democratique.
Et encore plus à gauche il y a les mouvements maoistem ou trotskistes, etc.

claude allouche a dit…

Francophone=sefarade.

En 1977, Begin a instaure au Likoud un systeme democratique d'election
au sein du parti qui a donne aux sefarades la possibilite, pour la premiere fois,
de mieux faire entendre leur voix dans la vie politique natinale d'Israel.
Une reforme que le parti travailliste mettra 15 ans a imiter.du temps de Begin
des progres en matiere de logement,education,sante,et investissements industriels
dans les villes de developement
peuples de sefarades.une importante contribution
a la nation,produisant de jeunes officiers,de jeunes maires,de jeunes membres de la knesseth,
des minisres,etc..etc...
Ariel sharon: Biografie.

Anonyme a dit…

Il y a aussi - beaucoup- d’israéliens francophones qui ne parlent ni ne pensent cela - n’hésitez pas à les rencontrer.
Il y a beaucoup d’Israeliens tout court qui pensent comme cela. Ne faites pas des Israéliens francophones les nervis d’une radicalisation peu glorieuse. Benett est francophone? Mme Shaked, Mme Regev ? Vous allez verser dans l’approximation, l’injustice. Vous valez mieux que ça.