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dimanche 20 octobre 2013

EXPULSIONS : UN CAS QUI CACHE LA FORÊT Par Jean SMIA



EXPULSIONS : UN CAS QUI CACHE LA FORÊT

Par Jean SMIA 
copyright © Temps et Contretemps


Jusqu'à présent, pour tout un chacun, un expulsé était une entité abstraite: une silhouette sans âme. Aucune empathie possible car jamais aucune image ni aucun reportage sur les méthodes d'expulsions, dans un aéroport ou dans une gare. 




Des êtres humains



Or il s'agit bien d'humains enchaînés et bâillonnés qui se débattent, hurlent et pleurent pour ne pas monter dans un avion et que des policiers français fixent aux sièges et dissimulent aux autres passagers. On sait que certains pilotes avaient refusé ce type de passagers. Je ne serais pas autrement surpris qu'à l'instar des condamnés à mort, on ne leur aurait pas, au préalable, fait absorber drogues et tranquillisants, à ces expulsés.

Dans ce flou de procédure et de coercition que représente cet acte, il ne serait pas autrement surprenant, non plus, que l'on choisisse d'aller vers le plus facile, donc vers le plus docile : ceux qui donnent leur adresse aux autorités, qui se soumettent aux formalités afin d'officialiser leur présence, et qui tentent de s'intégrer par les études ou le travail au détriment de ceux qui choisissent de vivre dans la clandestinité et de subsister par des malversations. 


La double peine
Tribunal correctionnel


Étant donné que des condamnés de droit commun, en situation irrégulière, ne sont plus automatiquement expulsables, car il s'agirait d'une double peine, il devient plus aisé d'expulser ceux qui ne sont pas condamnés. Ce qui fait que l'on expulse ceux qui mériteraient peut être de rester, et que l'on garde ceux qu'il serait préférable de voir ailleurs.

Quant aux conditions et formalités d'admissibilité des étrangers à venir séjourner, travailler et vivre chez nous, par-delà toute idée polémique, il me semble qu'elles demandent à être repensées. Car non seulement elles ne satisfont pas les Français, mais elles ne permettent pas de discerner ceux qui ont la volonté sincère de s’intégrer à notre société.

3 commentaires:

Marianne ARNAUD a dit…


Mais qui parle de "s'intégrer à notre société", monsieur Smia ?
Personne ne sait même plus ce que ce mot veut dire.
Pourquoi ne pas demander leur assimilation, tant que vous y êtes ?
Vous n'avez pas vu le traitement qui a été réservé à Alain Finkielkraut par les intellos de chez Taddéi, parce qu'il avait osé défendre l'identité française, l'intégration à l'histoire et à la culture de la France ?
On lui a bien fait comprendre que le monde avait changé, qu'on n'était plus dans la France d'Amélie Poulain, il faut se le tenir pour dit.

Très cordialement.

AMMONRUSQ a dit…

Beaucoup de commentaires dans les médias et au final une famille pas trés recommendable au regard de l'histoire de cette dernière.

Il y a deux siècles ma famille est arriver d'Egypte, c'était de juifs et nous nous sommes intégrer au point que je suis le seul à être retourner à ma religion. Mais pour autant je ne suis pas assimillé au sens ou on le comprend aujourd'hui, je suis Français mais je ne reni pas ma culture originelle !

Jacques BENILLOUCHE a dit…

Ouf ! Je croyais que j’étais le seul dans la ligne de mire de Shlomo qui se cache derrière son pseudo mais je constate qu’il est systématiquement toujours négatif quel que soient les articles et les chroniqueurs.

En fait il devrait nous montrer ses capacités d’écriture en nous adressant enfin un article qui aurait au moins ses faveurs et qui prouverait l’étendue de son expertise que nous n’avons pas.

Ce serait un plaisir de le publier.