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mardi 30 octobre 2018

L'antisémitisme n'est pas qu'islamiste




L’ANTISÉMITISME N’EST PAS QU’ISLAMISTE


Par Jacques BENILLOUCHE
Copyright ©  Temps et Contretemps
            
Synagogue de Pittsburgh

          A force de cibler les islamistes, on a occulté l’antisémitisme virulent et ancestral des groupes d’extrême-droite qui ont toujours prospéré en se camouflant aujourd'hui derrière l’antisionisme. Tous les pays d’Europe, la France en particulier, n’ont jamais été à l’abri de groupes qui agissaient sous prétexte de soutenir les Palestiniens. Certains articles antisémites continuent à être repris régulièrement sur les sites d’extrême-droite en prétendant uniquement fustiger la politique israélienne. L'attentat de Pittsburgh est bien l'oeuvre d'un antisémite chrétien.




Il n’y a pas de nouvel antisémitisme, c’est le même qui prend ses quartiers d’hiver pour réapparaître plus sournoisement à travers la critique du sionisme, de la politique israélienne et qui se pare de la défense du droit international au sein du mouvement BDS. Il est vrai qu’il se distingue de l’antisémitisme traditionnel fondé sur la haine du Juif, sur le principe que les Juifs sont une race inférieure, sur l’idée qu’ils sont à l’origine d’un complot juif mondial qui permet le contrôle économique du capitalisme. Mais les antisémites historiques ont été de tout temps issus de l’extrême-droite politique même s'ils sont à présent rejoints par l’extrême gauche raciste qui n’a pas démérité dans ce domaine et par les islamistes sanguinaires. 



            Alors de nouvelles déductions sont établies ; puisque l’antisémitisme est la haine du Juif et qu’être juif c’est être sioniste donc il est facile d'être antisémite quand on est antisioniste. Et là est l’erreur de croire que tous les Juifs sont sionistes car la judéité n’établit pas forcément un lien avec l’État d’Israël. Beaucoup de Juifs ne s’identifient pas avec Israël pour des raisons qui leur sont propres et il faut noter que le sionisme n’était pas à l’origine une émanation religieuse mais issu d’idéologies nationalistes, voire marxistes. Les religieux, au début opposés à la création d’un État juif, l’ont rejoint tardivement.  


Richard Spencer

            Les Américains sont des spécialistes du paradoxe qui permet d’être à la fois sioniste et antisémite. Ainsi, le leader des ultra-conservateurs, Richard Spencer, se déclare comme un sioniste blanc : «empli d’un sentiment national et identitaire, et compte tenu de l’histoire et des épreuves du peuple Juif, vous devriez respecter quelqu’un comme moi, qui éprouve des sentiments d’appartenance identiques en tant que blanc. Je veux que nous ayons une patrie sûre pour nous et rien que pour nous. Juste comme vous voulez une patrie sûre pour Israël». Mais cela ne l’empêche pas d’affirmer par ailleurs que «les Juifs sont largement surreprésentés dans ce que l’on peut appeler l’establishment».

Il en est de même dans les pays européens. Gianfranco Fini de l’Alliance nationale italienne et Geert Wilders, leader du parti de la liberté néerlandais, sont admiratifs du sionisme et de l’ethnocratie «blanche» de l’État d’Israël, souvent parce qu’ils cassent de l’Arabe, l’ennemi des Israéliens. Mais paradoxalement ils n’hésitent pas à défendre leurs idées antisémites tout à fait ordinaires pour eux. Leur raisonnement se tient quand ils soutiennent Israël mais pas les Juifs. Ils apprécient le pays qui est prétendument possédé par un groupe ethnique et ils s’inspirent pour cela des écrits de Shlomo Sand : «Cette dérogation profonde au principe sur lequel se fonde la démocratie moderne, et le maintien d’une ethnocratie sans frontières pratiquant une sévère discrimination à l’encontre d’une partie de ses citoyens, continuent de trouver leur justification dans le mythe de la nation éternelle, reconstituée pour se rassembler, un jour, sur la terre de ses ancêtres».
Migrants en Israël

Mais ces antisémites croient partager avec Israël l’islamophobie en oubliant que 20% des Israéliens sont musulmans ou druzes. Enfin, la politique stricte menée à l’égard des migrants noirs, qui ont traversé la frontière égyptienne, leur sert de modèle. Israël ne peut effectivement intégrer tous les migrants érythréens et soudanais entrés illégalement et les encourage à quitter le pays avec un petit pactole.
Alors, le sionisme et l’antisémitisme coïncident ou se chevauchent. Malgré une distinction pourtant claire, il est devenu admis que la critique d’Israël est une forme d’antisémitisme. On ne peut que condamner les discours de haine et les crimes contre les Juifs, observés aux Etats-Unis et l’antisémitisme des partis politiques européens d’extrême-droite. L’antisémitisme d’extrême-droite n’a jamais disparu et il est même alimenté par des officines juives sous couvert de défense d’Israël. Des soi-disant défenseurs juifs de la communauté française s’affichent aux côtés d’une extrême-droite qui n’a jamais caché ses relents d’antisémitisme mais que l’on apprécie pour son attitude anti-arabe. Sous prétexte d’entendre un discours pro-israélien à l’Assemblée nationale, on adoube des militants qui n’ont qu’une hâte, casser ensuite du Juif. 
rabbin Eliezer Melamed 

            Par ailleurs on ne peut négliger le mimétisme de l’extrême-droite israélienne, obnubilée par la haine de l’Arabe et qui donne le mauvais exemple. Comme le soulignait l’ancien ambassadeur israélien Arie Avidor : «Comment ne pas aborder dans ce contexte l’aveuglement de ceux, parmi nos leaders nationalistes politiques et religieux, tel le rabbin Eliezer Melamed, qui prônent une alliance objective avec une extrême-droite occidentale devenue, selon eux, moins antisémite». Ce rabbin messianique n’hésite pas à écrire : «certains partis de droite extrême ont connu un processus de changement. De nouveaux dirigeants sont apparus, qui récusent explicitement tout héritage nazi et raciste. Certains d’entre eux soutiennent publiquement l’État d’Israël. Ils ont exclu de leurs rangs, avec une gêne évidente, les néo-nazis et antisémites déclarés. Aujourd’hui, les mouvements de droite nationale comprennent mieux que les autres le problème islamiste». Il ne faut donc pas s’étonner que certains fassent fausse route en faisant mine d’ignorer l’antisémitisme qui a détruit des millions de Juifs en Europe.
Gilles-William Goldnadel se veut intransigeant avec l’islam radical mais il montre beaucoup d’indulgence avec la droite antisémite : «Je ne vois pas pourquoi Marine Le Pen et Monsieur Mélenchon ne seraient pas invités au dîner du CRIF alors que Monsieur Hamon l’est». En fait il a fait part de ses inquiétudes quant à ce qu'il juge être une «hémiplégie intellectuelle et morale d'une partie du CRIF, extrêmement sévère envers le Front National et extrêmement indulgente envers l'extrême gauche». Mais il ne se rend pas compte qu’il dédiabolise ainsi ceux qui se sentent des alliés d’Israël uniquement par opportunisme.
On ne cesse de parler du nouvel antisémitisme qui est issu de l'opposition au sionisme et à l'État d'Israël et émanant simultanément de l'extrême gauche, de l'extrême droite et de l'islam fondamentaliste. Mais tous ces extrêmes n'ont rien innové et ils n’hésitent pas à recycler les anciens préjugés antisémites, jadis axés sur la religion, comme le rejet du Christ par les Juifs déicides, ou sur une prétendue race juive. En s’appuyant sur la critique d’Israël, ils banalisent la signification de la haine du Juif. Cet antisémitisme est un nouveau phénomène regroupant une coalition de gauchistes bruyamment opposés à la politique d'Israël et d'antisémites d'extrême-droite, partisans de la destruction d'Israël, qui ont été rejoints par des millions de Musulmans qui ne cachent plus leur haine d'Israël et des Juifs en général.
Fidèles de Pittsburgh

Le terme de Juif semble banni du vocabulaire de certains dirigeants politiques comme s’il exprimait une injure ou un soutien inavoué à Israël. Ainsi le président français Macron a publié : «Tristesse et pensées pour celles et ceux qui sont tombés à Pittsburgh lors de la fusillade. Nous sommes avec le peuple américain, une nouvelle fois endeuillé». Il n’ose pas parler pas de Juifs pour ne pas choquer ses amis arabes alors que l’attentat visait ouvertement des fidèles juifs dans une synagogue. Pour lui, le terme de juif est banni. C’est à se demander s’il ne faudrait pas remettre à nouveau au goût du jour l’expression «d’Israélite» pour ne pas choquer. Le président français semble nous avoir entendu puisqu'il a fait une déclaration complémentaire du bout des lèvres : «Je condamne avec force cet acte odieux d’antisémitisme à Pittsburgh. Mes pensées pour les victimes et mon soutien à leurs proches».

9 commentaires:

Alain PRAUD a dit…

A propos de l'attentat antisémite de Pittsburgh, Macron a ostensiblement évité le mot "juifs". J'ai du mal à comprendre, comme Jacques Benillouche.

Chérif BOUDAAS a dit…

À la suite de la tragédie douloureuse de cibler et de tuer de nombreux juifs dans leur synagogue, je vous exprime ma grande tristesse et toute ma sympathie pour les familles des victimes. Je condamne fermement cet acte barbare. Nous prions pour que la paix prévale et vive en harmonie.

Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

Jacques B., d'emblée vous dites : "L'attentat de Pittsburgh est bien l'oeuvre d'un antisémite chrétien." Alors, d'emblée, je me permets de corriger et de dire, pour reprendre vos propos : "L'attentat de Pittsburgh est bien l'oeuvre d'un antisémite". "Chrétien" est un terme en trop ici car un Chrétien est quelqu'un qui respectent les commandements divins dont celui-ci : "Tu ne tueras pas". Jésus dit qu'on reconnaît l'arbre à son fruit. Le fruit ici : UN MEURTRIER. Or un meurtrier ne peut pas être Chrétien, même si ce meurtrier affirme l'être (!!!). Un Chrétien (ou Messianique) est quelqu'un qui a pour modèle Jésus, et suit son enseignement à commencer par le respect et la pratique des commandements divins...

En Israël l'IVG, c'est-à-dire l'avortement, qui est un meurtre par rapport à la loi divine, est légale. Donc, en vertu de cette législation contraire à la loi divine, contre la volonté de Dieu, contre Dieu tout simplement, nous est-il permis de dire : "Ces meurtres au moyen de l'IVG par Israël sont bien l'oeuvre d'un état juif athée" ?!

Compte tenu de vos termes employés pour qualifier d'entrée le tueur, c'est bien à cette conclusion que l'on doit parvenir tout naturellement pour Israël...

Véronique Allouche a dit…

@ingrid
Madame, je me permets de répondre à votre commentaire pour rectifier un point concernant Israël.
Si ce pays est un état juif, il n’est pas pour autant représenté par les seuls religieux mais par une multitude de courants allant de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, en passant par les partis traditionnels. Étant un état de droit, la démocratie a légiféré pour l’ IVG, ce qui n’en fait pas pour autant un pays athée car voyez-vous Madame, un juif athée ça n’existe pas.
Concernant la formule de Jacques Benillouche, elle n’est pas fausse dans le sens où le tueur est bien chrétien et le tort de ce dernier à été de mal interprété les Evangiles, comme tant d’autres chrétiens qui dévièrent le Texte Biblique pour assouvir leur haine des autres. Et principalement des juifs.

Sylvain.C.T a dit…

Juif, religion ou nation ?
Parmi les créateurs de l'état d'Israël, il y a bien eu quelques "juifs athés"
Si "juif athée" ça n'existe pas pour certains, est il interdit à un israélien d'être athée?
Ou alors l'état d’Israël est il religieux juif ? Comme la totalité des pays arabes religieux mais eux musulmans (sauf peut être la Tunisie).

Yaakov NEEMAN a dit…

Bonjour Jacques. Vous écrivez : "Les Américains sont des spécialistes du paradoxe qui permet d’être à la fois sioniste et antisémite." Heureusement pour nous, cette description de concerne qu'un nombre limité d'Américains. Plus précisément, certain courant (que j'espère minoritaire) au sein des Chrétiens messianiques. En bref, leur position est la suivante : il faut que tous les Juifs montent en Israël, car comme Israël est appelé être détruit à la fin des temps, on en aura fini avec eux. Et le Messie pourra alors se révéler, sans pouvoir être contesté par cette bande de chicaneurs qui tirent leurs arguments du Talmud, ouvrage satanique comme on sait !!!
Sympathique, n'est-ce pas ?

Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

A Sylvain et à Véronique : Voilà où on en arrive avec toutes ces étiquettes HUMAINES :

- relatives aux Juifs : religieux, athées, laïcs, républicains, orthodoxes, ultra-orthodoxes, libéraux, loubavitch, israéliens, bouddhistes (juifs-bouddhistes, eh oui ! j'en ai connus !), gays (eh oui ! j'ai appris que ça existait !), bref Juifs-xxx ETC. ;

- relatives aux Chrétiens : antisémites (ici étiquette de Jacques Benillouche), catholiques, protestants, luthériens, calvinistes, athées (! effectivement ils existent !), croyants-non-pratiquant, pratiquants-non-croyant, évangéliques, baptistes, pentecôtistes, darbistes, mennonites, témoins de Jéhovah, mormons, saints des derniers jours, nouveaux-apôtres, bref Chrétiens-xxx ETC.

C'est à y perdre son latin !

Alors, si l'homme se perd dans toutes ces obédiences, ou INTERPRETATIONS diverses des Ecritures par les uns et les autres, il existe cependant une étiquette qui fait sûrement la différence entre tous les Juifs de tous les bords et les rebords, et entre tous les Chrétiens de tous les bords, et les rebords, et entre TOUS ensemble : "Pécheurs" ou "Justes". En effet, voici ce que la Bible dit à ce sujet :

"C'est pourquoi, comme par un seul homme, Adam, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur TOUS les hommes parce que TOUS sont PECHEURS (...) Ainsi donc, comme par une seule offense (la désobéissance d'Adam) la condamnation a atteint TOUS les hommes (...) comme par la désobéissance d'un seul homme (Adam) TOUS ont été rendus PECHEURS, de même par l'obéissance d'un seul, le Messie Jésus, beaucoup seront rendus JUSTES par la foi en son acte de justice (sa mort à la croix) (...) car là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur." (Lettre de Saul-Paul aux Romains, chap. 5)

En clair : par rapport à ce passage biblique et l'oeuvre de Salut de Jésus, pour Dieu les seules étiquettes qu'il reconnaît sont : JUSTES (ou RACHETES ou encore SAUVES) par leur foi en l'oeuvre rédemptrice de Jésus, par opposition à PECHEURS (ou PERDUS), qui sont TOUS les autres...

Avraham NATAF a dit…

L'antisémitisme blanc qui se manifeste avec des meurtres ne justifie pas celui qui est pratique au nom de l' Islam et où les Juifs deviennent discrets ou même se cachent. Quand un pakistanais s'attaque à 2 vieux hassidim à Brooklyn dans une rage, après d'autres en France ou des petits juifs avec kippa sont agresses

Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

A Yaakov NEEMAN :
Permettez-moi de vous dire que des « Chrétiens messianiques », ça ne se dit pas. En effet, c’est un pléonasme puisque les mots « Chrétien » et « Messianique » ont la même signification  : « Oint », la différence résidant uniquement dans l’origine linguistique respective du terme « OINT » :

- grec : « Christ »,
- hébreu : « Messie »

Par conséquent lorsque vous dites « Chrétien MESSIANIQUE », en remplaçant le terme d’origine hébraïque par le même terme d’origine grecque, c’est en fait comme si vous disiez « Chrétien CHRETIEN». C’est impropre.

Vous devez donc sûrement confondre avec le terme « Juif Messianique », qui, quant à lui, existe effectivement et est proprement significatif. En effet, les Juifs messianiques sont des Juifs qui ont reconnu Jésus comme le Messie d’Israël et leur Sauveur. Par conséquent, pour faire la différence entre les non-Juifs et les Juifs qui croient en Jésus, ces Juifs-là se sont donnés l’étiquette de « Juifs messianiques », étiquette qui, elle, veut bien dire ce qu’elle dit. Une personne des nations qui a reconnu Jésus comme Sauveur et Messie d’Israël peut se dire « Chrétien » OU « Messianique » mais « Chrétien messianique » c’est parfaitement impropre. Mais bon, ça reste cependant des étiquettes humaines...

Par ailleurs, il n’existe dans l’enseignement de Jésus AUCUN ordre à inciter les Juifs du monde entier à monter en Israël. AUCUN. La montée en Israël se fait par la seule volonté de Juifs et de Juives à faire cette démarche. Mais AUCUN ordre, ou directive de Jésus à ce sujet. Je répète : AUCUN ! Par contre, lors de la Création d’Israël, cette montée puissante de l’ensemble des Juifs d’Europe, et aussi des autres pays parmi les nations résultait du SOUFFLE de l’ESPRIT DE DIEU, et correspondait à l’accomplissement de la prophétie d’Ezéchiel 37 au sujet du peuple d’Israël rappelé à la vie et ramené dans son pays, à partir de la vision de la vallée des ossements desséchés… Donc un « Chrétien », je précise « né de nouveau », OU un « Messianique », et même un « Juif Messianique » n’a pas à pousser un Juif à monter en IsraËL. La mission d’un « Chrétien » OU « Messianique », ou d’un « Juif Messianique » est de rendre témoignage de Jésus à tous les hommes, et d’annoncer le message du Salut en Jésus… C’est le commandement de Jésus, son ordre de mission à TOUS ses disciples, qu’ils soient Juifs ou qu’ils soient des nations…

Et pour finir : Non ! Israël ne sera pas détruit à la fin des temps. Mais oui ! Israël passera par un jugement divin qui durera 42 mois (voir Apocalypse 11, v. 2). Mais AUPARAVANT Dieu sera aussi intervenu parmi ceux qui se disent lui appartenir et pourtant le déshonorent (il s’agit du jugement de sa maison par « l’Enlèvement » – Voir Première Lettre biblique de Saul-Paul aux Thessaloniciens, chap. 4, v. 15 à 17)… Et APRES les 42 mois, ce sont les nations qui seront JUGEES en Israël (Apoc 19, v. 15 et suivants et Ezéchiel 39, v. 17…). Puis Jésus régnera mille ans sur la terre à partir de Jérusalem et après les mille ans, il y aura le JUGEMENT DERNIER (Apoc. 20, 11) et la DESTRUCTION de la terre, donc d’Israël, ce sera la FIN DU MONDE, mais Dieu aura crée une Nouvelle Terre avec de nouveaux cieux (Apoc. 21). Voici l’ordre des choses.