SLATE - FAUT-IL CONSTRUIRE UNE ÎLE ARTIFICIELLE POUR AGRANDIR GAZA ?
Par Jacques BENILLOUCHE
En
Israël coexistent deux écoles: celle de la guerre irréductible contre Gaza et
celle de l’optimisme consistant à envisager le moins pire avec le Hamas.
Le
cessez-le feu est intervenu assez rapidement à Gaza. Le Hamas et le djihad
islamique n’ont pas pu tirer un grand profit de la «marche du retour»,
manifestation organisée par les Palestiniens du 30 mars au 15 mai, au cours de
laquelle 113 manifestants ont été tués. Mais la confrontation a été
volontairement limitée et l’hypothèse d’une réoccupation de la bande de Gaza
par Israël est revenue sur la table. Il existe pourtant une solution
diplomatique.
La
dernière guerre n’était pas prévisible parce qu’elle a été imposée au Hamas par
son concurrent dans la région, le djihad islamique, armé et financé par l’Iran.
En effet, au début du mois de mai, les services de renseignement israéliens
avaient informé leur gouvernement que, face à de profondes divisions internes,
le Hamas était à la recherche d’une issue honorable pour résoudre la crise
économique désastreuse dans laquelle est plongée Gaza. Bien avant les
événements, le Hamas était demandeur d’un cessez-le-feu à long terme à Gaza
pour obtenir un assouplissement du blocus, l'approbation de projets
d'infrastructures et éventuellement un échange de prisonniers. Israël n’avait
pas donné suite.
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2 commentaires:
Comme quoi le terrorisme peut etre payant lorsqu'on dispose d'importants soutiens financiers et politiques.
Cher monsieur Benillouche,
Ayant tout de même compris qu'il s'agissait de "construire" et de "recherche d'une issue honorable pour résoudre la crise économique désastreuse dans laquelle est plongée Gaza", je me permets de rapporter ici l'extrait d'un article intitulé : "Un siècle entre sionistes et Arabes" publié par V.A. sur sa page HISTOIRE où après avoir rappelé que dans son roman d'anticipation "Altneuland", Theodor Herzl précise : les musulmans palestiniens seront des citoyens à part entière du nouvel État et participeront à une prospérité générale, Michel Gurfinkiel poursuit ainsi :
"En 1913, Daoud Barakat, rédacteur en chef du quotidien égyptien Al-Ahram, observe dans un éditorial : "Il est absolument indispensable qu'il y ait une entente entre sionistes et Arabes. Les sionistes sont nécessaires à la région : le capital qu'ils apporteront, leurs connaissances, leur intelligence et l'esprit industrieux qui les caractérise contribueront sans aucun doute à la régénération de la région.""
J'espère n'avoir pas fait un hors-sujet.
Très cordialement.
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