SLATE - TOUT LE MONDE SORT PERDANT DU CONFLIT
ISRAËL-HAMAS, SURTOUT LA PAIX
Par Jacques
BENILLOUCHE
Le
cessez-le-feu est toujours respecté mais de fortes divergences demeurent entre
les belligérants, qui sont de plus en proie à de fortes dissensions internes.
Avec le cessez-le-feu, les populations du sud
d’Israël ont réintégré leurs maisons, qu’elles avaient abandonnées durant les
tirs de missiles de Gaza. C’est la première fois dans l’histoire que des
Israéliens évacuaient des zones frontalières dangereuses, alors qu’ils ne l’ont
pas fait pendant les grandes guerres de 1967 et 1973, et même de 2006. Les
écoles des villes limitrophes de Gaza recevront normalement les élèves. Les
Palestiniens, de leur côté, mesurent l’étendue des destructions qui ont
annihilé des quartiers entiers de leurs villes.
Ces deux populations respirent enfin après un
mois difficile, qui les a vues souffrir à des degrés divers: plus de 2.100
morts côté palestinien, 65 côté israélien. Le cessez-le-feu est toujours
respecté mais nul n’est en mesure de prédire pour combien de temps encore, tant
les divergences existent entre les deux adversaires.
Quelques éléments optimistes peuvent être
soulevés, puisque le Hamas s’est engagé à ne plus lancer de missiles vers
Israël, qui a promis de ne plus riposter par des bombardements. Ces engagements
ont été pris pour une durée de un mois, au terme duquel de vraies négociations
devraient intervenir pour un arrêt définitif des combats. Mais le contenu de
l’accord de cessez-le-feu n'a pas été rendu public et les Israéliens craignent
que des clauses secrètes contraignantes y figurent.
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3 commentaires:
Votre ton est toujours différent - moins précis, par exemple Israël a connu 71 morts dûs à cette guerre et pas seulement 65, d'ailleurs 66 soldats, et plus emphatique - comme si les lecteurs de Slate devaient obligatoirement avoir plus de sentimentalisme que les lecteurs traditionnels de votre blog.
Il faut surtout inciter maintenant Netanyahou à parler sérieusement avec Abbas même s'il n'a pas confiance en lui - les faits ont prouvé qu'Abbas en effet est très retors, mais il a lui une stratégie : l'édification d'un Etat par la non-violence et la mise en difficulté d'Israël sur la scène internationale.
Mon chiffre ne concerne que la mort d'officiers et de soldats sans inclure les civils. Cela ferait 72 en tout.
@ Jabeau
Un journaliste rapporte des faits et analyse la situation. Ce n’est ni son rôle et encore moins sa fonction de conseiller quoi que ce soit au premier ministre d’Israël, démocratiquement élu, et encore moins de "l'inciter".
Il existe pour cela un parlement qui le contrôle.
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