LE BEST-OF DES ARTICLES LES PLUS LUS DU SITE, cliquer sur l'image pour lire l'article


 

mercredi 4 juin 2014

L'APOLOGIE DU MÉPRIS Par Jean SMIA



L'APOLOGIE DU MÉPRIS

Par Jean SMIA


copyright © Temps et Contretemps



Ainsi que les médias nous le ressassent sur toutes les chaînes télé : un pauvre garçon français a été amené, «à l'insu de son plein gré» à assassiner quatre personnes en Belgique. Nous savons tout de son nom, prénom, nous connaissons sa mère, son oncle, son gardien de prison, ses voyages, et chaque commentateur se pare de la tenue du sociologue suscitant l'empathie avec cette jeunesse à qui notre manque de soutien n'offre d'autres débouchés que celui de s’enrôler dans la création d'un État islamique d’Irak et d'Orient. Ou un truc comme ça.


Quatre morts juifs

Pour ces même médias, les quatre qui sont morts : c'est rien. C'est personne : quatre juifs. Ils n'ont pas de parents ni d'enfants en deuil ; ils n'ont pas de prénoms ni de noms, on se demande bien pourquoi ils étaient là, ceux-là. Il va falloir enquêter pour savoir s'il n'y a pas anguille sous roche. Car, ce n'est pas normal qu'ils soient toujours là, là où il y a des problèmes, ces gens-là. Il n'est pas certain que ce ne soit pas encore une manigance pour se victimiser.
Éric Zemmour a été viré de toutes les chaînes parce qu'il affirmait, il y déjà plusieurs années, que les recruteurs de l'islamisme sont les imams des prisons. Notre bon ministre de l'intérieur vient de convenir, avec l'accord de notre grande ministre de la justice, qu'il serait judicieux de contrôler l'origine et la formation de ces personnes. Il serait peut-être temps de prendre conscience qu'il existe une importante partie de cette jeunesse en déshérence dont la seule culture est le mépris et le rejet du «jambon-beurre».

Il serait peut-être temps d'appréhender comment ces enfants ont été élevés. Leur pauvreté n'est ni une raison ni un alibi :
- Afin d'éviter l'assimilation par des mariages mixtes, des parents ont diabolisé la liberté de vie de nos femmes qui se comportent exactement comme leurs sœurs ne doivent pas se comporter.
- Afin de valoriser leur culture d'origine, ils ont enjolivé à leurs enfants leur paradis originel. Comme par exemple la victoire militaire de l'Algérie sur la France.
- Afin de ne pas s'inférioriser par leur méconnaissance de la langue française et de leur niveau d'instruction, ils ont privilégié les coutumes du «bled»

Blanc non musulman

Merah

Lorsqu'on s'étonne que la sœur de Mohamed Merah soit partie avec ses quatre enfants, faire la guerre en Syrie, il suffit de voir et d'écouter parler la mère : Comment pouvez-vous imaginer que les enfants de cette femme puissent être différents ? Il serait miraculeux qu'ils puissent assimiler une autre façon de penser. Je ne blâme pas cette femme et je ne l'accuse pas non plus car elle a fait de son mieux et elle a fait ce qu'elle pensait être juste. Mais personne n'a jamais été là pour lui dire qu'elle se fourvoyait, certainement pas les services sociaux et encore moins l'imam ou celui qu'on lui a présenté comme imam.
Aujourd'hui, il semble que l'on commence à entendre les mots chantés par cette jeunesse : ils sont l’exact reflet de leur aversion et de leur mépris pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à du Blanc non musulman. Nique la France, éventre les flics. Ils se sont créé leur propre culture : une mode vestimentaire, une mode musicale, une danse, un business rentable, et lorsqu'ils ont besoin de vêtements, ils les chapardent dans les magasins, quant aux automobiles : il y en a plein les trottoirs.
Jeunes islamistes endoctrinés

Ils viennent se mêler de quoi, les jambons-beurre ? Pour faire perdurer un tel mépris, il ne suffit pas de se faire tromper par des apparences ou par des contre-vérités, il faut aussi qu'il soit constaté un comportement au quotidien méprisable et pour ça, nous avons, depuis plusieurs années, élu exactement ce qu'il leur fallait pour ne pas les forcer au respect.

Pendant ce temps, parmi ces jeunes perdus, il y en a certainement certains qui, insatisfaits de cette fange dans laquelle ils vivent, entendent un bon samaritain qui leur explique qu'ils ont la possibilité de construire un monde dans lequel «les derniers seront les premiers», alors, ils prennent un Kalach' et ils font n'importe quoi.

4 commentaires:

AMMONRUSQ a dit…

Ils ne sont pas les seuls a avoir eu une enfance difficile et sans argent,mais il fallait s'en sortir honnêtement par le travail et l'instruction.

Alors les excuses,je ne leurs en trouve pas,bien au contraire !

Djefbernier a dit…

Très beau billet, lisible et percutant, cela dit il est honnête de considérer qu'ils ont été plus pensés par leur époque qu'ils ne le pensent. Cette Kalach leur a été donnée, il ne l'ont littéralement pas prise. Quant à faire n'importe quoi j'ai plutôt l'impression d'une téléguidance. Si fait que des excuses il y en a tout un monde !

Jean a dit…

Bien d'accord avec vous sur bien des points , mais il me semble que les médias , pour la plupart , ont traité de ce drame de façon objective et même , ce qui est rare , avec une certaine empathie .

sylvieb a dit…

ben voyons !!!! pas d'amalgames qu'ils disent !!! le pauvre !!! "il n'avait pas de papa, il n'avait pas de maman", et dixit nos parlementaires " ce sont des enfants perdus...... pas d'amalgame.... ect ect tous cela sent bon "la collaboration" et la france Vichyssoise !!! en ces jours de commémoration de la guerre de la libération