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dimanche 6 décembre 2015

L'alyah des Juifs de France avec Caroline AMOUYAL



L’ALYAH DES JUIFS DE FRANCE



Jacques BENILLOUCHE
S’entretient avec la journaliste
Caroline AMOUYAL

          Cet entretien a pour but de donner objectivement les clefs pour la réussite d’une alyah. Les points suivants ont été abordés :
-  Alyah de conviction sioniste ou alyah de nécessité
- L’hébreu est un élément majeur pour une bonne intégration professionnelle d’où la nécessité d’investir plusieurs mois pour dominer la langue avec de préférence une formation dans son pays d’origine
- Le nouvel immigrant est confronté au problème de la reconnaissance de ses diplômes qui est moins un problème français qu’israélien. La responsabilité est strictement du ressort du gouvernement d’Israël à condition que les écoles et universités françaises constituent un dossier sur les programmes enseignés et sur le niveau des matières afin de faciliter la recherche de l'équivalence. 
Cliquer sur la suite pour voir la vidéo de l'entretien



          L'Agence juive doit adopter un langage de vérité, en dehors de toute propagande pour ne pas être confrontée à l'échec qui se traduit par un retour dans le pays d'origine. Les statistiques n'existent pas mais on évalue officieusement le nombre de retours à 30%. Il est vrai que 70% des Français restent et que leurs enfants seront ensuite de parfaits israéliens. 



6 commentaires:

Fernand COHEN-TANNOUDJI a dit…

Je partage a 95 % les propos de JB, sauf sur le point de la langue, le protectionnisme est une sauvegarde des postes en place par une caste qui ne permet pas aux olim francophones (souvent bien plus compétents) de se les faire prendre...seul un lobby francophone fort en charge de redistribuer aux olim des postes dans des entreprises publiques ou semi nationales ou des postes réserves dans les municipalites en proximite...permetra de resoudre ce probleme de fond, ....personne n'ose parler des % de la Yerida ( sortie d Israel dans les trois ans de l'alya)...et je serais ravi de les connaitre...quand aux Olim, je me tiens a leur disposition numero de tel en mp pour vous faire partager mon experience de 20 ans d'Israel, 20 ans de milouim combattant et 10 ans de Boing...F. Cohen-Tannoudji

David SILICE a dit…

Jacques : je suis d'accord avec votre analyse concernant le fait qu'une alya préparée en amont est une alya réussie. Une des choses les plus dures et de s'adapter à la mentalité israélienne qui n'est pas facile loin s'en faut. Là où je ne suis pas d'accord avec vous c'est, lors de l'introduction, vous dîtes que le gouvernement à tort d'inciter les juifs français à faire leur alya. Il est pourtant dans son rôle, d'autant plus que les juifs sont en danger de mort en France comme le démontrent les attentats anti-juifs de ces dernières années.

albert a dit…

pourquoi immigrer en Israël alors que netanyahou souhaite un état pour deux peuples?
pourquoi immigrer pour finir dans un mellah et avoir le statut de dhimmi?
netanyahou n'est pas à la hauteur. pour les Juifs de France c'est encore pire, tout le monde s'en fout. ( des diplômes, de l'expérience, ...)
je laisse Israël à ceux qui veulent le grand Israël, dont fait parti netanyahou. qu'ils se débrouillent avec les palestiniens, je n'irai pas habiter dans un mellah, le France est plus respectueuse de ses Juifs.

Véronique ALLOUCHE a dit…

@albert
.... Plus respectueuse de ses juifs?? La bande des Barbares, Merha, l'hyper- cacher en janvier et la liste est longue! L'état d'urgence oui.... à condition que les victimes touchent les français... les vrais!
Sans compter les prochaines présidentielles qui, si Le Pen passe ( et elle a ses chances compte-tenu du climat actuel en France) vous fera savourer des moments délicieux sous sa présidence.
Ne vous méprenez pas, la France oublie ses juifs depuis longtemps malgré les beaux discours.
Cordialement
Véronique Allouche

Anonyme a dit…

Enfin une vidéo qui nous dit la vérité. Je veux faire mon Alyah mais je veux avant connaitre le marché de l'emploi dans mon secteur, l'informatique, Je n'ai pas l'intention de partir sans savoir où je vais et l'idée qu'en informatique on trouve toujours du travail c'est bon pour les ignares car l'informatique est un domaine vaste où on peut vivre misérablement ou confortablement Mais voilà on a pas d'information, même avec l'AMI, plus d'un an avant alors que je suis qu'un tel projet se prépare 4 ou 5 ans mais cela n'existe pas et c'est dommage.

Georges Kabi a dit…

Pour faire son aliyah dans le but de rester en Israel, il faut la preparer, se renseigner sur place quels sont les jobs accessibles, combien coute un appartement (les prix depeendent de l'emplacement geographique, mais aussi de la superficie dudit habitat, si il est vide, si il appartient vraiment a son proprietaire (l'escroquerie est l'une des mamelles de L'Etat ces dernieress annees), voir comment on ouvre un compte en banque, verifier les taux d'interets et les srvices a payer, inspecter les ecoles ou les jardins d'enfants de visu et non avec des prosepectus, verifier le cout de l'education (elle est gratuite pour tous ceux qui paient). et surtout, savoir l'hebreu ou alors s'arranger pour vivre dans les ghettos francophones (Jerusalem, Netanya, Raanana et Ashdod). Le boulot depend de votre formation, de votre savoir, et surtout comment vendre ce savoir. Je connais des directeurs d'ecole analphabetes.
Dans certaines villes, de moins en moins il est vrai, l'origine ethnique (sd seulement de vous, mais de vos parents et grand-parents) est crucile.
Exemple (tout le monde peut verifier): Tiberiade est sous la coupe des Juifs originaires d'Irak, Afoula, d'origine iranienne, Tsfat et Akko tunisiens, Raanana et Rehovot yemenites, Ramat Gan irakien, Bne Brak ultra orthodoxes (ashkenazes de preference). Mais il y a des villes qui ont change, beaucoup meme. Il n'y a pas une seule agglomeration a dominante francaise, tout simplement parce que les Juifs francais sont une petite communaute, et aussi qu'ils sont tres individualistes. Or en Israel, il faut savoir se serrer les coudes, echanger les informations, aider les autres francophones, leur donner des tuyaux utiles.
Exemple: quand je travaillais dans l'import-export, je me suis tres vite retrouves face a des francophones et je rentre dans le reseau. Les services bancaires, les experts en douane, en assurances maritimes et aeriennes etaient tous francophones (pas forcement de France). J'arrivais a realiser des projets que mes concurrents n'y arrivaient pas.
Il existe des reaux francophones, il faut les trouver.