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dimanche 3 juillet 2022

La peste rouge, l'islamo-gauchisme

 

LA PESTE ROUGE, L’ISLAMO-GAUCHISME


Par Jacques BENILLOUCHE

Copyright © Temps et Contretemps

Leaders de la LFI

        La peste brune était le surnom donné au nazisme par analogie à la couleur des chemises des SA. Cette expression comparait le nazisme à une maladie contagieuse et infectieuse. Par extension, on l'utilisait pour désigner le néo-nazisme ou le fascisme contemporain. Cette peste était surtout représentée par l’extrême-droite. Mais aujourd’hui la peste rouge a fait surface et est encore plus dangereuse. Pendant de longs mois, les ennemis des Juifs et d’Israël, symbolisés par l’extrême-droite, ont été combattus sans relâche. Mais les islamogauchistes en ont profité pour prospérer sur le terreau de l’antisémitisme et de l’antisionisme. Le danger semblait lointain et l’on comptait sur l’intelligence des Français pour se positionner au-dessus de tous les dangers.





Mea culpa. Mélenchon s’est infiltré dans les interstices laissés par la démocratie. Aujourd’hui, il est devenu l’homme qui inquiète, lui et ses amis car il a réussi à absorber la gauche démocratique et même certains écologistes sincères. Ce n’est pas pour autant que le danger d’extrême-droite soit écarté. Un de leur gourou avait réussi à faire oublier le danger de son extrémiste après avoir bercé les naïfs avec son faux positionnement pro-israélien. Grâce à leurs missionnaires déguisés en conférenciers de luxe, les tenants de la droite extrême ont endormi le monde juif après s’être parés de la robe de bure pro-israélienne.

Mélenchon est aujourd’hui le danger suprême, comme l’était hier Jean-Marie Le Pen. Il est même plus dangereux car il s’est allié avec les ennemis irréductibles d’Israël, les islamistes radicaux. Aujourd’hui les Juifs doivent combattre sur deux fronts, la peste et le choléra, ces deux extrémismes qui n’ont de cesse de vouloir les éradiquer. Les uns détournent le regard sur les autres.

Marche contre l'islamophobie à Paris, le 10 novembre 2020


L’extrême-gauche, ou la gauche radicale, était une dénomination des années 1970, dans le sillage dans le sillage de mai 68, pour qualifier les groupes politiques situés à gauche du Parti communiste à savoir les anarchistes, les trotskistes, les léninistes et les internationalistes. Ils se distinguaient des communistes staliniens. L’alliance de l’extrême gauche avec les islamistes s’est faite progressivement. Une partie de la gauche a vu dans les événements du 11 Septembre un processus révolutionnaire, initié par l’islam. Les Forums sociaux européens en 2002 et 2003 ont encore rapproché des islamistes, représentés par Tariq Ramadan, et la gauche. Ainsi, José Bové, leader de la Confédération paysanne, déclarait espérer que des religieux «seraient capables d’élaborer une véritable théologie de la libération dans l’islam». Les protestations contre l’invasion de l’Irak par les États-Unis ont encore accéléré cette convergence dans les actions : la gauche était contre cette guerre parce qu’elle était «impérialiste», les islamistes parce qu’elle visait un pays islamique.

L’extrême-gauche fait preuve d’un pseudo-antiracisme. Elle occulte l’oppression des minorités non-musulmanes dhimmies dans les pays vivant sous la charia. Elle a oublié le génocide des Arméniens ; elle a oublié la pression permanente sur les Chrétiens d’Orient, sur les Coptes, les Nigérians, les Soudanais, tous ces peuples dhimmis coupables de n’avoir pas embrassé la «bonne» croyance ; elle a oublié l’exode des Juifs d’Orient, qui durent fuir leur pays à cause du rétablissement de la ségrégation selon la charia ; elle a oublié les attaques terroristes en Europe, inspirées d’une intolérance radicale envers les non-musulmans. L’extrême gauche passe l’éponge sur tout cela, et protège les islamistes de la réprobation publique.



Cette gauche radicale s’en prend avec violence à Israël, et manifeste pour les djihadistes qui déclarent vouloir massacrer tous les Juifs. Elle n’a pas apprécié qu’en 1948, les Juifs se soient affranchis de treize siècles de colonisation islamique et de vingt-huit ans d’occupation britannique. Malgré les vagues de colonisation de peuplement arabes et ottomanes, malgré les occupations, les massacres, la misère, les Juifs sont restés sans discontinuer sur cette terre depuis 3000 ans. Un modèle pour d’autres peuples ! Mais l’extrême gauche déroge à ses propres idéaux car cela convient bien sûr aux islamistes. Elle réalise la prouesse de formuler un antiracisme qui passe aux oubliettes les peuples victimes de crimes de masse, notamment les Noirs africains et les Juifs. Le 10 novembre 2020, elle a défilé avec les islamistes contre «l’islamophobie» dans les rues de Paris. Cette manifestation visait à faire passer la critique de l’islam pour du racisme, mais elle n’a dupé que ses militants et non les vrais défenseurs des Droits de l’Homme.

Rocard et ses jeunes socialistes


La gauche de Mélenchon n’a rien à voir avec la gauche de François Mitterrand, de Manuel Valls, de François Hollande, de Michel Rocard et de Bernard Cazeneuve, cette gauche démocrate et moderne. Elle est dangereuse pour les Juifs et pire, elle est dangereuse pour la France. Il ne faut pas se tromper d’ennemis. Certes Mélenchon ne sera pas premier ministre, mais sa capacité de nuisance sera extrême et il faut s’attendre à des jours sombres en France. La rue appartiendra aux islamo-gauchistes et les Juifs risquent d’être des victimes collatérales.  

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dans l’Art de la guerre, le premier devoir du stratège est de désigner avec précision l’ennemi pour motiver son armée.
Ainsi Henry IV haranguait ses troupes avant une bataille contre l’armée des Habsbourg :
Vous êtes Français. Je suis le Roy. Voilà l’ennemi !

Vlad l'Enfumeur