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mercredi 23 mars 2016

Des méthodes obsolètes contre les terroristes




DES MÉTHODES OBSOLÈTES CONTRE LES TERRORISTES

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps

            
Patrouille à Bruxelles

          Il est difficile de se réjouir lorsque d’autres pays qu’Israël subissent le feu des terroristes. Quelle que soit leur nationalité, les victimes civiles paient un lourd tribut à une cause qui n’est pas souvent la leur, à un conflit qui a pris racine loin de leurs frontières et à une haine tellement exacerbée qu’elle entraîne des jeunes intoxiqués et des femmes désespérées à s’immoler au nom d’une barbarie incompréhensible. Les images de couloirs de métro ou d’aéroport encombrés de blessés, de corps déchiquetés et de visages brûlés semblaient appartenir au monde irréel de cinéma alors que la réalité douloureuse s’imposait devant des esprits incrédules.


Les trois suspects de Bruxelles

            Il n’y a plus de sanctuaire pour les Occidentaux qui sont, jour après jour, touchés au cœur de leur chair. Israël a connu cette horreur mais on le montrait du doigt car on ne voulait voir que «l’oppression d’un peuple» en occultant l’idée que le pays cherchait simplement à défendre sa population. Subitement les consciences se réveillent pour faire comprendre au monde libre que la mort et le sang ne peuvent être des justifications à des revendications nationales politiques, si justifiées soient-elles, ou à des exactions subies par des peuples abandonnés.

Terrorisme sans frontières

Attentats de Paris


            Ces actes contre nature impliquent à présent tous les gouvernements car le terrorisme ignore les frontières. La France n’a pas été épargnée bien que ses services de sécurité aient déjoué à temps plusieurs projets d’attentats. La Belgique vient de montrer qu’elle n’était pas, elle non plus, à l’abri d’actes de folie. Toutes les images transmises par les medias rappellent à l’identique celles qui ont ensanglanté Moscou, Tel-Aviv, Jérusalem et Paris avec la même haine, la même inconscience et parfois la même impunité. Les bombes et les kamikazes poursuivent le même objectif : créer le trouble et la panique parmi une population civile désarmée et privilégier la lâcheté comme critère de réussite.
            Les démocraties prouvent leur impuissance parce qu’elles se laissent piéger. Mais parfois il faut se rendre à l’évidence que trop de démocratie tue la démocratie. A vouloir agir avec total respect de la loi face à des créatures inhumaines, on perd le sens de la réserve. Les réactions des Européens sont toujours sécuritaires, a posteriori, parce qu’ils ne se donnent pas le droit d’utiliser les mêmes méthodes et les mêmes armes que les terroristes. Parce que l’on craint de vouer aux gémonies toute une communauté, celle des musulmans, ils tentent d’ignorer que les tueurs recherchent surtout une légitimation idéologique à leurs actes, par un soutien en provenance du seul islamisme. Les terroristes instrumentalisent en fait leur religion en faisant croire qu’ils servent une cause cultuelle. L’alibi de la défense d’une religion en danger a été servi plusieurs fois à des gouvernements incrédules qui semblent tétanisés par tant de violence. Et dans ce concert de violence, les Musulmans se taisent ; qui ne dit mot consent.

Impuissance des démocraties

Terroristes yéménites

             Le terrorisme a changé de frontières mais on feint de l’ignorer. Les attentats ont pour but d’inciter les pays libres à réviser leur doctrine sur l’aide à certains pays alors qu’il faut s’opposer aux organisations terroristes islamistes en combattant les pays qui les soutiennent. En réarmant par exemple l’Iran, on encourage l’impunité et l’on donne à penser que la peur conditionne toutes les faiblesses. Ainsi le Yémen s’est substitué à l’Arabie saoudite pour devenir une base générale du terrorisme après avoir récupéré plusieurs anciens prisonniers de Guantanamo qui ont repris les armes après leur libération. Leur séjour en prison les a radicalisés plutôt que de les calmer. La Somalie, elle aussi, est devenue un terreau fertile pour un islamisme radical, pur et dur, capable de terroriser les opinions publiques internationales sur terre et sur mer. Et pendant ce temps l'Europe observe, passive.
            Ces attentats sanglants allongent la liste des victimes mais ils doivent susciter une prise de conscience des pays qui doivent s’allier contre la peste moderne du terrorisme. En cherchant à justifier une idéologie ou à excuser des actes inqualifiables, on accrédite l’idée d’une faiblesse et on encourage la réédition d’attentats qui ont pour seul but de marquer les esprits. Les problèmes politiques, les intérêts économiques et les questions d’idéologie doivent être remisés au profit de mesures adéquates pour éradiquer le mal. Les pays dits libres doivent s’unir pour agir et ne pas condamner Israël accusé de donner la mort de manière «intentionnelle».

Changement de tactique


Attaquer Daesh


          Les terroristes sont passés du stade artisanal au mode industriel en préparant avec soin leurs attentats. Ils ont démontré qu’ils n’étaient plus quelques loups solitaires dans une guerre asymétrique. Ils constituent véritablement une armée en mouvement qu’il faut dorénavant traiter comme telle. Pour preuve les attaques sanglantes bien préparées, coordonnées pour frapper simultanément en plusieurs endroits de Paris et de Bruxelles pour affoler les forces de l’ordre. 
           Ces tueurs froids ont certainement bénéficié d’un soutien de membres de la population qui leur ont apporté un soutien logistique : location de véhicules, stockage des armes de guerre, ceintures d’explosif, locaux de repli et d’entraînement. Ces organisations bien huilées mobilisent peu de terroristes pour assassiner un maximum de victimes. Elles ont en réserve de nombreux autres tueurs. À présent que le mode d’action a été rodé, d’autres opérations peuvent se renouveler là où on les attend le moins. Il faut les neutraliser avant qu'ils ne puissent agir comme Israël le fait avec les tueurs au couteau.
            Il s’agit véritablement d’opérations de commandos de guerre qui nous éclairent sur la capacité de Daesh à lancer des attaques massives dans n’importe quelle ville d’Europe. Ces tueurs froids ont démontré qu’ils étaient bien préparés et qu’ils pouvaient compter sur un soutien local logistique et matériel sans faille. Ils sont disciplinés comme tous les soldats d’une armée régulière mais surtout capables de ne pas flancher au dernier moment parce qu’ils savent que la mort les attend au bout du chemin. Leur suicide est une décision inébranlable et irrévocable.

            Les terroristes, d’origine maghrébine, de nationalité belge ou française, non issus de l’immigration clandestine, disposent de la citoyenneté avec tous les droits afférents. Il faut se rendre à l’évidence qu’il ne s’agit pas d’une poignée d’individuels agissant pour leur propre compte mais de terroristes faisant partie d’une organisation complexe avec des ramifications qui vont au-delà des frontières, d’une organisation capable de fournir des fonds, des armes et des passeports. La théorie du loup solitaire ne tient plus.
            La guerre est déclarée avec des djihadistes sans foi ni loi avec qui il faut cesser de se comporter en puriste du droit. Alors il faut d’abord nettoyer l’Europe de ses scories, de ses bataillons dormants qui n’attendaient que le signal pour agir. Une sorte de Bataille d’Alger doit être lancée, avec peut-être ses excès, mais avec tous les moyens militaires pour éradiquer les terroristes de nombreuses zones de non-droit. Il faut encercler les quartiers, fouiller appartement par appartement, cave par cave et tirer à vue sur tous les récalcitrants armés. La sécurité intérieure l’exige. Il ne faut plus faire preuve de faiblesse en minimisant sans cesse l’impact de la situation. Il ne s’agit pas d’un problème de droite ou de gauche mais d’une question de survie du système occidental. Les dirigeants européens ont compris que les terroristes ne ciblent plus uniquement les Juifs mais frappent les espaces publics, les restaurants, les stades et les salles de concert pour faire le maximum de victimes.
            Mais ces attentats risquent de pousser les Européens à modifier leur stratégie favorable aux migrants, qu’Israël a condamnée par qu’il s’agissait d’une porte ouverte vers l’inconnue. Les dirigeants européens s’ouvrent enfin au danger terroriste. Ils ont compris qu’il s’agit d’une lutte mondiale contre un fléau qui nécessite l'unité réelle des forces de l'ensemble de la communauté internationale. La thèse que «celui qui sème le Coran récolte le djihad» est dépassée.
Attentat de Bombay

            Les services de renseignements israéliens avaient lancé leur mise en garde. Depuis le raid commando commis par un groupe djihadiste à Bombay en 2008 durant lequel 166 personnes avaient trouvé la mort, les Occidentaux considéraient ces menaces comme des fausses alertes. Et pourtant, la vulnérabilité de l'Europe était clairement évidente puisque la guerre civile syrienne était à sa porte. Il était difficile de ne pas qualifier les djihadistes de Daesh comme des fous plus puissants que ceux d’Al-Qaeda. Les prétentions de l’État islamique à établir un califat ont été sous-estimées ainsi que son habileté à utiliser les medias au profit de sa cause. Il a réussi,  à travers des vidéos sanglantes, à exacerber un nouvel idéal chez les jeunes musulmans européens.

Bombes humaines




            On s’est peu étonné de la facilité avec laquelle des jeunes recrues ont obtenu des billets pour la Turquie afin de rejoindre le bastion de Daesh à Raqqa. Puis surtout de la facilité à retourner dans leurs foyers, après quelques années de formation brutale, pour devenir eux-aussi des formateurs ou des guerriers dormants.  Il est légitime de se poser des questions sur les lacunes des services de renseignements occidentaux et de la police. Et pourtant ces bombes humaines ne représentent que quelques centaines d’individus déterminés, fréquentant souvent des mosquées pour y enrôler des candidats au djihad parmi une population radicale.
            On veut aussi éviter les problèmes diplomatiques en ne pointant pas du doigt les pays, la Turquie par exemple, qui constituent la plate-forme financière de Daesh en écoulant son pétrole, ses phosphates et son coton  confisqués en Irak et en Syrie. Or la puissance de Daesh est dépendante de sa puissance financière. 
            On ignore encore le parcours des auteurs des attentats mais la coordination minutieuse et l'efficacité impitoyable de l'opération, donnent à penser qu’ils avaient reçu une formation dans un camp de Syrie ou du Yémen, pour ensuite bénéficier du soutien et de l’infrastructure de cellules organisées. Or rien n’a transpiré de cet énorme complot qui a pourtant nécessité repérages, simulations, locations de voiture, communications et transferts d’armes. Le 19 janvier 2015, notre article pointait du doigt la nécessité de moyens plus musclés contre les terroristes, suggéré par des experts sécuritaires israéliens. Les polices européennes doivent être autorisées à collecter les «bavardages» entre terroristes. Trop de droit tue le droit. D'ailleurs le ministre israélien de la Défense Yaalon a estimé que l'Europe devait placer les besoins de sécurité en priorité aux droits humains.
Métro de Bruxelles

            Il est vrai que les terroristes ont évolué sur le plan technologique. Ils savent à présent exploiter les techniques de cryptage des téléphones que l’on trouve librement dans les commerces. Mais les techniques exclusives du professeur israélien Ami Moyal de l’université d’Afeka, d’ailleurs utilisées par le NSA, ne semblent  pas être appliquées en Europe, les seules à contourner ces difficultés techniques. Un Patriot act à l'européenne devient indispensable. Plus de 500 djihadistes sont prêts à agir dès à présent sur le sol français. 
            L’Europe compte sur une solution à la guerre en Syrie et sur l’éradication du califat de Daesh pour mettre fin au terrorisme. Cela prendra du temps car beaucoup de pays trouvent leur intérêt dans ce conflit. Mais dans l’immédiat, la circulation des armes en Europe doit faire l’objet d’un contrôle européen afin d’empêcher l’approvisionnement des bandes organisées.  Une certaine panique s’empare à présent des citoyens dans les gares, les stades, les lieux de divertissement et les restaurants. Cela risque d’entraîner des conséquences économiques qui donneront l’impression aux terroristes d’avoir gagné, au moins dans ce combat spécifique. Tout dépendra de l’efficacité des services de renseignements qui devront prendre langue avec le Mossad au lieu de contrôler l’étiquetage des produits en provenance des implantations. Il est certain que seule la méthode forte paiera, tant contre les terroristes en Europe que contre les troupes de Daesh en Syrie. L’Europe doit changer ses méthodes et se débarrasser des éléments perturbateurs islamistes. Le temps presse.  

Lire les articles sur le professeur Moyal


9 commentaires:

Edmond Richter a dit…

si l'on veut mettre fin au terrorisme, alors il faut immediatement expurger l'islam de tout caractère raciste, antisémite et offensant pour le peuple juif et la légitimité du peuple d'Israël sur sa terre.
interdire d’enseigner la charia, le jihad, les hadiths, le wahhâbisme, le salafisme
interdire de diffuser toute littérature d’auteurs tels que :Rida-Al wahabb –Abdul -Ibn taymiya –Albama - Sayid kutb - les omeyades-liste non exhaustive.
reformer l’islam dans toutes les écoles d’Israël sans exception.
aucun imam ne peut prêcher sans avoir reçu un permis de l’état
Interdire de séjour les ONG, les organisations étatiques ou internationales qui soutiennent l'Islam

Véronique ALLOUCHE a dit…

Je crains fort que cette "armée de l'ombre" sévisse encore et toujours dans une Europe tétanisée, abasourdie, dépourvue de moyens efficaces techniquement et politiquement. Dire comme Manuel Valls " nous sommes en guerre" sans jamais nommer l'ennemi c'est ne pas affronter la réalité, mais les populations y sont-elles prêtes?
Et si toutefois le courage politique mettait les moyens nécessaires pour enfin éradiquer cette fourmilière djihadiste qui peuple les cités de non-droit, alors sans doute y en aura-t-il beaucoup pour se lever contre ce qu'ils appèleront la nouvelle dictature.Et le danger serait grand d'entrer dans une guerre civile. En Israël le consensus existe car l'ennemi est connu et combattu, en Europe les choses n'étant pas dites clairement et d'une seule voix, nous en sommes encore loin.
Bien cordialement

Pierre Spira a dit…

Excellent article mais nous ne sommes pas en guerre car nous ne nommons pas l'ennemi, nous ne combattons pas l'ennemi (peur de l'amalgamme avec les "damnés" de la terre), nous ne tuons pas l'ennemi. En résumé, pour faire la guerre, il faut deux belligerants qui s'opposent. Ici, il n'y en a qu'un et il est à l'intérieur. Plus rien n'arrêtera la libanisation de l'Europe hormis l'optimisme béat de vos confrères.
Par ailleurs, il serait judicieux d'arrêter de nommer ces "gens" des kamikazes. Il y a un mot arabe pour ça. Ce sont des fedayin. Et celà m'étonnerait beaucoup que l'on utilise ce terme de kamikaze dans la presse arabe.

Cordialement,

Pierre Spira

David DORNBUSCH a dit…

Heu juste pas curiosité " Mais parfois il faut se rendre à l’évidence que trop de démocratie tue la démocratie. A vouloir agir avec total respect de la loi face à des créatures inhumaines, on perd le sens de la réserve. Les réactions des Européens sont toujours sécuritaires, a posteriori, parce qu’ils ne se donnent pas le droit d’utiliser les mêmes méthodes et les mêmes armes que les terroristes. " on parle bien de pays qu'on bombarde par avions drones ou missiles longue portée sans déclarer la guerre ni rien ? Ou juste j'ai mal lu

David DORNBUSCH a dit…

@David
Vous êtes trop intelligent pour chercher à me piéger et trop fin politique pour faire croire que vous ne savez pas lire.

Daesh en Syrie est une véritable armée disposant de tanks, de missiles, d’armes lourdes prélevés dans les arsenaux de Saddam Hussein et de dizaines de milliers de soldats. Les Occidentaux se comportent avec Daesh comme avec une armée et les bombardements constituent un élément de cette guerre armée contre armée.

Mon article ne faisait pas allusion à gens de Daesh mais à ceux qui sont infiltrés parmi les civils en Europe et à ces terroristes à qui on applique l’essence même du droit : perquisitions après 6H du matin, interventions au moyen de commissions rogatoires, durée limitée des gardes à vue, impossibilité de neutraliser les terroristes par anticipation en imposant des arrestations administratives même lorsqu’ils ne sont pas passés à l’acte, bref je vous recommande la lecture du "Patriot Act" qui vous permettra de perdre la naïveté de votre question.

Marianne ARNAUD a dit…

Cher monsieur Benillouche,

Les terroristes islamistes ont une idéologie : celle d'instaurer la charia partout dans le monde. Les États de l'UE en ont une autre : celle du "vivre-ensemble" et du "pas-d'amalgame", voilà pourquoi ils refusent de faire la guerre à qui nous fait la guerre.
Je ne vous cache pas qu'il m'est pénible de lire sous votre plume "trop de démocratie tue la démocratie" car l'état de guerre est parfaitement prévu à l'article 36 de notre Constitution, le tout est d'avoir la volonté de s'en servir. Montesquieu, dans son "Esprit des lois" n'écrivait-il pas déjà : "Tout État libre où les grandes crises n'ont pas été prévues est, à chaque orage, en danger de périr" ?

Très cordialement.

andre a dit…

C'est un article qui fait le point sur le terrorisme en Europe .Tout est est décrit et analysé mais il reste le principal sur lequel on ne peut pas insister : la présence sur le sol européen et surtout en France de millions de musulmans . Personne n'a le droit de faire des amalgames et de ranger dans la catégorie terroristes en puissance mes amis du Lycée Carnot ou tous ceux que nous côtoyons tous les jours et qui sont de braves gens bien sympathiques. Mais, c'est vrai, ils sont silencieux ces temps ci et ils ne devraient pas l'être.

Daphna POZNANSKI a dit…

Cher Jacques,
Non, "la démocratie ne tue pas la démocratie" car on a bien vu qu'en France, tout existe dans les textes de lois pour faire face. Certes, il serait judicieux que l'état d'urgence soit inscrit dans la Constitution. Pour la déchéance de nationalité, c'est inutile car parfaitement superfétatoire vu l'article 23.7 du Code Civil. Ce qui manque, c'est une volonté politique européenne de se défendre et de mettre les moyens pour se défendre de manière efficace. Nous sommes tous attachés à nos libertés individuelles. Mais qui ne comprend que pour la sécurité de tous, le PNR (Passenger Name Record) doit être adopté au plus vite par le Parlement Européen, soit les données des déplacements des passagers à l'intérieur de l'Union Européenne et des passagers arrivant et sortant de l'Union Européenne? Comme l'a dit Bernard Cazeneuve, le ministre français de l'Intérieur ou le Premier Ministre Manuel Valls ou François Bayrou, le Président du MODEM, il est incompréhensible que cette mesure soit encore bloquée au Parlement Européen depuis les attentats de Paris. En 2007, j'avais été reçue à l'Elysée par le Conseiller diplomatique pour le Proche-Orient du Président Chirac. Très inquiète pour la France et pensant qu'elle n'avait pas pris la mesure du problème, j'étais venue tirer la sonnette d'alarme. Ebahie, j'ai entendu dire qu'il n'y avait guère que 300 " radicalisés" en France et qu'ils étaient surveillés. J'avais répondu que, pour les attentats du World Trade Center, il avait suffi de 50 personnes. Aujourd'hui, on parle de 10 000 personnes radicalisées en France. Combien dans l'Europe de Schengen?

Cordialement,
Poznanski-Benhamou Daphna

Maher BEN GHACHEM a dit…

"Les Musulmans se taisent.Qui ne dit mot consent" cette phrase pour un intellectuel de G comme vous est maladroite car vous portez un jugement collectif. ..... C'est ça qui ne menera jamais à la paix dans le monde.