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lundi 19 octobre 2020

L'école de la République contre la charia par Francis MORITZ

 

L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE CONTRE LA CHARIA

                           Par Francis MORITZ

 

Hommage

On se plait à souligner que les deux piliers de la République sont d’une part la devise Liberté-Égalité-Fraternité et d’autre part la laïcité. Aujourd’hui force est de constater qu’on veut les détruire. Il y a manifestement préméditation. C’est ce qu’on appelle aux Assises une tentative d’assassinat. Deux évènements, qui en apparence n’ont aucun rapport, nous rappellent douloureusement pour l’un et cruellement pour l’autre, qu’une majorité de Français ignore ce qu’a été la Shoah ou alors très vaguement, tandis que l’autre, d’une sauvagerie inouïe avec l’assassinat d’un professeur de collège, démontre la tentative en cours d’un terrorisme éducatif et intellectuel hors normes. Tous deux convergent vers ce qui doit désormais être la mère de toutes les batailles.


L’éducation est une expression attribuée à feu Saddam Hussein. L’école de la République est désormais la cible ouverte et connue des radicaux islamistes. Ce qu’on ne peut pas ou plus (?) obtenir en créant des écoles privées clandestines, on l’obtiendra en développant un terrorisme dirigé directement contre les membres du corps enseignant et l’institution. Cela commence par des plaintes des parents, suivent les menaces physiques à peine voilées et enfin, l’assassinat pour ceux qui n’ont pas compris le message, A l’instar de Daesh au Moyen-Orient, on égorge, on décapite. La mort rode désormais aux abords de nos écoles, de nos commissariats, de nos routes. Les policiers chargés de protéger la population craignent à leur tour d’être des victimes. Il y en a déjà eu, hélas.

Le système éducatif est la clé de voute de l’unité nationale et de ce que tous nos hommes politiques se plaisent à répéter sur tous les plateaux, le bien vivre ensemble, la cohésion sociale, l’unité nationale, lourdement mis en cause et fracturés. Ces formules chères à nos hommes politiques, on les entend à longueur de journées et d’années. Mais qu’en a-t-on fait ? Pas grand chose. Maintenant on nous affirme avec force : «ils ne passeront pas» qui nous rappelle le No Pasaran des partisans de la République espagnole (1936/39). Sommes- nous acculés comme l’étaient les Républicains, En serions-nous là ? C’est très inquiétant. Il s’agit sans doute d’ajouter encore une formule au lexique déjà en usage : Radicalisme, djihadisme, salafisme, entrisme, incivilité, ensauvagement, séparatisme, communautarisme, islamisme, et maintenant prosélytisme.



Invité du Journal télévisé de France-2, le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a appelé à «ne pas avoir peur», après l'assassinat violent de Samuel Paty, «L'émotion qui nous étreint tous (...) ne doit pas être synonyme de peur. Des choses se sont dégradées depuis plusieurs décennies. On a trop accepté qu'une forme de violence verbale, une forme de prosélytisme s'installe». N’ayons pas peur des mots, tout est dit ici. «On» c’est tout le monde et personne. C’est pourquoi on précise, pronom impersonnel.

Une cérémonie à Brest jette le trouble


L’ignorance de ce que fut la Shoah souligne le grave déficit d’enseignement d’un évènement majeur qu’a été le massacre de plus de six millions d’êtres humains. L’enseignement actuel a failli à ses responsabilités. On veut introduire l’arabe comme langue courante à l’école de la République, mais on ne sait pas lire correctement, on ne sait pas écrire le français, on sait parfois compter, mais arabe il faudra parler ? La devise républicaine se videra de son sens, si l’instruction donnée à nos enfants accepte de subir ce que ce nouveau djihadisme scolaire a entrepris, prendre l’école en otage !

Une fois encore on se situe dans la gesticulation plutôt que dans l’action. Agir d’abord, discourir ensuite sur ce qu’on aura entrepris. Il faut enfin, après de longues tribulations, mettre un terme aux ambiguïtés de la représentation du culte musulman, une fois pour toutes. Il faut mettre en place un consistoire central musulman, à l’image du consistoire israélite qui existe depuis Napoléon. Au passage rappelons ici que le culte israélite termine ses offices en appelant à la bénédiction de la France et de son président. Il ne saurait y avoir plus grande confirmation du respect des institutions de la République. Rien n’interdit à d’autres cultes d’en faire autant. Etre croyant et pratiquant ne constitue pas une exclusion, contrairement à ce que certains pensent en plaçant la Charia au-dessus de la loi républicaine. C’est inacceptable.

Prêche en mosquée

Les imans étrangers doivent quitter le territoire. Certains prêchent contre la République et dans notre État de droit on en est encore aujourd’hui à contester leur expulsion !  C’est vrai qu’en apprenant l’arabe on les comprendrait mieux. Il faut des formations françaises d’imans français, une fois pour toutes. Il faut en finir avec l’entrisme de certains, dont on connait les tendances, sinon plus, mais qu’on ne veut pas voir. Combien de fois n’avons nous pas entendu cette phrase «bien connu des services de police» Nous avons la mémoire courte, rappelons nous de ce qui s’est passé en Algérie (1997/2004) avec le FIS. Là- aussi des enseignants ont été égorgés  au nom de la charia.          .

Nous sommes maintenant confrontés en France à une forme contemporaine et sophistiquée du djihadisme éducatif. Le ministre de l’éducation le reconnaît avec d’autres termes.  Il sévit maintenant dès la maternelle jusque dans les universités. Tous les prétextes sont bons pour faciliter l’entrisme ; il faut faciliter l’accès aux minorités, accepter la différence, c’est conforme à l’exception culturelle française, une de plus. Il faut revoir notre système éducatif et le mettre en position de défense et éliminer cette nouvelle forme encore plus violente qu’une attaque frontale. Il y va ici de milliers d’enfants et non pas d’un seul individu.

Au radicalisme il faut opposer le radicalisme républicain, à la violence il faut opposer les moyens de la République lorsqu’elle est attaquée. L’État de droit ne peut pas rester tel qu’il est et attendre que les crimes se succèdent pour agir. La prévention n’est pas un vain mot. Si la patrie est en danger et elle l’est, les moyens doivent être adaptés au danger car il ne fera que croitre si rien n’est fait. Certains pays la pratique. Cessons de nous recroqueviller et d’attendre la prochaine frappe. Agissons !

 

5 commentaires:

Yaakov NEEMAN a dit…

Dans son débat avec l'ancien ministre Chevènement, qui défend comme vous l'influence de l'école, Eric Zemmour pense que l'influence de la famille est davantage déterminante. (https://www.cnews.fr/emission/2020-10-16/eric-zemmour-face-jean-pierre-chevenement-1008702)

Guy Sauvage a dit…

Excellent article, sauf lorsque vous semblez croire que des imams « français » pourraient enseigner autre chose que le coran qui recommande en particulier d’éradiquer tous les mécréants... et la charia, au-dessus des lois humaines impies.

Francis MORITZ a dit…

Messieurs bonjour et merci pour vos commentaires. Je n'ai pas vu l'émission en question, pour autant, je ne conteste certainement pas l'influence de la famille comme déterminante. Si ce n'est que depuis 1968, la famille a très largement abdiquer son autorité sur la jeunesse. Depuis qu'il est "interdit d'interdire". Ce renoncement à géométrie variable( on ne peut généraliser) a eu pour effet de laisser imaginer que désormais c'est à l'école, aux enseignants de prendre le relais. On vit depuis avec cette confusion. Les enseignants ne sont pas les parents et ces derniers ne sont pas les enseignants, encore moins s'ils sont d'origine étrangère et peu préparés à suivre leurs enfants. Quant aux "Imans français" ne vous méprenez pas sur cette appellation batarde. Il s'agit à l'instar de ce qui se passe avec d'autres religions, de former en France, sous la loi laïque française, des imans diplômés français, de nationalité française, soumis aux lois de la république et engagés comme tels . Ce ne pourra en effet se réaliser que si et quand il y aura en France, une organisation unique représentative de la communauté musulmane qui aura explicitement souscrit aux lois républicaines, comme l'a fait la communauté juive et qui respectera ces lois. A charge de l'état de les faire respecter. D'évidence, si l'état renonce à son autorité, alors nous devons nous faire du soucis !

Marianne ARNAUD a dit…


Monsieur Moritz,

Liberté, Égalité, Fraternité, Laïcité, récitez-vous. Mais vous savez très bien que ces mots ont été vidés de leur sens en même temps que notre "République" est devenue une coquille vide.

On ne tire pas sur une ambulance, dit la sagesse populaire, aussi il eût été charitable de votre part, de ne pas ramener la Shoah sur un tapis déjà trop encombré !
Cela fait maintenant trente ans que tous les gouvernements, de droite comme de gauche, par lâcheté, ont pris mesure après mesure, tout en fermant les yeux sur les dangers auxquels ces mesures exposaient le peuple français. Eux, dans leurs beaux quartiers n'étaient pas concernés !

Le résultat est ce que l'on voit aujourd'hui : la classe politique est divisée, le peuple est muselé et notre Président et son gouvernement de fantoches ne tiennent plus rien : ni l'Éducation, ni la Justice, ni la Santé, ni même son armée, puisqu'on apprend que l'ancien chef d'état-major, Pierre de Villiers, aurait prévenu le Président : "Si ça pète dans les banlieues, on n'est pas capable de faire face, on n'a pas les moyens de faire face, on n'a pas les hommes !"

Donc que reste-t-il encore ? Une police corvéable à merci, qui tombe à bras raccourcis sur les citoyens rebelles qui se plient mal aux injonctions sanitaires de l'État, mais pour combien de temps ? Et après ... ?

Cordialement.

Georges Kabi a dit…

Mme Arnaud, vous avez presque toujours le commentaire le plus uste. Permettez moi de vous corriger: ce n'est pas 30 ans mais au moins 40 ans (toutes les attaques antisemite de l'epoque ont finalement ete connus comme tels)
Liberte, Egalite, Fraternie sont inclus dans la Charia pour toutes personnes de religion musulm@ne. Si l'Isl@m a reussi en oins de 20 ans d'etablir un empire s'etendant de l'Atlantique au Pacifique, ce fut sans beaucoup de sang verse: Vous devenez sur le champ un fidele ou bien vous perdez votre tete.Qu'auriez vous choisi?