LE BEST-OF DES ARTICLES LES PLUS LUS DU SITE, cliquer sur l'image pour lire l'article


 

mercredi 28 mars 2018

La menace endogène par Jean SMIA



LA MENACE ENDOGÈNE

Le billet d'humeur de Jean SMIA


           
          
          Elle est d’autant plus difficile à évaluer qu’aucune enquête sérieuse n’a jamais tenté de l’apprécier. L’atmosphère ambiante s’interdit toute analyse des réactions d’une jeune population de banlieue pour qui tout représentant d’un corps constitué sur son «territoire» (entre autres pompiers et policiers) est considéré comme un envahisseur-colonisateur. 






          Déscolarisés dans un contexte où la seule activité rentable est le «bissness» ou le deal, ils se sont créé une société parallèle avec des lois et des règles qui ne sont pas celles de notre république : Dans nombre de banlieues, il semblerait que le film «Banlieue 13» ne soit plus une fiction.
            Plutôt que de critiquer 50 années d’erreurs politiques qui ont conduit à l’abandon de ces territoires et de leurs populations, il serait plus pragmatique de tenter d’imaginer leur mode de vie. C’est celui d’étrangers assiégés; avec leurs guetteurs, leurs commandos mobiles missionnés pour harceler tout intrus, grossistes, demi-grossistes, détaillants, livreurs, transporteurs, caissiers...
            C’est dans cet environnement qu’a pu se créer une perception assez paradoxale des événements du monde. Ainsi, on a vu dans certains lycées ou collèges des jeunes refuser la minute de silence en hommage à nos victimes d’attentats terroristes ; dans d’autres écoles les professeurs évitent de parler de la Shoah pour «éviter de froisser la sensibilité de certains», (mais en fait c’est pour éviter de prendre des baffes), et tout récemment, lors de la perquisition du domicile de l’assassin de Trèbes, l’hostilité des voisins à l’arrivée de la police était palpable.
Perquisition Trèbes

            Comment peut se faire la jonction entre des terroristes et des trafiquants ? Tout simplement parce que l’ennemi de mon ennemi est mon ami. Et à devoir choisir un camp, il leur serait difficile de «donner» un riche coreligionnaire dont le projet est de faire du mal à la police, à l’armée ou à des mécréants.
            Il serait avisé que les gens en charge de notre sécurité vérifient si nous n’avons pas plusieurs Kosovo qui couvent.

2 commentaires:

Philippe BLIAH a dit…

Dans la mesure où le mot "islam" nest jamais prononcé on pourrait croire que la menace "endogéne-mot tres compliqué- vient des Andes .Les ayant fait entrer en masse malgré les avertissements avisés du Roi du Maroc Hassan II ayant prévenus quils ne s'intégreraient pas et seraient des "mauvais français" (sic), on devrait parler de "menace endossée" , de menace indi-géne devenue menace indigeste.

Anderhuber a dit…

Le plus simple bon sens serait de leur rappeler qu'ils sont sur le territoire de la France qui n'accepte aucun morcellement, a fortiori privatif, de son territoire. Ces jeunes n'ont pas besoin qu'on cherche à les comprendre ou à leur expliquer quoi que ce soit, ils ont juste besoin qu'on leur rappelle les règles et les lois de la République et leur obligation de les suivre comme TOUS les Français. Ils n'ont pas à faire la loi, ou leur loi, car il existe déjà une Loi en France, la même pour TOUS, à laquelle TOUS les Français sont soumis, et doivent se soumettre, autrement... sanctions ! Rien de compliqué dans l'affaire, juste remettre à l'ordre du jour la notion d'autorité de l'Etat, de la Loi...