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jeudi 9 juillet 2015

GAZA : UN AN APRÈS Par André NAHUM



GAZA : UN AN APRÈS

La chronique de André NAHUM




Il y a un an débutait l’opération «bordure protectrice» de Tsahal à Gaza en réponse aux centaines de roquettes que déversait depuis des mois le Hamas sur Israël. La trêve, instituée après plus de 50 jours de combats, est plus ou moins respectée mais le Hamas rêve toujours d’en découdre. Le calme est précaire et la menace demeure.




En Égypte, en revanche, c’est une véritable guerre qui se déroule actuellement au Sinaï entre l’armée égyptienne et le Daesh et le dernier affrontement s’est soldé par des dizaines de morts de part et d’autre. Le président Al Sissi n’est pas encore arrivé malgré ses efforts à obtenir la maîtrise totale de la situation puisque par la Libye et par la bande de Gaza arrivent en Égypte des renforts incessants en hommes et en armement pour les djihadistes.
Bien que se refusant d’être partie prenante dans cette guerre inter-arabe, Israël est tout de même aux premières loges tant sur ce théâtre d’opérations que sur le Golan. Il autorise l’Égypte à faire pénétrer dans le Sinaï bien plus de militaires et d’armement que ne le permettent les accords de paix signés avec Anouar El-Sadate  et jamais la collaboration sécuritaire entre les deux pays n‘a été aussi forte.

Outre cette alliance objective entre l’Égypte et Israël, il faut également noter le changement remarquable qui se produit entre l’État hébreu et l’Arabie Saoudite dont les représentants n’hésitent pas à s’afficher publiquement avec des Israéliens dans les instances internationales et dont un proche du roi, le prince Al Oualid va effectuer très prochainement un voyage en Israël. Une première !
C’est-à-dire qu’alors que des ONG pro-palestiniennes et autres antisionistes forcenés s’efforcent de diaboliser et d’affaiblir l’État hébreu avec leur BDS, alors que l’Autorité palestinienne s’obstine à poursuivre son intifada juridique, il y a des Arabes pragmatiques qui se rendent parfaitement compte qu’Israël, loin d’être une menace, est un élément incontournable dans la sécurité et l’avenir du Moyen-Orient, dans leur guerre contre le Daesh, comme d’ailleurs contre la future hégémonie de l’Iran sur la région.

En Tunisie le dramatique attentat de Sousse qui a coûté la vie à 38 touristes pèse lourd sur l’économie du pays qu’il a atteint de plein fouet en ruinant au moins pour le moment le tourisme. Le gouvernement qui a instauré l’état d’urgence et semble décidé à agir vite et fort, devrait peut-être faire également preuve de réalisme en se rapprochant, pour vaincre le terrorisme, de l’informelle alliance de fait entre l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie Saoudite et Israël.
Cette suggestion peut vous  paraître totalement farfelue ? Peut-être. Mais elle est logique !


1 commentaire:

Marianne ARNAUD a dit…

Chut ! Ne le dites pas trop fort ! L'Égypte n'a-t-elle pas déjà eu un président assassiné à cause de ses trop bonnes relations avec Israël ?