SLATE - ISRAËL: LA
MAJORITÉ INTROUVABLE
Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps
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Dernier article de la trilogie sur les
élections.
Les sondages, peu fiables, prédisent environ 20 députés pour le Likoud
de Benjamin Netanyahou et 25 pour l'union centriste d'Isaac Herzog et Tsipi
Livni, tous les deux loin d'une majorité des 120 députés de la Knesset.
Les sondages sur les élections anticipées qui ont lieu en Israël ce
mardi 17 mars se sont suivis avec peu de résultats divergents. La gauche et la
droite jouent au jeu des chaises musicales en occupant à tour de rôle la
première place, selon les instituts de sondages. Le résultat est très serré:
beaucoup d’indécis, environ 15%, fixeront leur vote à la dernière minute.
La liste sioniste du centre gauche conduite par Isaac Herzog et Tsipi
Livni navigue dans une fourchette allant de 24 à 26 députés et le parti de
droite Likoud du Premier ministre sortant Benjamin Netanyahou de 20 à 22
députés, le tout dans une Knesset qui comporte 120 députés. C’est dire si les
contours de la prochaine coalition sont difficiles à cerner: si le Premier
ministre est choisi dans la liste arrivée première en nombre de députés, une
coalition de 60 députés est compliquée à constituer et les marchandages détournent
les députés des vrais problèmes.
Cliquer sur le lien pour lire l'article de Slate.fr
1 commentaire:
Pour la presse française, le sort en est jeté, Bibi quittera le pouvoir à l'issue de ces élections.
Libération explique : "On ne peut durablement gouverner en usant de la peur. A trop hystériser la vie politique, Bibi s'est montré tel qu'il était réellement un politicien sans autre projet que celui de se maintenir au pouvoir...", argument qui doit indiscutablement parler au lecteur français !
Pour Ouest-France, Netanyahou paierait l'usure du pouvoir et le sentiment qu'il n'aurait pas rempli son mandat.
Pour le Figaro, "la gauche israélienne veut mettre fin à l'ère Netanyahou". On nous dit que les slogans affichent : "Tout sauf Natanyahou" ou "Le changement c'est maintenant" ce qui devrait mettre la puce à l'oreille des électeurs.
Et Libération de claironner : Bye, bye Netanyahou !"
Après le vote, tout restera à faire, mais là ce sont les Israéliens, et non la presse française, qui devront s'y coller
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