Dianne Feinstein |
Mais aussi des figures contemporaines comme la vénérable sénatrice démocrate Dianne Feinstein, maire de San Francisco de 1978 à 1988. «On ne devrait pas donner des noms de personnalités aux écoles, a résumé le conseiller Kevine Boggess. C’est faire des héros de simples mortels. Il faut que la manière dont nous décidons des noms de nos écoles reflète nos véritables valeurs».
En Californie, le naufrage dans la démence totalitaire s’accélère.
La ville de San Francisco a décidé de débaptiser un tiers de ses établissements
scolaires dont les noms déplaisent au politiquement correct, jugés
esclavagistes, antiféministes ou racistes. À ce compte, la plupart de nos
écoles, collèges et lycées devraient subir le même sort. Montaigne, Jules
Ferry, Gambetta : à la trappe. Après le déboulonnage des statues, la table rase
franchit une étape supplémentaire : désormais, il n’est plus question
d’opérations isolées et ponctuelles mais d’une décision officielle, en bonne et
due forme.
Rien n’est plus étrange que la manière dont, en quelques décennies,
la démence totalitaire a gagné les démocraties et le pays qui incarnait
celles-ci dans la première moitié du XXe siècle : l’Amérique. Les régimes
totalitaires, soviétique, fasciste, national-socialiste, avait pour priorité de
gommer tout ce qui leur était antérieur, l’histoire, la littérature, les
personnalités historiques pour bâtir un «homme neuf», apuré de la
culture et des références intellectuelles, dès lors indéfiniment manipulable.
Nous sommes désormais dans cette même logique, partie de
l’Amérique, qui gagne inéluctablement le vieux continent, dans la passivité,
l’indifférence voire la complaisance. Sans doute la noyade du monde occidental
dans la haine de soi est-elle le signe le plus symptomatique de son déclin.
5 commentaires:
Bonsoir Maxime,
Il n'y a pas si longtemps, existait une avenue Anatole de Monzie à Cahors, ancien député collabo sous Pétain, quelques "maçons" se réveillèrent fin des années 90 et ont demandé le retrait de ce nom dans la ville
Je pose la question : Faut il se débarrasser des noms de ces ordures locales, la réponse me parait évidente...
A la vérité Trump avait comme ennemi les puissances démentielles totalitaires évoquées dans cet article lucide. Et ce depuis le premier jour de son mandat. Il les a sous estimé et il a perdu précisément pour n'avoir eu que des excés... verbaux contre elles. Mettre au pas ces puissances relève d'une révolution comme celle contre les monopoles. Egalement d'une lutte féroce conte la folie idéologique de la bien pensance stupide qui a mené à la situation décrite, loin d'etre gagnée. Dommage. Il n'a pas ou pu employé la maniére forte. L'avenir s'annonce sombre.Le retour de baton sera un Cac Carthysme à l'envers.
Les Américains -- et par extension : les "Occidentaux" -- n'ont pas été les seuls à posséder des esclaves. La traite organisée par les musulmans est très peu documentée. Au nom de la justice, il faudrait que ce déficit en matière d'information soit compensé. La revue CAIRN a publié une assez exhaustive recherche sur ce sujet encore méconnu : "Les esclaves invisibles de l'Islam : à quand l'heure de vérité ?"
On peut consulter en ligne ((https://www.cairn.info/revue-etudes-2002-6-page-751.htm)) les travaux de son auteur Marc-Antoine Pérouse, chargé de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Il écrit notamment : "Sur le plan législatif, l’Arabie Saoudite, Oman et la Mauritanie n’ont aboli l’esclavage, respectivement, qu’en 1962, 1970 et 1980 ! Musulmans ou non, les Africains ont, d’une certaine manière, participé d’un révisionnisme qui a donné à l’Occident la stature de « négrier en chef.»
à Yakkov Neeman : Décidément l’Occident, et les Occidentaux, c’est pas votre truc. Alors, pour ce qui concerne l’esclavage voyons ce que la Bible nous en dit notamment en :
* Genèse 9 : «Lorsque Noé se réveilla de son vin (…) il dit : Maudit soit Canaan (fils de Cham) ! qu'il soit l'esclave des esclaves de ses frères !» (v. 24-25).
Cette référence à l’esclavage signifie que l’esclavage existait déjà dans le monde d’avant le déluge.
On est ici Moyen-Orient.
* Gen. 17 : (Dieu parle à Abraham) «A l'âge de huit jours, tout mâle parmi vous sera circoncis (…) né dans la maison, ou acquis à prix d'argent de tout fils d'étranger (…) On devra circoncire (…) celui qui est acquis à prix d'argent...» (v. 2-13)
«Acquis à prix d’argent» : des êtres humains vendus et achetés, donc objets d’un commerce. Dans le FAIT, c’est du trafic d’êtres humains rendus esclaves. Abraham avait des esclaves. Et même si les esclaves d’Abraham n’avaient pas à se plaindre de lui, ils étaient néanmoins des esclaves de qui on exigeait l’obéissance absolue. En effet, n’oublions pas qu’Agar, aussi esclave, a du se soumettre quand Sara et Abraham ont décidé ensemble (Abraham aurait pu dire non !) de disposer d’elle sexuellement. Or, Yaakov Neeman, comment appelle-t-on le fait de coucher avec une femme, a fortiori une esclave, sans son consentement ?
On est ici encore au Moyen-Orient.
* Gen. 44 : «Que celui de tes serviteurs sur qui se trouvera la coupe meure, et que nous soyons nous-mêmes esclaves de mon seigneur ! Joseph dit : (…) Celui sur qui se trouvera la coupe sera mon esclave...» (v. 9-10)
Les fils de Jacob-Israël parlent à Joseph, leur frère, qu’ils n’ont pas reconnu, et qui est 1er ministre de Pharaon. Ici l’esclavage était chose courante, si courante que par la suite c’est Joseph qui, au moyen de la négociation avec les Egyptiens, a fait d’eux les esclaves de Pharaon : «Joseph dit au peuple : Je vous ai ACHETES aujourd'hui avec vos terres POUR Pharaon (…) Ils dirent : Tu nous sauves la vie ! que nous trouvions grâce aux yeux de mon seigneur, et nous serons ESCLAVES de Pharaon.» (v. 23-25).
On est ici toujours au Moyen-Orient.
* Exode 21 : (Dieu parle à Moïse pour ISRAËL) «Voici les lois que tu leur présenteras. Si tu ACHETES un esclave hébreu, il servira six années (...) Si un homme VEND sa fille pour être esclave...»
Dans les faits, on est toujours dans le commerce d’êtres humains, rendus esclaves. Noter ici qu’il est question de trafic entre Juifs, et même au sein d’une même famille !
Alors là, Yakkov Neeman, êtes-vous toujours d’accord pour dire qu’«Au nom de la justice, il faudrait que ce déficit en matière d'information soit compensé» ?
On est toujours au Moyen-Orient.
J’arrête là car j’y serai encore demain. C’était juste pour vous faire remarquer, Cher Yakkov Neeman, que «les Américains - et par extension : les "Occidentaux" (de ’l’Occident «négrier en chef»’) n'ont pas été les seuls à posséder des esclaves» ni même les premiers puisque avant eux il y a eu en tête de liste le Moyen-Orient... Bref, le titre de Maxime Tandonnet dit vrai : notre monde aujourd’hui sombre vraiment dans une «démence totalitaire»...
Monsieur 2 nids devrait faire attention !
De même qu'il est coutume de dire : "on est toujours l'imbécile de quelqu'un", il semblerait que ces temps-ci, on soit toujours l'antisémite de quelqu'un.
Or on me dit dans l'oreillette, qu'un certain Simon Epstein - économiste et historien israélien, né à Paris - que tout le monde ici devrait connaître mieux que moi, aurait commis un ouvrage intitulé : "Un paradoxe français : antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance", où il montre que "l'histoire des antiracistes dans la collaboration se confond, pratiquement, avec l'histoire de la collaboration" !
Enregistrer un commentaire