SLATE : NETANYAHOU, L'INTRANSIGEANT
Par Jacques BENILLOUCHE
L'immobilisme du Fatah et la
victoire de Trump galvanisent la droite israélienne. En position de force,
Benyamin Netanyahou refuse de participer à la conférence sur le Proche-Orient
organisée par Paris. Partisan de négociation directe avec les Palestiniens, il
joue en réalité la montre pour ne faire aucune concession et avancer ses pions.
Les faits donnent raison à
Benjamin Netanyahou. Il n’a jamais été dans une position aussi puissante que
depuis ces dernières semaines : le Fatah, parti du président Abbas, sombre dans
l’immobilisme, l’élection de Donald Trump galvanise la droite et l’extrême
droite au pouvoir en Israël et le changement de gouvernance à Paris semble
éliminer la gauche qui a toujours fait preuve d’activisme pro-palestinien.
Le Fatah a ouvert, le 20
novembre 2016, son congrès à Ramallah, le premier depuis sept ans. Cette
réunion a été révélatrice du conflit entre deux clans symbolisés par deux
générations de Palestiniens, celui de Mahmoud Abbas qui, à 81 ans, s’accroche
encore à son fauteuil et celui de Mohamed Dahlan, qui représente la relève. Le
président a raté l’occasion d’impulser quelques changements pour renouveler les
cadres et surtout pour insuffler une nouvelle politique au sein des
Palestiniens. Le logiciel politique n’a pas changé d’un iota depuis 1967
puisque les Palestiniens exigent toujours le retour aux frontières de 1948 et
surtout le retour des réfugiés arabes qui sont des conditions toujours rejetées
par les Israéliens.
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