SLATE - Étiquetage des produits :
Israël paie ses lacunes de communication
Par Jacques BENILLOUCHE
La
dernière décision de la Commission démontre qu’Israël doit radicalement changer
sa position vis-à-vis de l’Europe.
Dans un champ près de l'implantation de Mevo Horon |
La
Commission européenne a demandé, mercredi 11 novembre, aux 28 États membres de
procéder à l’étiquetage des produits originaires des implantations israéliennes
de Cisjordanie. Cette décision, à laquelle Israël s’est toujours opposé, a été
adoptée lors d’une réunion du collège des commissaires européens à Bruxelles.
Pour l’instant, les produits des implantations sont étiquetés comme fabriqués
en Israël; il faudra dorénavant mentionner la provenance précise sur les
étiquettes.
Cette
mesure symbolique pendait au nez d’Israël depuis longtemps. L’Europe, qui avait
pour principe de ne condamner que l’intransigeance israélienne, avait plusieurs
fois menacé de prendre des mesures coercitives contre les constructions dans
les implantations. C’était la seule arme dont elle disposait. Il ne s’agit pas
d’un boycott à proprement dit, puisque les produits continueront d'entrer sur
le continent: seuls les ménages européens décideront ou non du sort qui sera
réservé aux produits des implantations. Les Européens, les Français en
particulier, sont beaucoup moins politisés, à l’exception d’une poignée de
militants irréductibles qui ne pèseront pas lourd face au choix des acheteurs.
Le prix et la qualité des produits primeront sur l’origine.
Lire la suite de l'article sur le site de Slate.fr :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire