Aujourd’hui, 11 Novembre, nous
célébrons l’armistice de 1918 et la fin, après la deuxième guerre mondiale, du
nazisme et de la haine héréditaire entre la France et l’Allemagne, devenues maintenant des nations sœurs. Dieu veuille qu’il en soit un jour ainsi entre Israéliens et Palestiniens.
On peut se réjouir, en attendant, du réchauffement des liens entre Israël et l’oncle Sam, son grand allié de toujours. La rencontre Obama-Netanyahou de lundi dernier est une excellente chose et il est heureux qu’elle se soit passée, dit-on, dans une bonne ambiance.
On peut se réjouir, en attendant, du réchauffement des liens entre Israël et l’oncle Sam, son grand allié de toujours. La rencontre Obama-Netanyahou de lundi dernier est une excellente chose et il est heureux qu’elle se soit passée, dit-on, dans une bonne ambiance.
Malgré
les divergences politiques et l’antipathie réciproques des deux leaders, ils ne
pouvaient continuer à s’ignorer plus longtemps. Nous sommes loin de la lune de
miel des décades passées, mais il est un
temps pour chaque chose et la realpolitik engage les hommes à surmonter leurs sentiments personnels.
Ceci dit, la poignée de mains
entre les deux hommes était de bonne qualité. S’il refuse d’autoriser Jonathan
Pollard à aller en Israël après sa
sortie de prison, la semaine prochaine, Obama accorde une aide militaire de 50
milliards de dollars à Israël pour les 10 ans qui viennent et réaffirme son
souci constant de veiller à sa sécurité. Franchement ce n’est pas si mal. Mais dans l’immédiat, que peut-il sortir de
cette rencontre alors qu’Israël est confronté à une nouvelle Intifada ?
Attention à la marche ! |
Les USA, dont l’influence a
considérablement baissé dans la région, voudraient bien qu’un modus vivendi même provisoire puisse être instauré, mais il
y peu de chances que les choses se passent ainsi. On connaît les
revendications des Palestiniens : La création
de leur État, l’arrêt de la
construction en Judée- Samarie et le retour des réfugiés.
Choses que dans le contexte actuel de la
région, Netanyahou n’est pas en mesure
de leur accorder sans mettre en péril
l’existence même d’Israël et sans avoir cependant d’autre alternative à leur
proposer.
Il est donc malheureusement vraisemblable que nous
allons assister dans les jours qui viennent à d’autres tentatives d’égorgement,
d’autres voitures-béliers aux stations de bus. Sans savoir comment on peut
mettre un terme à ce cycle sinistre de
la mort où tout le monde est perdant.
Jusqu’à quand ?
1 commentaire:
le 11 novembre, c'est la fin de la Grande Guerre, on y célèbre l'armistice de 14/18, pas celle de 45 qui vit, elle, la fin du nazisme.
Enregistrer un commentaire