Les jeunes arabes revendiquent leurs droits |
Il faut saluer les efforts déployés
par le gouvernement israélien vis à vis d’une communauté qui représente près de
20% de la population. Certains critiquent les récentes initiatives, mais on
pourrait tout aussi bien critiquer l’absence d’initiative et le statu quo. Il
n’en demeure pas moins que la situation de cette partie de la population pose
nombre de difficultés. Les gouvernements précédents n’ont pas su anticiper les tensions
actuelles. Ce qui n’a pu se résoudre avec les adultes, doit être affronté en
urgence avec la nouvelle génération. A défaut, le risque d’embrasement est réel.
La pandémie a aggravé le ressentiment et le désespoir de cette jeunesse qui ne
se sent pas partie intégrante de la société israélienne.
Réunion annuelle de 3000 membres d'une des organisations de Torah Garinim en Israël |
Sur le papier, la minorité arabe
jouit des mêmes droits que les autres citoyens. Dans la pratique, les problèmes
sont d’une autre nature et on voit les jeunes arabes revendiquer activement
leurs droits. Les évènements de mai les ont vu en colère, descendre dans les
rues et attaquer arbitrairement les passants, juifs et arabes. Cependant malgré
un apaisement relatif, le fossé s’est creusé entre les deux communautés.
En mai, le rôle des garinim Torah
(graines de la Torah)
qui ont pour vocation
de revitaliser les quartiers défavorisés et d’éliminer les barrières entre les
communautés religieuses et laïques (afin de réaliser le rêve sioniste religieux
de non seulement s'installer sur la Terre d'Israël mais aussi de «s'installer dans le cœur des gens») a
été globalement néfaste, en raison des violences provoquées au mauvais moment
et au mauvais endroit, à quelques
exceptions notables ; car leur présence a ajouté de la violence à la
colère.
Il y a un clivage entre l’ancienne
génération et la nouvelle, qui subit seulement en partie l’influence de la
société israélienne. Elle a intégré le culot, la chutzpa de la jeunesse
israélienne et donc réclame haut et fort ses droits. En revanche pour le reste,
elle demeure palestinienne. Ce qui vaut également pour ceux qui ont une réussite
sociale, tels les médecins, ingénieurs, techniciens, intégrés
professionnellement à la société israélienne. Par exception, on constate une certaine
coexistence pacifique dans quelques agglomérations. Ce qui est encore loin de
refléter un sentiment d’appartenance.
Un premier pas important a été franchi
lorsqu’un arabe israélien est devenu membre du gouvernement, mais c’est
insuffisant, si on veut réaliser un début réel d’intégration indispensable
entre les deux communautés. Il faut
prendre en compte les faits actuels : Près de 20% des Israéliens sont
arabes et 12% sont Harédis, pourtant ce tiers des citoyens ne contribue que pour
17 à 18% au produit intérieur brut. D’après les statistiques officielles, 48%
des élèves en âge scolaire (première année) sont arabes et ultra-orthodoxes. Un tiers de tous les délits sont commis par
des membres de la communauté arabe qui ne représente qu’un cinquième de la
population. Ce qui n’est pas uniquement lié au monde criminel. La situation socio-économique
y est aussi pour partie.
Jeunes arabes israéliens dans l'armée israélienne |
Le chômage et le désœuvrement sont les deux plaies qui frappent une large partie de la nouvelle génération. On considère que 30% des 250.000 jeunes des 18/24 ans appartiennent à la catégorie des 3N : No education, No job, No training (Ni éducation, Ni travail, Ni formation). Les facteurs aggravants sont pour l’essentiel : Être une femme est un facteur défavorable, il y a une très faible interaction avec la majorité juive, avoir un niveau d’éducation bas, avoir des parents peu éduqués, on dispose de peu ou pas de moyen de déplacement personnel (véhicule). La majorité de ceux qui cherchent du travail n’ont trouvé aucune proposition ou n’ont pas la qualification requise pour postuler les postes vacants dans leur région de résidence. A titre comparatif, on considère qu’en moyenne 28% de tous les jeunes en Israel sont sans emploi, ce pourcentage est de 37% pour la jeunesse arabe musulmane et de 18% pour les jeunes arabes chrétiens, qui représentent une minorité dans la minorité (3% de la population) qui eux, fréquentent des écoles privées qui sont d’un niveau nettement supérieur à celui offert par le service public. Une jeune fille sur deux et un jeune arabe sur quatre, entre 19/23 ans se qualifient eux-mêmes de «sans aucune activité». En Europe on dirait chômeurs de longue durée.
La nouvelle génération arabe |
En fait, immédiatement après avoir terminé leur scolarité secondaire, les jeunes arabes affrontent le marché du travail (job market). Or ils n’y ont pas été préparés et doivent se prendre en main seuls dès 18 ans. Alors, poursuivre des études universitaires ou trouver un emploi devient une tâche insurmontable avec une perspective très limitée. Ils vivent souvent loin des grandes agglomérations, avec peu de moyens de transports et de communications, très peu d’opportunités d’emploi dans ces régions. De plus pour les mères, peu ou pas de structures pour l’accueil des plus jeunes (crèches, garderies). Cela leur interdit d’envisager une activité professionnelle. Très souvent, les jeunes filles qui pourrait faire des études sont contraintes par le milieu familial de se marier jeunes ou de rester à la maison, ce qui n’est pas fait pour les rendre autonomes.
A la différence des jeunes
israéliens, qui pendant leur service militaire sont rémunérés même pendant la
pandémie, les jeunes arabes subissent de plein fouet un désœuvrement néfaste
qui ne peut que déboucher sur la colère et qui les conduit à la violence et au
désespoir. Certains basculent même dans le terrorisme.
En s’inspirant de la dispense des
obligations militaires pour les ultra-orthodoxes, régulièrement débattue en
Israel, sans qu’une solution soit réellement appliquée, on pourrait imaginer
que pour sortir de cette impasse, l’État proposerait à ces jeunes un service
civique obligatoire et rémunéré, des formations qualifiantes. Le tout serait
géré soit par les régions ou localement, au service de leur communauté.
La
pandémie accentue certainement la crise, mais la situation socio-économique est
le cœur du problème. C’est peut-être une réelle opportunité de modifier une
trajectoire politique et sociale qui s’annonce périlleuse et peut-être même
lourde de menaces ultérieures. L’ignorer serait préparer les conditions d’une
nouvelle intifada intérieure cette fois, voire de permettre une jonction
politique avec les Arabes qui vivent sous l’Autorité Palestinienne. Ce serait
un échec.
L'ultra droite religieuse manifeste contre les Arabes ( The electronic intifada) |
L’enjeu
est de taille ; fin 2020 la population arabe musulmane était estimée à
1.669.000 âmes soit 33.000 de plus qu’à fin 2019. Un tiers sont âgés de moins
de 15 ans. Il y avait 391.607 élèves dans le primaire et le secondaire dont
6.121 seulement intégrèrent des études en hébreu. 10% de tous les diplômés de
l’année universitaire 2019/20 en Israël étaient arabes.
Le
désespoir ni ne se mesure, ni ne se contrôle. Le gouvernement ne doit pas faire
de cette frange de la population des exclus qui conduirait les médias, les réseaux
sociaux et les hommes politiques bien-pensants à étiqueter l’État Juif,
d’État-apartheid et continueraient à en faire un bouc émissaire responsable de
tous les maux.
13 commentaires:
Monsieur, ne mettez pas tout sur le compte du désœuvrement. La religion islamique a aussi sa part de responsabilité dans la violence de ces jeunes arabes. Lorsque les soutrates du Coran appelle à tuer les juifs, on a tout compris. Par ailleurs, le chômage des jeunes n'est pas propre à Israël; c'est un phénomène mondial.
Je rejoins D. Frankel dans ce qu’il dit. Tout n’est pas à mettre sur le compte du désœuvrement. En effet, avant d’être des nationaux (Gazaouis ou Israéliens), les jeunes arabes sont musulmans, c’est-à-dire religieux. Car la question religieuse est essentielle chez eux et pour eux. C’est d’ailleurs exactement la même chose en France. Avant d’être Français, les jeunes arabes se déclarent musulmans et placent leur religion au-dessus des lois de la République. Ils ne le cachent absolument pas. Ce sont nos autorités et même la majorité de la population qui ne veulent pas voir cette réalité religieuse, et s’en défendent même (politique de l'autruche). Tout comme Israël. Et cette réalité religieuse a pour base le coran qui, effectivement comme dit D. Frankel, appelle à tuer non seulement les Juifs mais tous les infidèles, c’est-à-dire tous ceux qui ne prêtent pas allégeance au dieu du coran et à son prophète. D’ailleurs, l’Angleterre qui vit cette même réalité est déjà passée à un autre niveau, et même dépassée : l’étude, sur le sol britannique (!), de la charia est officielle dans toutes les écoles coraniques qui ont bourgeonné dans tout le pays et, pour ne parler que de cet aspect-là, les femmes se voilent de plus en plus jeunes, et de plus en plus intégralement (niqabs)…
Donc, pour en revenir à Israël, tant que les arabes, a fortiori les jeunes arabes auront le coran pour seul guide, il y aura toujours de la haine au fond du coeur contre Israël, contre les Juifs, donc de la violence, et ce quelque soit sa forme ou sa nature, violence qui sera toujours justifiée à leurs yeux. Ce qui est important pour les jeunes arabes musulmans n’est pas d’être plus Gazaouis ou plus Israéliens mais d’abord et avant tout d’être musulmans. Ce sont des faits.
Bonjour et merci pour vos commentaires , qui sont toujours enrichissants. A leur lecture, je comprends - en partie - que nous partageons certains observations. Je n'essaye nullement de démontrer que la situation serait du au " désoeuvrement" de la nouvelle generation. Ca va bien au delà. Le taux de chomage supérieur à 30% est tel qu'on peut s'attendre à tous moments, à des actes dramatiques liés à l'absence de perspectives. C'est pourquoi elle s'attaque aussi bien à sa propre communauté musulmane ou israélienne. Il ne s'agit pas de faire des comparaisons avec la France ou la Grande Bretagne. En revanche, il s'agit de déterminer et de mettre en oeuvre ce qu'on veut proposer à 20% de la population musulmane peut etre bien, mais israélienne néanmoins, dont une majorité de jeunes. Ce sont les faits. Conserver le statu quo n'est pas la solution.
Bien cordialement,
Merci Francis Moritz pour votre commentaire. Maintenant, par rapport à ce dernier, je relève ceci qui m’interroge un peu. En effet, vous dites : «En revanche, il s'agit de déterminer et de mettre en oeuvre ce qu'on veut proposer à 20% de la population musulmane peut-être bien, mais israélienne néanmoins, dont une majorité de jeunes. Ce sont les faits.» Or…
Or proposer quelque chose qu’on va déterminer (donc qui n’existe pas encore) et le mettre en œuvre SPECIFIQUEMENT pour 20 % de la population, à savoir la MUSULMANE mais néanmoins ISRAELIENNE, c’est faire une différence avec les autres, notamment les jeunes du pays qui ne sont pas musulmans, à savoir les Juifs et les non-Juifs. Et faire une différence ici, dans les moyens et les efforts pour cette catégorie RELIGIEUSE (ces 20 % de musulmans), c’est ce qu’on appelle faire une préférence, donc automatiquement faire de la discrimination envers les autres. Ce qui reviendrait à dire : Il faut être un jeune musulman en Israël pour pouvoir bénéficier de l’attention particulière du gouvernement et de son effort CREATIF et FINANCIER à mettre en œuvre quelque chose susceptible d’être «adapté» et conforme à cette catégorie RELIGIEUSE de la population. Or, en Israël, pourquoi certains bénéficieraient-ils d’un traitement spécial (favorable) par rapport aux autres ? En outre, faire cette différence, c’est admettre qu’il y a vraiment une différence, et admettre qu’il y a une différence c’est, de la part du gouvernement, non seulement reconnaître qu’il y a une faille dans la politique sociale et éducative israélienne avec des formes d’inégalités mais encore faire le jeu de ces jeunes arabes musulmans qui ne veulent peut-être pas (?) s’intégrer PLEINEMENT (je ne dis pas s’assimiler) pour devenir des jeunes comme TOUS les jeunes dans la société israélienne, et ainsi être logés à la même enseigne qu'eux.
Les choses seraient sûrement moins compliquées si l’État se contentait juste de veiller à ce que les citoyens soient TOUS égaux devant la loi, et en droits et en devoirs, plutôt que d’essayer de faire des aménagements qui n’ont pas lieu d’être car susceptibles de créer des divisions de part et d’autre dans la population israélienne (juive, chrétienne, Musulmane) en suscitant notamment des sentiments d’injustice...
Ch-re Ingrid Israël-Anderhuber, je pense que vous m"avez mal lu, au risque de vous contrarier. L'équation est très claire, la solution l'est moins. Les jeunes arabes, musulmans, sont de citoyens israéliens. C'est ce qui est écrit. Ils réclament leurs droits, s'entend au même titre que les autres jeunes Israéliens, Juifs, Druzes, Chrétiens. La différence ou la discrimnation, existent déjà. Il ne s'agit donc pas d'en créer une. C'est tout l'opposé. Il s'agit, vu de leur fenêtre, d'être en même position que les autres jeunes.Pour eux, tel qu'ils le vivent au quotidien, l'ascenseur ne s'arrête pas au même étage. Par construction, sauf exceptions, ils ne sont pas appelés au service militaire. Les jeunes ultra orthodoxes beneficent d'une dispense.On peut choisir le sens qu'on donne à dispense.En clair l'intégration, qu'elle soit en Israël ou ailleurs, ne se décrète pas en claquant dans les doigts ou en publiant une loi. Il faut la concevoir et la mettre en oeuvre, en fonction de l'environnement hic et nunc.Mais à défaut, on peut ne rien faire, conserver le statu quo et attendre, attendre...
Bien cordialement,
¨
Ok, Francis Moritz, merci. Il n’y a pas de contrariété car il ne s’agit ici que d’un échange d’opinions, de points de vue sur ce sujet que vous évoquez. Je comprends mieux la situation compte tenu de vos explications. Ce qui me fait dire au final que le problème de fond est donc vraiment d’ordre RELIGIEUX et que le fait que les jeunes musulmans ne soient pas appelés au service militaire est tout à fait compréhensible : question de sécurité nationale pour Israël - Par contre, permettez-moi de vous dire que je ne comprends pas la dispense du service national aux jeunes ultra-orthodoxes qui en font la demande, et qui me paraît injuste par rapport aux autres jeunes Juifs du pays - Mais bon...
Bref, en conclusion à mes commentaires, je dirais que SI les musulmans consentaient à abandonner leur dieu propre et leur coran pour se tourner vers le Dieu d’Israël et la Bible, l’équation serait résolue véritablement d’un claquement de doigts, je peux vous l'affirmer. Mais bon... Bien à vous.
Bonsoir,
Ingrid Israël-Anderhuber, la parole de Jesus Christ ne fût pas de forcer autrui à le suivre mais à toujours lui laisser ce choix. La porte du seigneur est ouverte pour toujours et pour tout le monde.
L'amour, ce n'est pas que de savoir le donner, c'est souvent de savoir le recevoir. Et il faut du temps pour savoir être aimé, au moins autant que pour aimer.
Je pense que voir la solution au problème israelo-palestinien sous l'unique angle de la religion, notamment par la conversion des uns d'une religion vers une autre, est utopique.
Je crois au contraire qu'il faut laisser à la terre ce qui lui appartient et au ciel ce qui lui revient.
La politique, c'est la terre.
Et l'approche consistant à vouloir que les citoyens arabes, souvent musulmans, vivent vraiment comme des israeliens est normale: c'est une norme qualifiant le degré démocratique d'un gouvernement, d'un état, d'un pays, d'une nation.
Ce n'est pas un test, un pari, un essai; je crois que c'est au contraire par le fait de traiter tous citoyens comme égaux, les uns des autres en droit, que peut naître un esprit citoyen commun. C'est trivial, pardon.
C'est long, c'est pénible... mais la voie de l'unité n'est pas la plus courte; en revanche, c'est la plus solide, c'est la plus durable.
Cordialement,
à Anonyme
Merci pour votre commentaire qui appelle de ma part ces précisions :
J’ai dit : «si les musulmans CONSENTAIENT à abandonner leur dieu propre et leur coran pour se tourner vers le Dieu d’Israël et la Bible...»
CONSENTIR : «ACCEPTER que quelque chose se fasse ; tomber d'accord sur quelque chose.»
Et «ACCEPTER : 1.Recevoir, prendre volontiers (ce qui est OFFERT, proposé). 2.Donner son ACCORD à.»
Ceci juste pour vous montrer la nuance qui, semble-t-il, n’a pas été saisie. Comme vous voyez, CONSENTIR n’est pas synonyme d’ETRE FORCEé. Dans le consentement, il y a eu le choix de refuser le refus. Qui CONSENT le fait LIBREMENT, sans contrainte, sans obligation. Parce que, comme vous dites, «la parole de Jésus Christ ne fût PAS DE FORCER autrui à le suivre mais à toujours lui laisser CE CHOIX.»
Mais vous ajoutez : «La porte du seigneur est ouverte pour toujours et pour tout le monde.»
Or si la porte est bien ouverte pour TOUT LE MONDE, elle ne l’est cependant pas POUR TOUJOURS. En effet, il y a UNE ECHEANCE, un moment où la porte va se fermer DEFINITIVEMENT pour chacun d’entre nous : lorsque LA MORT nous fauchera. C’est peut-être aussi pourquoi Saul-Paul insiste auprès des Hébreux (4, 1-7) : «Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans le repos de Dieu subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu TROP TARD. Car cette bonne nouvelle [du pardon des péchés par le sacrifice de Jésus, égal gr. Evangile] nous a été ANNONCEE aussi bien qu'à eux ; MAIS la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent. Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos (…) Dieu fixe de nouveau un jour - AUJOURD’HUI - (…) : AUJOURD’HUI, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs».
Donc la proposition divine est quand même à considérer sérieusement, et sans trop tarder car on ne sait jamais quand LA MORT arrivera. Et quand elle arrivera, ce sera fini. Les jeux seront faits, les dés jetés. DEFINITIVEMENT.
La Bible compare souvent l’être humain à un arbre. Or de l’arbre, Qohelet dit (11, 3) : «et si un arbre tombe, au midi ou au nord, il reste à la place où il est tombé.» Ce qui signifie aussi que l’on entre dans l’éternité dans l’ETAT où l’on est mort : donc soit SAUVé, car ayant accepté le salut en Jésus, soit PERDU, car l’ayant refusé...
La porte est bien ouverte mais, triste réalité, c’est LA MORT qui la FERME définitivement mettant ainsi un terme à la possibilité d’entendre l’annonce du salut divin en vue d’y consentir ou pas. Le temps ne nous appartient pas...
Maintenant pour parler d’amour, le véritable amour, celui dont les musulmans ont besoin avant toute chose, est celui du Dieu de la Bible dont Jésus dit : «Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a TANT AIME le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui NE PERISSE POINT, mais qu'il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit SAUVE par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que...» (Evangile selon Yohanan-Jean 3, 14-21).
Se tourner vers le Dieu de la Bible, et CONSENTIR à recevoir son don, son Fils et Messie, c’est aussi du même coup devenir co-héritier avec ce dernier des trésors célestes, et citoyen du Ciel, par conséquent n’être plus qu’un voyageur sur cette terre, sans revendication territoriale d’aucune sorte, et surtout sans haine ni violence envers le prochain...
C’était pour préciser ma pensée.
Cordialement.
Bonjour,
Ingrid Israël-Anderhuber, j'ai bien compris.
Je voulais souligner, grossièrement, que la finesse dont vous faites preuve est inopérante lorsqu'on parle de politique.
Un homme d'état faisant de la politique, politique dans le sens de représenter la cité noblement, ne doit regarder ni le coeur ni l'esprit de ses concitoyens, il doit focaliser son attention sur le produit des deux: la raison.
Dieu ne dicte pas à Moïse d'écrire un livre de 42 pages... il lui suggère 10 règles compréhensibles et applicables par le plus grand nombre. Et Moïse, après avoir médité, seul, a écrit ce qui lui semblait juste.
Dieu ne demande rien à cet enfant nommé jésus, il lui suggère d'être lui-même, de choisir ce qui lui semble bon dans l'absolu; et Jésus choisi d'aimer autrui sans conditions, d'aider autant qu'il le pouvait autrui, donc, aussi, de se lever et de dire non aux romains: solum ex toto, je suis "seul" et "avec tout le monde" (Jésus cassa la notion de dualité :).
Cordialement,
Je ne connais pas les sources deM.Moritz, mais elles me semblent biaisees (sans meme incriminer l'auteur). Le nombre de jeunes chomeurs juifs est largement superieur (proportionnellement) a la jeunesse arabe. Il ne faut pas oublier que certains secteurs de l'economie israelienne sont en grande partie assures par les Arabes, la construction, le transport des marchandises, les transports urbains et inter-urbains, et le personnel medical hospitalier (principalement dans la peripherie). Deux hopitaux israeliens sont diriges par des medecins arabes, celui de Nahariya et celui de Tsfat, et les Arabes n'emploient de Juifs et on constate dans les hopitaux a la mise a l'ecart du personnel juif au personnel arabe.
Ces observations sont surtout valables dans la peripherie israelienne.
Les jeunes Arabes se sont vus accorder une diminution du taux de reussite au baccalaureat et a a 'examen psychometrique de facon a leur permettre d'acceder plus facilement aux etudes universitaires. Si bien qu'un diplome unviersitaire arabe commence a trois au moins avant les diplommes unvierstaires juifs (a cause de l'armee). Ce qui, en fin de compte, diminueent considerablement le taux de chomage parmi la jeunesse arabe (sauf chez les Druzes qui font l'armmee). Mon fils est arrive sur le marche du travail a l'age de 27 ans, trouvant devant lui des universitaires arabes ages de 21 ans!!! C'est vrai, tous les universitaires arabes ne rouvent pas de ravail dans certains secteurs de l'eonomie israelienne (principalement dans l'industrie fournisseuse de l'armee).
Mais tous les batiments militaires ont ete construits par des entrepreneurs et travailleurs arabes, y compris la tres recente barriere separant Israel de la Bande de Gaza.
On rencontre de plus en plus de jeunes filles arabes travaillant dans le commerce ou dans la sante. J'ai ete recemment hospitalise et je n'ai rencontre que deux infirmieres juives pour au moins une vingtaine d'infirmieres arabes, toutes hyperqualifiees.
Ce phenomene du travail des femmes arabes a contribue a diminuer tres fortement l'accroissement de la natalite arabe, et actuellement c'est la natalite des Juifs ultra-orthodoxes qui est la premiere parmi tous les secteurs religieux de l'Etat d'Israel!!!
Il n'est pas rare de rencontrer des couples arabes n'ayant que 2 efants, mais aussi 2 voitures (ceci expliquant cela).
Je suis assez optimiste dans l'avenir des relations judeo-arabes, beaucoup plus pessismiste dans l'avenir des relations entre les Juifs religieux et les Juifs laics. Je tend a penser que l'Etat d'Israel pourrait s'effondrer d'ici 2 ou 3 decennies precisement a cause des relations judeo-juives (comme d'habitude dans l'histoire juive).
Je m'excuse des fautes de frappe.
Merci Mr Kabi pour vos commentaires et questions. C’est tres simple, tous les elements objet de l’article sont disponibles au Bureau Central des statistiques d’Israël. Chacun peut donc les consulter.
Tres cordialement,
À Anonyme. Bonjour. Juste pour rétablir la vérité : Ce n’est pas Moïse qui, «après avoir médité seul, a écrit ce qui lui semblait juste» mais Dieu. En effet, SA Loi est mentionnée dès la Création. Voyez Genèse : «Puis l'Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé. L'Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce (…) et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du BIEN et du MAL. (…) L'Eternel Dieu donna cet ordre à l'homme : (…) mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du BIEN et du MAL car le jour où tu en mangeras, tu mourras.» (chap. 2, 8-17).
Or qu’est-ce que le BIEN, et qu’est-ce que le MAL ?
À ce stade rien n’est précisé sauf ceci, APRES la désobéissance d’Adam : «L'Eternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu COMME l’un de nous POUR la CONNAISSANCE DU BIEN ET DU MAL. (…) Et l'Eternel Dieu le chassa du jardin d'Eden...» (chap. 3, 22)
Ici, même si le bien et ce qui n’est pas le bien c.-à-d. le mal, ne sont pas explicités on en a cependant dorénavant la CONNAISSANCE INTUITIVE, qui est en fait la CONSCIENCE. Ainsi, comme vous voyez, la notion de bien et de mal, donc la Loi existait AVANT Moïse car divine. Et comme on le voit aussi ici, la CONSCIENCE est UNIVERSELLE, c.-à-d. la même pour tous les êtres humains sur la planète. Mais pour que cette conscience dans l’être humain fonctionne selon les normes divines, il fallait à présent que le bien et le mal soient CONNUS des hommes, c’est-à-dire que la LOI soit FORMULEE. Or, pour parler plus généralement en tant que citoyens, comment peut-on avoir connaissance d’une loi ? Eh bien, par exemple en France, comme ceci : «La PROMULGATION est l'acte par lequel le Président de la République atteste l'existence de la loi et donne ordre aux autorités publiques de l'observer et de la faire observer. Il la rend exécutoire en la SIGNANT. Puis elle est ENSUITE publiée au Journal officiel de la République française (…) La loi ne peut être publiée QUE si elle est promulguée : la promulgation est donc une «opération juridique qui est nécessaire à LA PERFECTION DE LA LOI». (Dalloz Actu Etudiant)
La Bible et les principes bibliques divins n’ont cessé d’inspirer l’humanité !
Donc, sans entrer dans les détails, je veux juste rappeler que c’est au Sinaï que Dieu a PROMULGUE SA LOI en la SIGNANT par le sang de l’aspersion (Exode 24, 4-8), et l’a publiée (Livre de l’Alliance et tables de pierre) pour faire connaître à Israël la vérité sur le BIEN et le MAL, par conséquent sur la TRANSGRESSION et aussi le PRIX du pardon divin : la substitution du pécheur par le BOUC EMISSAIRE dont le sang expiateur était versé sur l’autel des sacrifices, IMAGE PREFIGURATIVE du sacrifice du Messie (Jésus) selon ce que notamment Shaul-Paul écrit : «C'est pourquoi, comme par un seul homme (Adam) le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché (…) Ainsi donc, comme par UNE SEULE offense la condamnation a atteint TOUS les hommes, de même par UN SEUL acte de justice (la mort expiatoire de Jésus) la justification qui donne la vie s'étend à TOUS les hommes. Car, comme par la désobéissance d'un seul homme (Adam) tous ont été constitués pécheurs, de même par L’OBEISSANCE d'un seul (Jésus) beaucoup seront rendus JUSTES...» (Romains 5). Car «Dieu a TANT AIME le monde qu’il a donné (SACRIFIé) son Fils unique afin que quiconque CROIT en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3, 16).
Jésus a accepté de venir sur la terre POUR y mourir premièrement pour qu’Israël soit sauvé, A CONDITION qu’Israël, c.-à-d. chaque Juif/ve CROIT, et deuxièmement pour que les nations soient sauvées, A CONDITION que chaque non-Juif/ve parmi les nations CROIT.
La grâce divine est CONDITIONNée à la foi en l’acte d’expiation de nos péchés par Yeshoua, qui a prouvé son amour pour nous par son sang versé...
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