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samedi 12 mars 2022

Diplomatie israélienne, d'un dictateur à l'autre par Francis MORITZ

 

DIPLOMATIE ISRAÉLIENNE, D’UN DICTATEUR À L’AUTRE

Par Francis MORITZ



Premier ministre Bennett à Berlin avec le chancelier Scholz


     Les dirigeants israéliens ont coutume de dire «nous avons une frontière proche avec la Russie» mais ils déclarent beaucoup moins en avoir une autre proche avec la Turquie. À situation exceptionnelle, décision exceptionnelle. Le premier ministre Naftali Bennett, religieux, s’est rendu un samedi à Moscou puis à Berlin. C’est le dernier dirigeant à avoir rencontré le président russe tout en conservant le contact avec lui et l’Ukraine, alors qu’une offre de médiation du président turc avait été refusé par le Tsar du Kremlin, malgré les relations étroites entre les deux présidents, et pendant que la Turquie livre des drones offensifs à l’Ukraine.


Visite de Bennett à Moscou

L’autocrate d’Ankara n’a cessé de s’en prendre à l'État juif depuis des années et surprise, la présidence turque a annoncé la prochaine visite en Turquie du président Itzhak Herzog, les 9 et 10 mars. On rappelle que Erdogan et Herzog se sont déjà entretenus à quatre reprises au téléphone depuis l’entrée en fonction du président israélien. Cette visite suit deux précédentes visites récentes en Grèce à Chypre.

En effet, la réouverture diplomatique avec Ankara serait une opportunité majeure que Jérusalem ne peut ignorer. Les relations formelles ont été glaciales au cours de la dernière décennie, mais elles n'ont jamais été rompues et la Turquie est restée un partenaire commercial important malgré les tensions. Une partie importante des importations de pétrole d'Israël arrive maintenant par pétrolier depuis le port turc de Ceyhan après y avoir été acheminée depuis le Kurdistan irakien. Le président Erdogan semble désireux de sortir de son isolement diplomatique et de la stagnation de son économie. 

Au Moyen Orient les cartes sont rebattues en permanence. L'invitation d'Erdogan à Herzog est probablement liée à la situation géopolitique, aux accords d’Abraham, et au cas où son pays cesserait de recevoir du gaz russe, à la perspective de recevoir du gaz naturel israélien. Il y a une ambiguïté : Herzog est le chef de l'État mais pas du gouvernement, ce qui l'oblige à éviter les questions litigieuses. Comparé aux présidents précédents, il semble adopter un profil plus militant, complémentaire du Premier ministre Naftali Bennett. Ce qui fait dire à certains qu’Israël a deux ministres des affaires étrangères. Cette visite suit une rencontre qui s’est tenue aux États Unis réunissant les ambassadeurs d’Israël (le frère du président Herzog), de Turquie, d’Ouzbékistan et du Kazakhstan, sous l’égide de l’envoyé spécial de l’Azerbaïdjan, pays qui a déjà accepté de fournir du gaz à la Turquie en cas de «perturbations».

Rencontre entre les ambassadeurs d'Azerbaïdjan, de Turquie, d'Ouzbékistan, de Kazakhstan et d'Israël aux États-Unis.


Sur le papier, la Turquie est située relativement près d'Israël. Pourtant, les contestations non aplanies des frontières maritimes rendraient probablement laborieuses de telles négociations, d'autant plus que le pipeline pourrait traverser une Chypre divisée. Les résultats diplomatiques pourraient s'avérer payants. En plus de mettre fin potentiellement à une décennie de conflits politiques, les déplacements de Herzog reflètent le désir de Jérusalem de faire progresser ses bonnes relations avec la Grèce et Chypre, deux membres votants importants de l'Union européenne.  Bien sûr, équilibrer ces relations nécessitera beaucoup de savoir-faire en raison des profonds différends bilatéraux de la Turquie avec Chypre et la Grèce, mais le premier ministre israélien, en se rendant à Moscou et Berlin, vient de démontrer sa capacité à être dans l’action quand bien même, elle a ses limites. Israël demandera sans doute aussi un retrait du soutien au Hamas.

Pendant que l’attention du monde entier se focalise sur le conflit en Ukraine, la Turquie, membre de l’Otan et partenaire important de l'Allemagne, intensifie ses attaques contre les zones kurdes de la Syrie dont elle occupe plusieurs régions du nord et expulse les Kurdes syriens qui y résident. C’est ce qu’on qualifie, dans d’autres lieux, de nettoyage ethnique. 

Jans Stolenberg secrétaire général de l’Otan

L’OTAN et l'Allemagne, important fournisseur d'armes à la Turquie deuxième force de l'OTAN, tolèrent et parfois même encouragent l'invasion.  Alors selon qu’on soutienne un camp ou l’autre, s’agit-il d’une guerre illégale d'agression contraire au droit international ou pudiquement d’un bouclier protecteur ou d’une opération spéciale ?

En 2018, l'OTAN a appelé la Turquie à se comporter «avec modération» (Il n’y a pas de définition militaire à cette expression) et en même temps,  les autres membres de l’Otan lui ont laissé «les mains libres»  y compris le nettoyage ethnique des Kurdes dont un des péchés les plus graves, est justement d’être kurde.  Outre les attaques de drones, il existe une variété de méthodes avec lesquelles la Turquie pratique l’expulsion de la population des zones kurdes du nord de la Syrie. Elle occupe également des parties des régions d'Alep et d'Idlib ainsi qu'une zone au nord-est de la Syrie et lance des attaques quotidiennes, y compris avec ses alliés djihadistes, sans réaction russe. Elles visent à empêcher la normalisation de la vie dans les régions autonomes syro-kurdes. Elles sont également dirigées contre les régions du nord de l'Irak peuplées par la minorité religieuse des Yézidis, mais on entend peu ou pas de protestations chrétiennes ou droits-de-l’hommises. Les États-Unis contrôlent en fait l'espace aérien au-dessus de grandes parties du nord de la Syrie, c'est pourquoi ces attaques n'ont pas pu être menées à leur insu mais au moins avec leur tolérance. 

Ces faits nous amènent à examiner les rôles respectifs de l’Allemagne dans l’Alliance et plus largement celui de l’Otan. Le gouvernement allemand a joué un rôle de premier plan dans la tolérance et le soutien des diverses offensives. Le lecteur appréciera s’il faut qualifier cette invasion de juste, de pertinente et finalement de justifiée, selon qu’elle se déroule loin de nous. Lors de l'invasion turque, Berlin a empêché la mise en œuvre d'un embargo sur les armes de l'UE contre Ankara. Dans le même temps, les déclarations de l'UE ont été édulcorées à l'instigation de Berlin et parfois qualifiées par euphémisme de «bouclier protecteur» dans les médias allemands.

        L'OTAN, qui condamne fermement l'invasion de l'Ukraine, a ouvertement soutenu l'invasion d'Afrine depuis le début. En février 2018, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a qualifié l'action de la Turquie d'"appropriée" car l'armée turque avait informé l'OTAN de toutes ses démarches. Amnesty International a accusé la Turquie de "graves violations des droits humains". L'OTAN, en revanche, a même torpillé une enquête internationale sur l'utilisation turque de phosphore blanc contre des civils kurdes lors d'une autre conquête dans le nord de la Syrie

Ce qui précède montre hélas quelles sont les limites de l’action pour un État, fusse-t-il conscient de sa responsabilité morale lorsqu’il est question de vies humaines. C’est une des plus hautes valeurs portées par Israël. On aura beau jeu de reprocher à tel ou tel dirigeant de maintenir des relations avec des dictateurs, des autocrates, des monarques tyranniques. Pourtant, particulièrement au Moyen Orient, les pouvoirs en place sont loin d’être des parangons de morale ou de vertu. Ce qu’un individu seul peut accepter et réaliser, n’est pas à la portée d’un État dont les intérêts supérieurs passent manifestement avant la morale. Selon la formule attribuée à un personnage emblématique «que celui qui n’a jamais péché, jette la première pierre».    

 

4 commentaires:

Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

Francis Moritz, vous savez parfaitement que ce que vous appelez la «formule» sont les paroles de JESUS (héb. YESHOUA). Sauf que ces paroles ne peuvent pas s’appliquer au contexte de votre article. En effet, voici leur contexte propre : «Jésus se rendit à la montagne des oliviers. Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en FLAGRANT délit d'adultère [on se demande alors où est passé son amant ! Ces hommes ont sûrement dû le laisser filer...]. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ? Ils disaient cela pour l'éprouver afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit : QUE CELUI DE VOUS QUI EST SANS PECHE JETTE LE PREMIER LA PIERRE CONTRE ELLE. Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.»
Voilà donc la fameuse «formule». Sauf qu’elle n’est pas toute seule. En effet, en voici la suite : «Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit : Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, ET NE PECHE PLUS» (Bible, Bonne Nouvelle (ou Evangile) selon Yohanan (Jean), chapitre 8, v. 1-11).
Voilà le contexte de ces paroles de Jésus largement amputées par la tradition et introduites dans votre conclusion où il faudrait comprendre alors que, puisque l’OTAN (le bourreau) pèche (notamment par le biais de la Turquie), il n’a pas à jeter la pierre à ISRAËL (le coupable) quand Israël pèche en relationnant aussi bien avec le dictateur Poutine qu’avec le dictateur Erdogan, c’est cela ? Sauf que vous ne pouvez pas parler de péché puisque le péché ne se définit que par rapport à une loi, la loi. Or, ici, il n’y a aucune loi qui régisse en même temps et l’OTAN et ISRAËL dans le contexte politique qui est le vôtre. Aucun cadre juridique pour évaluer les agissements qui feraient de l’OTAN le bourreau et d’ ISRAËL le coupable. Car où est-il écrit qu’il est interdit à Israël d’avoir des contacts autant avec Poutine qu’avec Erdogan ?! Nulle part, n’est-ce pas ? Ou dites-moi… Ce qui signifie qu’en utilisant la «formule» hors de son contexte biblique comme vous le faites ici, vous participez à la DéCONSTRUCTION non seulement du sens des paroles de Jésus mais encore de la notion même de PéCHé. En effet, dans le passage biblique qu’on a vu, voici ce qu’il en est exactement du péché :
1) Les bourreaux à qui s’adresse la «formule» disent ceci à Jésus : Moïse, dans la LOI, nous a ordonné de lapider de telles femmes». Ils font référence à la LOI transmise à Moïse par DIEU pour Israël, à savoir : «Quand un homme commet adultère avec une femme mariée, cet homme adultère ET la femme adultère seront mis à mort.» (Lévitique 20, 10) ; «Si l'on surprend un homme en train de coucher avec une femme mariée, TOUS LES DEUX, l'homme ET la femme, seront mis à mort. Ainsi vous ferez disparaître du milieu d'Israël la souillure qu'entraîne le mal.» (Deutéronome 22, 22).
Donc, comme vous voyez, «c’est par la LOI que vient la connaissance du péché» (Shaul-Paul dans sa Lettre aux Romains, chap. 3, v. 20). Donc quelle loi pour l’OTAN et ISRAËL ?
Puis…

Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

(SUITE) Puis...
2) La coupable va devoir payer la transgression de la loi divine par sa MORT. Car la loi divine, dans ce cas de péché, ne peut être réparée et satisfaite que par la MORT du coupable. La loi n’a pas d’état d’âme, pas de sentiments. Elle doit être respectée dans tous ses termes et à tous les niveaux sinon…
Sauf que...
3) Sauf que JESUS vient de GRÂCIER la coupable. Or comment cela peut-il se faire quand la loi réclame réparation par la MORT de la coupable ? Qu’est-ce que Jésus est en train de faire, Lui, le Fils de Dieu ? Est-il en train de s’élever CONTRE Dieu, Son Père ?!
Eh bien, en fait, puisque Jésus connaît parfaitement la loi, étant «la PAROLE de Dieu faite chair», ou incarnée, (Evangile selon Jean, chap. 1, v. 14), il sait qu’il vient tout simplement de faire passer (transférer) le péché de la coupable sur ses propres épaules. En d’autres termes, il s’est SUBSTITUé à la coupable devenant par-là son BOUC-EMISSAIRE. Ce qui signifie que, conformément à la loi DIVINE relative à l’expiation des péchés, il va devoir payer de sa vie, c’est-à-dire par sa propre MORT, le prix du péché de la coupable. Jésus est en train d’entrer dans l’accomplissement de la figure prophétique du BOUC-EMISSAIRE de Lévitique 16 (cf mon commentaire en réaction à votre article intitulé «Israel nouveau bouc émissaire d'Amnesty International» du 14.02.2022). Il est également en train d’entrer dans l’accomplissement de la prophétie d’Esaïe 53.
Jésus, devenu le bouc-émissaire entre autres de cette femme, va au terme de sa mission s’offrir en victime expiatoire à la croix de Golgotha pour payer, par SA MORT et par son SANG versé, le prix du péché, des péchés ; car, toujours selon la LOI DIVINE, sans effusion de SANG, pas de pardon (Lévitique 17, 11).
À noter : D’après la figure prophétique du BOUC-EMISSAIRE de Lévitique 9, 10 ET 16, le SANG de Jésus BOUC-EMISSAIRE devait être versé sur le propitiatoire de l’Arche de l’ALLIANCE. Ce qui me fait dire qu’à cette période de l’Histoire d’Israël, l’Arche de l’Alliance ne pouvait absolument pas être ailleurs que placée exactement, précisément SOUS l’endroit du Mont Golgotha où s’élevait la croix de Jésus crucifié. Autrement pas de réparation du péché, et des péchés, pas de rédemption tout court, ni pour ceux d’Israël qui ont cru en lui ni pour ceux des nations qui ont cru par la suite. Le SANG de Jésus devait se répandre, ne serait-ce qu’UNE GOUTTE, d’une part entre les deux chérubins sur le propitiatoire, et d’autre part...
C’est ce que la Bible appelle la Bonne Nouvelle (ou Evangile) du pardon des péchés par la foi en l’acte rédempteur de Jésus, Agneau de Dieu, victime expiatoire sans péché, sans péchés…
C’est pourquoi, je me permets de le répéter, se servir de la «formule» comme vous l’avez fait, c’est participer à la DECONSTRUCTION de la notion même de PECHE, et de tout ce qui lui est lié, à savoir la rédemption c’est-à-dire le salut d’Israël, des Juifs, le salut des nations, des non-Juifs, et aussi OCCULTER le prix inestimable payé par Dieu : Le SANG de Son Fils, Son Oint, Son Messie, Messie d’Israël.

moritz Francis a dit…

Chère Ingrid-Israël, je suis certainement très sensible à vos commentaires et à la profondeur de vos explications et références. Je m'abstiens de toute démarche d'ordre théologique ou religieuse que je considère comme relevant strictement de l'intime de chacun d'entre nous. L'utilisation que je fais des mots ou/et de references s'entend uniquement sur un plan profane.Ensuite, chacun jugera en son âme et conscience.
Bien cordialement,

Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

Cher Francis, pensez-vous vraiment que la théologie et la religion* relèvent strictement de l’intime de chacun d’entre nous ?
Quand Israël, par exemple, est soumis sur le plan non pas individuel mais bien NATIONAL au religieux, notamment par la pratique du judaïsme rabbinique (rites imposés de la circoncision, du shabbat, de la cacherout etc.) ?
Quand les pays d’Arabie, par exemple, sont quasiment tous soumis sur le plan non pas individuel mais bien NATIONAL au religieux de l’islam et de ses différentes pratiques et tendances ?
Quand la France, par exemple, sous couvert de la laïcité, est également soumise sur le plan non pas individuel mais bien NATIONAL de plus en plus à une RELIGION* du diable, qui est de combattre toutes les valeurs divines notamment au moyen de l’enseignement obligatoire à l’école de la théorie de l’évolution, imposée aujourd’hui comme une science exacte (pour contrer le créationnisme), et de la théorie du genre ou plutôt des genres imposée aujourd’hui comme une science exacte, avec toutes les déviations sexuelles qui deviennent les nouvelles normes BIOLOGIQUES de la société dite «moderne» (lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes, asexuelles etc.) ?
Quand la France subit également sur le plan non pas individuel mais bien NATIONAL la poussée d’une IDEOLOGIE qui a réussi à s’imposer déjà dans le domaine de l’alimentaire (le hallal quasiment partout), du vestimentaire et j’en passe et des meilleurs ?
Quand le monde va lentement mais sûrement vers l’établissement du Nouvel Ordre Mondial, prôné par nombre de politiques et également le Pape, qui n’est rien moins qu’une dictature de nature RELIGIEUSE* contre laquelle pourtant JESUS, par l’apôtre Jean (Yohanan), nous met en garde : «Ensuite je |l’apôtre Jean] vis monter de la terre une autre bête (..) Elle exerçait toute l'autorité de la première bête [qui vient de la mer] en sa présence, et elle OBLIGEAIT la terre et ses habitants à ADORER la première bête (…) Elle accomplissait de grands signes miraculeux, jusqu'à faire descendre le feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Elle EGARAIT les habitants de la terre par les signes qu'il lui était donné d'accomplir en présence de la bête ; elle leur disait de faire une image de la bête (…) Elle reçut le pouvoir d'animer l'image de la bête afin que cette image puisse parler et faire tuer tous ceux qui ne l'ADORERAIENT pas. Elle fit en sorte qu'on IMPOSE à tous les hommes, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, une MARQUE sur leur main droite ou sur leur front. Ainsi, personne ne pouvait acheter ni vendre sans avoir la MARQUE, c'est-à-dire le nom de la bête ou le nombre de son nom.» (Apocalypse 13, 11-17 ;14, 9-11 ; 19, 20 ; 20, 4 etc.)

Qui peut nier qu’on est bien en route vers un régime totalitaire où il sera bien question d’ADORATION, donc de RELIGIEUX*, imposé aux habitants de la terre ? Qui ?
C’est pourquoi, le fait de croire que la démarche théologique ou religieuse* ne relèvent strictement que de l’intime ne fait ni plus ni moins que l’affaire du serpent ancien, ange déchu et infernal, qui est le dragon derrière le Gouvernement Mondial de ces bêtes...

À noter que ceux qui auront cru en JESUS en temps opportun auront été préalablement ENLEVéS par lui pour être préservés de ces temps particulièrement cruels et abominables (cf Matthieu-Levi 24, 40 ; 1 Corinthiens 15, 52 ; 1 Thessaloniciens 4, 15-17 etc.).
C’est pourquoi aussi MAINTENANT est le temps favorable pour réfléchir et débattre sur toute question relative à Jésus...

*Religion, selon la définition de Wikipédia :
- Une religion est un système de pratiques et de croyances en usage dans un groupe ou une communauté. Il n'y a pas de définition qui soit reconnue comme valable pour tout ce qu'il est permis AUJOURD’HUI d'appeler religion.
-Religieux : Qui concerne la religion, les rapports entre les êtres humains et un pouvoir SURNATUREL.