Sommes-nous
les derniers, nous la génération née du vivant du Général, à ressentir cette
étrange et lancinante douleur ? Une morsure de l’âme et de la chair qui ne
tient pas à notre situation personnelle, mais à l’état du pays. Parmi les
générations qui viennent après, la même douleur, la même brûlure se
prolonge-t-elle ? Voilà dix ans que la France accumule sans discontinuer les
malheurs : cascades de scandales honteux (DSK, Cahuzac, etc.), vague
d’attentats islamistes sanguinaires (260 tués), démocratie saccagée
(présidentielles/législatives de 2017), un an de violences endémiques et
destructions dues aux errements du pouvoir sur le taxe carbone (crise des
Gilets jaunes), immense traumatisme que fut l’incendie de Notre-Dame, drame de
la réforme des retraite et 40 jours de blocage du pays…
Aujourd’hui,
cet atroce virus et une faillite de l’équipe dirigeante sans précédent depuis
76 ans. Ils n’avaient rien préparé, rien anticipé, ni sur les fermetures de
frontières, ni les masques, ni les tests de dépistages, ni les moyens de
réanimation. Ils ont juré pendant des mois, la main sur le cœur, que ces outils
étaient inutiles. Maintenant, ils affirment tout le contraire. Et droits dans
leurs bottes, sans l’ombre d’un remords, d’une excuse. Entre temps, faute de
masques, faute de tests et de capacités hospitalières suffisantes, le
confinement a amplifié la ruine de l’économie et anéanti la liberté d’aller et
venir. Neuf-cents personnes âgées mortes dans les EHPAD ont été oubliées des
statistiques.
Et
puis, comme un coup de grâce, la barbarie islamiste vient encore de frapper : à
Romans-sur-Isère, un bourreau sanguinaire, réfugié soudanais, a lâchement et
sournoisement tué deux hommes à coup de poignard et blessé cinq autres.
Pourquoi ce crime atroce ? Pour remercier la France, terre d’accueil ? La
terreur s’est rappelée à notre bon souvenir, accablant toujours un peu plus une
nation humiliée et recrue de malheurs depuis dix ans. La démagogie extrémiste
de droite comme de gauche, n’a jamais rien réglé. Même dans le chaos des années
1930, la France n’y avait pas succombé contrairement à ses voisins.
C’est
par les armes de la démocratie parlementaire et référendaire qu’elle doit
tenter de s’arracher à la logique infernale qui l’emporte au fond de l’abîme,
en sanctionnant au plus tôt les auteurs d’un abominable fiasco historique et en
confiant son destin à une équipe, non pas de magiciens narcissiques ou
demi-dieux infatués, mais d’hommes et de femmes responsables n’ayant d’autre
perspective que le retour de la nation protectrice et le service de la France.
4 commentaires:
La neutralité surtout lorsqu'on veut exprimer une opinion- est un leurre .Il est étonnant qu'il y'ait encore des personnes qui croient en ce mythe. Il est vrai que rapporter des problémes qui fachent hors de la doxa politiquement correcte ne peut qu'irriter ceux qui se sont habitués au "bisounoursisme".Ici l'auteur énonce des vérités connues de tous et ressassées d'ailleurs sans aller aussi loin qu'il le devrait puisqu'il omet de dire -qu'hors son impréparation dont 'on peut discuter, le gouvernement a menti en cacophonie sur la gestion des masques du gel des gants et de l'approvisionnement de ces stocks qui manquent dans tous le pays ainsi qu'au personnel soignant mis en danger. De lourds soupçons pésent également sur les liens entre sociétés pharmaceutiques et responsables gouvernementaux qui "savaient" au détriment du Pr Raoult méprisé et ostracisé dans les medias.Tous ces éléments ne peuvent que détruire la confiance entre une population -effrayée entre autres du risque d'euthanasie à l;encontre des personnes agées- et ses dirigeants.. Je félicite Mr Tandonnet pour son "coup de gueule "quant au constat de la situation dramatique française .Sa sanction : il ne passera pas à la télé!!
Jacques,tu as tout dit, super ton article
Excellente analyse, merci !!
M. Bliah, on cherche toujours le bouc émissaire dans une épidémie : cf « histoire de épidémies » de l’historien Jean D’élu.eau paru en 1978. Depuis le Moyen Âge, il y a toujours le temps de la recherche du bouc émissaire.
Les autorités sont toujours suspectes, mais bien sûr moins que les Juifs. Vous avez trouvé les labos pharmaceutiques. Qui sont d’ailleurs aux mains des Juifs, c’est bien connu.
Peut-être pourrions-nous dépasser cela ?
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