LES LIBYENS ONT RATÉ LE COCHE AVEC LEURS
JUIFS
Par Jacques BENILLOUCHE
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Trois
pays arabes au moins ont raté le coche avec leurs Juifs : la Tunisie, l’Égypte
et la Libye. Le suivisme arabe n’a pas permis à ces pays arabes de reconnaître
la création de l’État d’Israël en 1948. Cette décision aurait rassuré les
nombreux Juifs très intégrés depuis des siècles dans ces pays sans aucune
intention de les quitter, malgré la propagande sioniste intense de l’époque.
Ils ne voyaient aucune raison majeure de quitter leur pays natal. Aujourd’hui
la question légitime se pose de comprendre comment la communauté juive de Libye,
installée avant les Arabes et bien avant l’ère chrétienne, a pu ainsi
disparaître du paysage local.
L'histoire
des Juifs en Libye remonterait au IIIe siècle avant notre ère lorsque la
Cyrénaïque fut colonisée par les Grecs. La première trace archéologique d'une présence juive sur le territoire
de l'actuelle Libye est un sceau retrouvé dans les ruines de Cyrène sur lequel
il est écrit en hébreu «De Avadyou fils de Yachav». Flavius Josèphe
avait signalé la présence de Juifs à Cyrène au IIIe siècle avant notre ère,
indiquant que c'est Ptolémée Ier (305-283) qui avait demandé à des Juifs
d'Alexandrie de s'y établir pour lui permettre de mieux assurer le contrôle de
la région. La communauté juive de Cyrène fut décimée lors de la révolte juive
des années 115-117.
La
conquête musulmane a fait entrer la Cyrénaïque et la Tripolitaine dans l'aire
de la civilisation arabo-islamique et marqua durablement l'identité des
communautés juives locales dont le statut était désormais régi par la dhimma,
appliquée aux «gens du Livre», régime juridique auquel était soumis un
non-musulman en terre d'islam. La communauté juive libyenne fut la plus faible
d’Afrique du Nord à comparer aux 110.000 Juifs de Tunisie, aux 250.000 du Maroc
et aux 130.000 d’Algérie.
La
Libye devint une terre de refuge pour les Séfarades qui quittaient la péninsule
ibérique durant le XVe siècle et ultérieurement. Cependant, lorsque les Espagnols
occupèrent Tripoli en 1510, ils instaurèrent l'inquisition et la ville se vida
de ses Juifs qui ne purent y retourner qu'en 1551, lorsque les Ottomans prirent
la ville à l'ordre de Malte. À la suite de la conquête musulmane, les Juifs en
tant que gens du Livre purent continuer à pratiquer leur religion mais furent
soumis au statut infériorisant de dhimmis.
Ketem Paz |
Shimon
Ibn Lavi, un rabbin de Fès originaire d'Espagne, arriva à cette époque. Alors
qu'il était en route pour la Palestine, il passa par Tripoli et, voyant la
détresse spirituelle de ses coreligionnaires, décida de s'y installer pour
dispenser son savoir. Il écrivit en 1571 le Ketem Paz, l’un des
commentaires du Zohar les plus importants à avoir été composés en Afrique du
Nord. La communauté locale le considéra comme le fondateur de ses traditions
religieuses. La population tripolitaine d’alors était estimée à 14.000
habitants dont 3.500 Juifs.
Tripoli
attira des Juifs de Tripolitaine et d'autres contrées du Maghreb, ainsi que des
Juifs d'Italie, principalement des Granas originaires de Livourne, qui jouèrent
un rôle très important dans le commerce méditerranéen avec la Crète, l'Égypte
et le Levant. Ils firent en
particulier commerce de plumes d'autruche, assez prisées en Europe.
À
partir des années 1870, l'influence de l’Europe et principalement de l’Italie
se propagea en Libye. Les Juifs riches furent de plus en plus nombreux à
prendre la nationalité italienne. Une école italienne ouvrit en 1876, près de
quinze ans avant que l'Alliance israélite universelle, basée à Paris, ne
s'établisse à Tripoli. Mais la masse des Juifs, craignant de provoquer des heurts,
resta loyale au pouvoir ottoman.
La synagogue de Zliten est selon la tradition juive vieille de 800 ans |
En
1911, l'Italie pris pied en Libye pour en chasser les Ottomans à la suite de la
guerre italo-turque. L'arrivée des Italiens fut perçue d'une manière tout à
fait différente par les musulmans et les Juifs et eut d'importantes
conséquences sur les relations entre Juifs et musulmans. Pour la population
arabe, la conquête d'une terre musulmane par une puissance occidentale et
chrétienne, constituait une humiliation et le début d'une période d'oppression.
Le fait que les Juifs, soumis dans la tradition musulmane au statut de dhimmis,
soient traités sur un pied d'égalité avec les musulmans participa de ce
sentiment.
La
population juive, en revanche, accueillit généralement la domination italienne
avec joie, espérant des améliorations de son statut économique et social. En
réalité, les attitudes varièrent selon le niveau social : l’élite juive
s’italianisa et adopta en grande partie les usages du colonisateur tandis que
le reste de la population juive, plus pauvre et marginalisée, en particulier
dans les campagnes, demeura très traditionaliste et conserva un mode de vie
beaucoup plus proche de celui des musulmans.
La
modernisation se traduisit par la création d'une ville nouvelle à Tripoli où
une population mixte, italienne et juive était venue s'installer. La
confection, secteur dans lequel travaillaient beaucoup de Juifs, fut
révolutionnée par l'introduction de machines électriques et le déclin de
l'habillement oriental au profit des vêtements à l'européenne. Tous les garçons
juifs bénéficièrent d'une formation, au moins basique, dans des écoles
primaires italiennes tout en suivant en parallèle des cours à l'école
religieuse, l'après-midi.
Ecole juive de Benghazi |
La
période italienne vit aussi le développement du mouvement sioniste en Libye.
Des relations s'établirent avec le sionisme italien auquel le mouvement
sioniste local était subordonné, mais aussi directement avec le Yichouv
palestinien. Le nombre d'adhérents à des mouvements sionistes n'était que de
300 dans les années 1930, mais l'influence sociale du sionisme sur les
communautés fut conséquente. Les idées sionistes furent propagées à travers
l'enseignement, les cours d'hébreu moderne, l'accès croissant à une presse
juive publiée à l'étranger ou localement et la fondation de clubs sportifs.
Des
communautés juives d’Afrique du Nord, celle de Libye fut la plus sévèrement
touchée par la Seconde Guerre mondiale. Quatre synagogues furent détruites par les bombardements alliés de Libye
et le cimetière juif où étaient disposées des batteries anti-aériennes fut
sévèrement touché. Le 12 février 1942, l'armée allemande fit son entrée à
Tripoli et, sous la pression de leurs alliés, les Italiens renforcèrent
immédiatement la répression antisémite : les biens des Juifs furent aryanisés. Les
300 Juifs de nationalité britannique furent internés en Italie puis envoyés
dans des camps du Reich. Ceux qui étaient français ou sujets tunisiens furent
expulsés en Afrique française du Nord.
Après-guerre,
le réveil du nationalisme arabe et les soubresauts du conflit israélo-arabe
eurent raison d'une présence juive plurimillénaire. Entre 1943 et 1951, la
Tripolitaine et la Cyrénaïque furent gouvernées par la British military
administration (BMA). Pour les Juifs, l'arrivée de la VIIIe armée britannique,
qui comptait en son sein des soldats de la brigade juive palestinienne, mit fin
à une période de discrimination antisémite et permit un renouveau
communautaire.
Haganah |
Le
rôle des unités juives se révéla fondamental dans la réorganisation de la
communauté éprouvée par la guerre car leurs soldats développèrent les activités
sionistes, ouvrirent des écoles et établirent une organisation d'auto-défense
reprenant le nom et la structure de la Haganah. Cependant, l'embellie fut de
courte durée car, dès 1944, une crise économique éclata. Les relations entre
Juifs et Arabes pâtirent de la conjoncture économique et des incertitudes quant
au futur politique du pays. La montée du nationalisme arabe chez les musulmans,
et du sionisme chez les Juifs augmenta les antagonismes entre ces communautés.
Les autorités britanniques, craignant de mécontenter les Arabes, mirent un
frein à l'aide dispensée par les soldats de la brigade juive à leurs
coreligionnaires.
La Une du 4 novembre 1945 |
En 1945, une émeute antijuive éclata à Tripoli pour s’étendre au reste
de la Tripolitaine. En tout, on compta 130 victimes juives. Ce massacre fut
considéré comme l'élément déclencheur de l'exode des Juifs libyens. Les
troubles débutèrent le 4 novembre à Tripoli, sans raison. Les violences touchèrent
surtout les Juifs vivant hors du vieux quartier juif, où la population parvint
à se barricader. Le lendemain, une population rurale arabe convergea vers la
capitale pour prendre part aux exactions. Les émeutiers s'en prirent aux Juifs
au cri de «Jihad fil Koufar» (guerre sainte contre les mécréants).
Les
autorités britanniques tardèrent à réagir. Le 5 novembre, un couvre-feu fut
instauré, mais les forces de l'ordre présentes dans les rues furent passives face
aux émeutiers. Ce n'est que le soir du 6 novembre que des mesures effectives
pour stopper les violences furent prises. On dénombra 38 victimes juives. Les
troubles s'étendirent aussi à d'autres villes, on compta 40 morts à Amrus, 34 à
Zanzur, 7 à Tajura, 13 à Zaouïa et 3 à Msallata. Au total, neuf synagogues furent
brûlées, 35 rouleaux de la Torah détruits. Après les émeutes, les autorités
sionistes de Palestine dépêchèrent sur place, clandestinement, des émissaires de
la Haganah chargés de l'organisation de l'auto-défense de la communauté juive. Des
armes furent achetées où confectionnées artisanalement.
L'adoption
du plan de partage de la Palestine par les Nations unies en novembre 1947 attisa
les tensions en Libye. Des commerces juifs furent pillés à Benghazi et des
membres de la communauté caillassés. À Tripoli, des émeutes ont lieu en février
1948 durant lesquelles un Juif fut tué. Les Juifs des campagnes rejoignirent
les villes afin d'être mieux protégés. Dès que la guerre israélo-arabe de
1948-1949 débuta le 15 mai 1948, après la déclaration d'indépendance d'Israël,
des volontaires se mirent en route pour la Palestine. Cependant, début juin,
l'Égypte leur ferma ses frontières stoppant ainsi ces hommes en Libye. Environ
200 Tunisiens pressés d'en découdre se retrouvent bloqués en Libye. Leur
présence, la montée des tensions au Proche-Orient ainsi qu'une situation
économique difficile, furent les facteurs qui se sont additionnés pour conduire
à une nouvelle explosion de violence contre la communauté juive. Mais cette
fois, la communauté était mieux préparée aux attaques et son système d'auto-défense
permit de réduire le nombre de victimes.
Les
troubles se concentrèrent le 12 juin 1948 dans la capitale libyenne tandis que
la foule musulmane se dirigea vers le secteur juif de la ville. L’auto-défense
juive parvint à retenir les assaillants aux portes du vieux quartier, avec des pierres,
des grenades et des cocktails molotov. Les pogromistes, surpris par cette
résistance, jetèrent alors leur dévolu sur les Juifs habitant hors du quartier
juif. Quatorze Juifs sont tués et leurs biens détruits. Le 16 juin 1948, des
incidents survinrent à Benghazi où plusieurs Juifs furent battus, un commerce
pillé et une synagogue brûlée.
En
1949, on comptait entre 35.000 et 36.000 Juifs dans l’ensemble du pays, 30.000
en Tripolitaine, dont 22.000 à Tripoli et le reste réparti entre 17 bourgades
et villages de la côte et des montagnes de l'arrière-pays. Le reste des Juifs,
environ 5.000, vivait en Cyrénaïque, très majoritairement à Benghazi, la
capitale régionale.
Avant
1943, seuls 500 Juifs libyens avaient fait leur Alya. Le mouvement s’accéléra
après-guerre : entre 1946 et 1948, près de 3.500 Juifs quittèrent la Libye via
des réseaux clandestins mis en place par les émissaires de l'Agence juive ;
l’exode en masse eut lieu à partir de 1949, 90% des 36.000 Juifs libyens
émigrant en Israël entre 1949 et 1952. La fulgurance des départs s'expliquait
par les incertitudes quant au futur d'une Libye indépendante, par l'efficacité de
la préparation en amont effectuée par les émissaires sionistes et par
l'hostilité croissante de la population musulmane.
Dès
mars 1949, l'Agence juive prit directement en charge l'immigration. Elle ouvrit
une antenne dirigée par Baruch Douvdevani à Tripoli où la majorité des Juifs s’inscrivit.
En raison des dangers et pour faciliter l’émigration, la décision fut prise de
regrouper, fin 1949, les Juifs souvent malades de l'arrière-pays tripolitain et
de Cyrénaïque dans des camps à Tripoli. Plus de 14.000 personnes firent leur
Alya cette année-là, soit 45 % du total des Juifs libyens. Les départs qui se faisaient
principalement par bateau, s'effectuaient dans une atmosphère chargée de
mysticisme religieux et d'enthousiasme messianique. Après l'indépendance de la
Libye, le 24 décembre 1951, les activités de l'Agence juive dans le pays se
poursuivirent avec des effectifs réduits jusqu'en décembre 1952, date à
laquelle les autorités libyennes fermèrent la représentation israélienne.
Roi Idriss 1er |
Le
Royaume de Libye devint indépendant en décembre 1951 sous l'autorité du roi
Idris Ier et adhéra à la ligue arabe en mars 1953. Les forces nationalistes
influencées par l'idéologie panarabiste poussèrent le gouvernement à prendre
des mesures de plus en plus restrictives à l'égard de la population juive. En
1954, les liaisons postales avec Israël furent interrompues et les Juifs
libyens n’étaient plus autorisés à se rendre en Israël. Les clubs sociaux et
sportifs juifs furent fermés. Un boycott des commerces juifs débuta en mars
1957 tandis que les Juifs furent harcelés par les autorités. L'organisation de
la communauté de Tripolitaine fut dissoute en 1958, un commissaire musulman fut
chargé de gérer les affaires de la communauté. L'école de l'Alliance israélite
universelle, ouverte depuis 1890, fut fermée subitement en 1960, année qui
marqua l'établissement d'autres mesures restrictives. En effet, les
transactions commerciales ne pouvaient être effectuées qu’avec un certificat de
nationalité libyenne, refusé aux Juifs. Le droit de vote leur fut dénié ;
ils ne pouvaient ni servir dans la fonction publique et ni dans l'armée. Le
gouvernement s’attribua le droit de saisir leurs biens fonciers.
Nasser Egypte |
À la
veille de la guerre des Six Jours, entre 4.500 et 6.500 Juifs vivaient encore en
Libye, la plupart dans la capitale, Tripoli. Les discours enflammés de l’égyptien
Gamal Abdel Nasser, appelant à la libération de la Palestine, galvanisent
l'opinion publique libyenne. À partir du 2 juin 1967, le Jihad contre les Juifs
est prêché dans les mosquées. Le 5 juin, les manifestations dans le cadre de la
semaine pour la Palestine dégénèrent en émeutes antijuives. En quelques heures,
les commerces des Juifs et des Italiens situés dans la vieille ville de Tripoli
sont détruits par le feu. Les familles juives sont souvent séparées. La police,
à peine équipée de bâtons, se montra incapable de maîtriser la situation ;
l'état d'urgence et un couvre-feu furent instaurés. Ce jour-là, 60 % des biens
de la communauté furent détruits tandis que dix Juifs furent assassinés. Afin
de ramener le calme, le gouvernement décida de regrouper les Juifs de Tripoli
dans un camp à 4 km de la ville pour les protéger des émeutiers. À Benghazi, où
il ne restait à cette époque que 300 Juifs, des mesures similaires sont prises.
Entre le 6 et le 9 juin, les exactions continuent, des synagogues sont
détruites et des Juifs sont assassinés ; deux familles sont entièrement
massacrées.
Sur
demande des responsables communautaires, le 20 juin, le service des migrations
produisit au plus vite les documents de voyage nécessaires aux départs qui s'effectuent
surtout par des vols réguliers mais aussi à bord de navires. L'évacuation eut
lieu entre le 26 juin et juillet, vers deux camps en Italie, l'un à Latina près
de Rome et l'autre à Capoue. Certains Juifs repartirent immédiatement pour
Israël. Mais alors que l'exode de 1948
s’était effectué intégralement en direction d'Israël, celui de 1967 concerna 5.000
Juifs libyens vers Rome, Milan, et Livourne. Plus de 1.500 personnes choisirent cependant de rester dans la péninsule. La venue de ces
Juifs libyens en Italie revitalisa la communauté juive locale, d'implantation ancienne
mais démographiquement faible et fortement assimilée.
Lorsque
le colonel Kadhafi prit le pouvoir en 1969, il restait moins de 600 Juifs en
Libye. Les conséquences de son arrivée au pouvoir vont se faire rapidement
sentir pour le restant de la communauté. Les Juifs furent battus et jetés en
prison sans raison. Tous leurs biens fonciers furent confisqués sans compensation.
Cependant des Juifs parvinrent à s'exfiltrer hors du pays, via la Tunisie, au
point qu’en 1974, il n'en restait plus que vingt en Libye. Le gouvernement de
la République arabe libyenne décida ensuite d’effacer les traces de la présence
juive dans le pays en faisant détruire les quatre cimetières juifs de Tripoli,
ceux de Benghazi et de Misurata, sans même prévenir les familles des défunts. 78
synagogues furent transformées en mosquées et la grande synagogue de Benghazi
en église copte. En 2002, le départ de Rina Débâche, femme octogénaire, marqua
officiellement la fin de la longue présence juive en Libye.
Au
total, 36.730 Juifs libyens firent leur alyah, dont 30.972 entre 1948 et 1951,
tout comme les autres Juifs des pays arabes. L'intégration de la petite
communauté libyenne va cependant s'opérer dans des conditions assez bonnes, en raison
d’une éducation sioniste reçue en Libye dès l'époque de la colonisation
italienne, et du contexte politique de leur départ qui assimile leur migration
comme une libération. Par ailleurs, le faible niveau socio-économique d'une
population composée principalement de petits commerçants et d'artisans, leur a fait accepter la dureté des conditions d'adaptation.
Camp transitoire |
À
leur arrivée, les Juifs libyens furent d'abord regroupés dans des camps transitoires
d’accueil que les migrants finirent souvent par développer en villages ou en
villes. Le gouvernement, dans une optique d'aménagement du territoire, les
encouragea par ailleurs à fonder 25 mochavim (villages collectifs) et des
kibboutzim. Les hommes politiques
d’origine libyenne sont nombreux en Israël. On ne citera pour l’exemple que le ministre
Moshe Kahlon et le millionnaire Itzhak Tchouva, l’homme qui a fait d’Israël une puissance gazière.
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2 commentaires:
tu as oublie le camp de concentration en terre libyenne mais aussi que l'admission de la libye a l onu se fit grace a la voix de..l Etat d Israel
Selon la table "Six Million of Jewish victims in the Holocaust," cree par Yad Vashem dans le musee "Shoah" dans le bloc 27 a Auschwitz, que j'ai visite, il y a eu 600 Shoah victimes dans la Libye italienne pendant la seconde guerre mondiale.
Yad Vashem mentionne aussi 250 victimes de la Shoah dans Vichy-Tunisie, 6 en Finlande, et 110 au Denmarque.
Les Juifs de Finlande, Denmarque, Libye italienne et Vichy-Tunisie, ont ete epargnes la masse deportation des Juifs, qui a eu lieu dand le reste de l'Europe.
Edith/Youdith Shaked (Haddad)
Advisory Board Member, H-Holocaust
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