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mercredi 26 mars 2014

ÉPAVES ET DÉCHETS Par Jean SMIA


ÉPAVES ET DÉCHETS

Par Jean SMIA
copyright © Temps et Contretemps



On pense avoir retrouvé l'endroit où le Boeing 777 s'est désintégré. Plusieurs aspects de cette disparition semblent avoir échappé aux commentaires.

Trois aspects

1/ Dans une planète sous la surveillance de centaines de satellites militaires, de systèmes d'espionnage les plus sophistiqués et d'écoutes mondialisées : le fait d'avoir à chercher «à la main» ce qu'est devenu cet avion semble prouver la faillibilité de tout ce maillage. Sauf si, afin d'éviter de dévoiler des secrets militaires, certains pays, ont rechigné à divulguer leurs observations qui informeraient «l'autre camp» de la technologie employée. Alors ces informations, par souci d'humanité, ont été très lentement distillées. Comme au jeu de «là, c'est chaud et par là c'est froid». Depuis quand les satellites militaires, de quelque nation que ce soit, savent où s'est abîmé le Boeing ? Personne ne le saura jamais. Et, entre dévoiler un secret militaire et informer de l'endroit où sont morts plus de 200 humains ne rendra la vie à personne.






          2/ Les difficultés rencontrées lors de la recherche «manuelle» de débris du Boeing semblent mettre en évidence que les masses de déchets polluant les océans deviennent tellement importantes que les satellites civils ne parviennent plus à faire la différence entre une épave d'avion et des bancs d'immondices flottants; on dit que certains bancs atteignent parfois une superficie plus grande que la France. Existe-t-il un projet des vaisseaux-poubelles dont la tache serait de débarrasser les océans de ce cancer ? Car, à présent, il y a le danger qu'un sous-marin aux intentions douteuses ne se camoufle sous ces étangs de déchets et ne s'approche de sa cible sans être détecté par les satellites.
      3/ La recherche de ce Boeing semble s’être transformée en une sorte de compétition à l'échelle mondiale, dans laquelle le vainqueur sera celui qui aura repêché, le premier, les débris du Boeing : il aura les honneurs des médias. Mais, quid des passagers ? Aux dires des informations qui me sont parvenues, il semblerait que, après avoir disparu des écrans radar, le Boeing aurait changé de direction et continué de voler jusqu'à épuisement de son carburant, pendant sept heures. 



Horrible scénario



        Avec un minimum d'empathie, on se trouve devant un scénario que le plus terrifiant des films d'horreur n'aurait jamais oser produire: car imaginons, pendant ces sept heures, les 220 passagers vivants, dans un avion sans moyens de contrôle de vol, l'océan à perte de vue, qui ne savent pas vers où l'avion se dirige, ni où ils sont, qui n'ont aucun moyen de modifier la trajectoire, et qui ne peuvent qu'attendre, pendant sept heures, que le carburant s'épuise pour mourir.... C'est comme attendre sept heures sur une chaise électrique avant qu'on branche le courant... 220 personnes : Terreurs ? Pleurs ? Hurlements ? Paniques ? Prières ? Épouvantes ? Désespoirs ? Suicides ?




Il y a là, une sorte de métaphore philosophique ou métaphysique, à propos de l'immuabilité du destin, car nous sommes tous dans un Boeing sans pilote qui naviguons, au hasard, jusqu'à épuisement de notre carburant. Mais, la plupart d'entre nous, nous n'en avons pas conscience.
       Mais il est probable que, par crainte d'en prendre conscience : la race humaine a institué des Imams, des Curés et autres sortes de Rabbins, dont le métier est de nous faire croire à un paradis que nous ne pourrions atteindre qu'à la seule condition de leur confier la charge de piloter notre avion. Aviez-vous remarqué qu'ils ne font jamais gréve ces pilotes-là ?

3 commentaires:

Danièle GERMON a dit…

Excellente réflexion de mon ami Jean Smia . Je ne crois pas une minute qu'ils aient retrouvé trace de l'épave !

AMMONRUSQ a dit…

Belle réflexion pour moi aussi,on nous enfume pour nous cacher la vérité et les médias s'en donne à coeur-joie !
C'est dramatique mais pourquoi une telle attente !

Anonyme a dit…

Réfléxion intéressante. Dommage que Mr Smia conclut en mettant sur le même plan curés, imams et rabbins... Pourrait-il nous expliquer le bien-fondé de ce nivellement dans un nouvel article ? (Yaakov Neeman)