LES PLEUREUSES SÉLECTIVES DE LFI
Par Jacques BENILLOUCHE
Roubaix |
Les militants LFI sont
vent debout dès qu’on touche à leurs protégés, allant jusqu’à qualifier
d’islamophobie toute critique à leur égard. Ils justifient le développement de
l’islam salafiste par la précarité qui touche les Musulmans. Il ne s’agit pas
de critiquer les pratiques de l’islam mais celles extrémistes et sectaires des
Frères musulmans en France. On n’a entendu aucune réprobation sur la
radicalisation de jeunes qui rejoignent les combats de l’État islamique en
Syrie. Les yeux sont fermés quand certains quartiers français ont été
totalement transformés par les femmes en niqab, par les nombreuses librairies
proposant des ouvrages islamiques, par la profusion de boucheries halal et pas
les restaurants appliquant la ségrégation contre les femmes musulmanes. Tout
est fait pour développer l’islamisme intégriste sous toutes ses coutures.
LFI a fabriqué le
problème musulman, sans ignorer que l’islamisme est la maladie de l’islam,
uniquement pour servir ses intérêts électoraux et sa politique extrémiste. On
feint d’ignorer que la pollution islamiste a permis l’entrée en masse de
députés qui manipulent la haine et l’anathème à l’Assemblée nationale. On feint
surtout d’ignorer que les victimes des musulmans sont en majorité des musulmans
eux-mêmes.
Salah Hamouri |
Lorsque Israël a décidé
de renvoyer dans son pays, la France, l’agitateur islamiste professionnel, Salah
Hamouri, condamné plusieurs fois par la justice israélienne, après avoir
bénéficié de ses droits de défense, la France Insoumise, fidèle à ses amitiés
islamistes, s’est élevé contre cette expulsion qui avait été cependant entérinée
par la Cour Suprême. Israël a estimé qu'il était maitre de ses décisions
sécuritaires en conformité avec sa mission de défendre ses citoyens contre le
terrorisme.
La Nupes a alors fait entendre sa voix et leurs pleureuses professionnelles ont marqué leur désapprobation face à une simple expulsion légale. En revanche quand il s’agit d’actes plus graves commis par l’Iran, à savoir l’exécution de présumés espions, le silence est de mise pour ne pas froisser les électeurs islamistes. Les autorités judiciaires iraniennes ont annoncé avoir exécuté, le 4 décembre 2022 à l’aube, la sentence de la peine capitale sur quatre citoyens iraniens accusés d’espionnage au profit d’Israël. Accusation sans fondement. Ces individus avaient été appréhendés en mai dernier et accusés d’espionnage et de sabotage de biens publics et privés. Les prisonniers exécutés ont été identifiés : Hossein Ordoukhanzadeh, Shahin Imani Mahmoudabadi, Milad Ashrafi et Manouchehr Shahbandi.
Leur procès a été bâclé et tous les droits de la défense bafoués dans une mascarade de justice. Mais LFI n’a pas réagi, même pas un mot de compassion pour les suppliciés. Chez eux, la réaction est à sens unique même pas pour feindre le chagrin. Les pleureuses n'ont pas été mobilisées pour l’occasion car il s’agissait d’Israël.
1 commentaire:
L'extreme gauche pro-palestinienne date de la fin de la guerre du Vietnam.
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