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dimanche 20 novembre 2022

La politique française inchangée à l'égard d'Israël


LA POLITIQUE FRANÇAISE INCHANGÉE À L’ÉGARD D’ISRAËL


Par Jacques BENILLOUCHE

Copyright © Temps et Contretemps

La Quatrième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU vote sur les mesures concernant le conflit israélo-palestinien à New York, le vendredi 11 novembre 2022

          Les Palestiniens ont déposé devant la commission de l’ONU une résolution pour définir «l’occupation continue d’Israël» comme définitive et non provisoire en demandant de revenir à la résolution 242 spécifiant que la présence d’Israël dans les territoires devait prendre fin dans le cadre de négociations : des territoires en échange de la paix. Le résultat du vote sur le projet de résolution portant sur les pratiques israéliennes «affectant les droits humains du peuple palestinien dans les territoires et Jérusalem-Est» a été clairement en faveur des Palestiniens : 98 États ont voté pour, 17 contre et 52 se sont abstenus. Les Etats-Unis ont voté contre avec l’Allemagne, le Canada, la République tchèque, l’Australie, l’Autriche et l’Italie. La France, quant à elle, s’est distinguée en s’abstenant. La résolution doit maintenant passer devant l’Assemblée générale des Nations Unies afin d’entrer en vigueur.


Quai d'Orsay


Le Quai d’Orsay a encore frappé car la France n’a pas fait preuve de solidarité européenne en ayant un vote différent des grands pays de l’UE. Il n’y a rien d’étonnant à ce que la France suive toujours les pays arabes dans les résolutions anti israéliennes. C’est une constante depuis 1958. Le président Macron a toujours montré une réticence viscérale vis-à-vis d’Israël depuis le jour où il a subi en 2016 l’affront de ne pas être reçu en Israël par Netanyahou en tant que ministre de l’Économie du président Hollande. Il avait d’ailleurs montré par la suite sa mauvaise humeur en annulant la visite qu’il devait faire en 2018 en Israël, sans justification sérieuse. À l’époque, l’Ambassadrice Hélène le Gal, qui était toujours convaincue de la qualité exceptionnelle des relations israélo-françaises, attendait en vain les explications détaillées du Quai d’Orsay pour justifier ce recul. Pour aggraver encore plus les relations, le premier ministre Edouard Philippe avait été contraint lui aussi de reporter sine die sa visite ce qui a poussé le président Réouven Rivlin à en faire autant. Il ne s’agissait pas du simple fait du hasard mais d’une volonté politique affirmée.

Macron conférence ambassadeurs 2018


En fait à l’époque, la décision de Macron venait à point nommé pour éviter à la France de se mouiller dans le processus de paix initié par Donald Trump. Le chef suprême de la diplomatie française avait justifié en privé cette annulation face à la «répression sanglante» par Tsahal des manifestations près de la frontière entre Israël et Gaza. Emmanuel Macron avait annoncé lui-même sa visite en Israël lors d’un discours devant 170 ambassadeurs de France réunis à Paris. Il avait alors affirmé : «Il est fondamental que la France continue à peser sur la question israélo-palestinienne, nous poursuivrons nos efforts avec l’Onu pour une solution à deux États, Israël et Palestine, vivant côte-à-côte en sécurité dans des frontières reconnues par la communauté internationale, avec Jérusalem comme capitale des deux États. Je souhaite me rendre à cet égard au printemps prochain au Proche-Orient en visite au Liban, en Jordanie, en Israël et dans les territoires palestiniens».

Le Quai d’Orsay avait alors insisté sur la nécessité de ménager les intérêts économiques français «en ne choisissant pas son camp entre l’Arabie saoudite et l’Iran, les deux grands rivaux régionaux au Proche-Orient. Nous n’atteindrons notre objectif qu’à condition de ne pas entrer dans ces grilles de lecture et nous enfermer dans un camp. Certains ont choisi, c’est une erreur. La force de notre diplomatie est de parler à tous».



Après avoir trop préjugé de ses capacités diplomatiques au lendemain de son élection triomphale, le président avait préféré annuler sa visite. Sous prétexte que Donald Trump avait beaucoup de lacunes en politique étrangère, il pensait se substituer à lui, au nom de l’Europe, pour faire avancer le processus de paix israélo-palestinien. Mais les deux présidents s’opposaient sur plusieurs grands problèmes mondiaux pour envisager d’établir des relations de travail étroites avec Donald Trump.

Netanyahou avait compris le blocage politique avec Macron et il s’était rendu à Paris le 5 juin 2018 pour raccommoder des liens distendus. Mais la rencontre fut froide à l'Élysée avec une leçon du président français : «Il ne faudrait pas que la menace que fait peser l'Iran au Moyen-Orient fasse oublier l'importance cruciale de faire avancer sans relâche le processus de paix avec les Palestiniens». L’Élysée avait aussi condamné «les violences des forces armées israéliennes contre les manifestants» et réaffirmé «la désapprobation de la France à l'encontre de la décision américaine d'ouvrir une ambassade à Jérusalem».  Dialogue de sourds.



Parce que Mahmoud Abbas avait dit qu’il ne considérait plus les États-Unis comme un médiateur dans le conflit israélo-palestinien, le Quai avait cru que les Américains étaient marginalisés et que Macron pouvait occuper leur place. C’était sans compter sur l’entêtement de Mahmoud Abbas et sur les liens politiques solides entre Netanyahou et Donald Trump. Le président américain avait pris pour un camouflet personnel le vote à l’ONU de la France en faveur de la résolution condamnant la décision américaine de transférer son ambassade à Jérusalem. Le fil était rompu.

Après avoir voulu exploiter son aura en France pour faire de l’activisme international, Macron a compris qu’il ne jouait pas dans la même division que Trump. Alors il a baissé les bras en décidant de s’impliquer le moins possible au Proche-Orient et d’abandonner le «bébé» aux Américains. Les diplomates français ne cessent de rabâcher que Macron garde de bonnes relations avec Israël et Netanyahou sous prétexte de la coopération sécuritaire réelle existant entre les deux pays. Mais le premier ministre israélien reste sourd face aux attaques diplomatiques françaises puisqu’il n’a jamais tenu compte d’aucun avis français. Macron n’a jamais compris comment on pouvait lui tenir tête ainsi. Le Quai d'Orsay lui a fait comprendre que son voyage ne se justifiait plus. Pourtant, lors de sa nomination comme premier ministre de transition, Yaïr Lapid avait fait son voyage à Paris. Mais cela n’a entraîné aucune conséquence tangible.  Le président français n’a fait aucun effort face à un intérimaire sans chercher à l’aider pour les élections.  



La France sera à nouveau face à Benjamin Netanyahou qui n’est pas en odeur de sainteté en France. La question reste de savoir si Macron restera le seul président français, à l’exception de Mitterrand, Sarkozy et Hollande, à ne pas faire de voyage officiel d’État en Israël. Il avait fait une petite virée au cinquième Forum mondial sur l'Holocauste, le 23 janvier 2020 à Yad Vashem. Il est vrai qu’il a aujourd’hui d’autres chats à fouetter en France pour faire des voyages touristiques. 

12 commentaires:

Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

«Il est vrai que Macron a aujourd’hui d’autres chats à fouetter en France pour faire des voyages touristiques.», dites-vous.
Exact, Jacques ! L’aura de Macron est vraiment en train de ternir depuis quelque temps. En effet, le peu d’audience (autour de 4 millions) qu’il fait actuellement lors de ses interventions régulières télévisées dans l’émission «L’Evénement» sur France 2 en dit long sur le moral des Français en général qui sont plus que fatigués de toute la politique gouvernementale actuelle.

Vous dites que, lors de la visite de Netanyahou en juin 2018, «L’Élysée avait aussi condamné les violences des forces armées israéliennes contre les manifestants». Or, à l’automne de cette même année 2018, quand les Gilets Jaunes ont commencé à manifester régulièrement contre la vie chère et le prix de l’essence - démarrage officiel des manifs le 17 novembre 2018 -, et ce pendant plusieurs mois dans de nombreuses villes en France, il y a eu par la suite beaucoup de violences faites contre eux, qui ont fait couler beaucoup d’encre dans les médias. Or...
Or... voici ce qui est rapporté par la presse des propos du Préfet de cette époque-là, Didier Lallement, récemment interviewé au sujet de son livre «L’ordre nécessaire» : (à l’époque des G.J.) «On a frôlé L’OUVERTURE DU FEU mais, grâce au courage des fonctionnaires de police, cela ne s’est pas produit.» Il a rappelé qu’il n’y a «pas eu de morts à Paris». Toutefois, un tel incident pourrait se produire à l’avenir selon l’ancien préfet : «Le jour où on devra ouvrir le feu, on entrera dans une autre dimension. Cela risque d’arriver un jour.»
Donc dans le contexte actuel de crises multiples en France, qui n’ira qu’en s’aggravant dans les mois à venir (Macron a prédit que le pire était à venir !) tout peut arriver en France comme le suggère avec raison D. Lallement. Ainsi, ce qui nous pend au nez : l’armée contre le peuple, avec la loi martiale, Par conséquent…
Par conséquent quelle leçon l’Elysée veut-il et peut-il donner à Israël au sujet de la violence, des violences ?!

frenkel david a dit…

La France est toujours en proie à ses vieux démons. Ne parlons pas de la France de Vichy, mais de La France d'après. Par sa phrase :« les Juifs, un peuple sûr de lui-même et dominateur », le général De Gaulle avait lancé officiellement la première salve antisémite d'après-guerre.
Aussi est-il à noter que les médias français se placent en chantre du dénigrement anti-israélien dont l'A.F.P.est le fil conducteur. Cette dernière nous rappelle à chaque dépêche relatant les faits du conflit israélo-arabe, et plusieurs fois dans chacune d'elle, que la Cisjordanie est occupé, et même souvent que c'est un territoire "palestinien", plus obsessionnel que cela...



Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

à Frenkel David : Le problème c'est qu'Israël donne aux nations le bâton pour le battre. En effet, par exemple, quand Israël emploie le mot "Cisjordanie" au lieu de Judée-Samarie, Israël fait le jeu des nations. Quand Israël se retire de son territoire, la bande de Gaza, Israël fait le jeu des nations. Quand Israël envisage une solution à deux états, Israël fait le jeu des nations ETC. Alors quoi d'étonnant que les nations prennent Israël pour un envahisseur et un occupant, en se mettent du côté de celui qui passe pour la victime (les Palestiniens), et arrivent ainsi à instiller la haine dans le coeur de tous ceux qui ne savent rien de l'Histoire, ou juste ce qu'on veut bien leur enseigner ?! Si Israël non seulement connaissait son histoire BIBLIQUE (Genèse à Apocalypse) mais encore l'assumait entièrement en se positionnant franchement et clairement du côté de Dieu, Dieu de la BIBLE, et en faisant sa volonté - je parle de la Nouvelle Alliance en Yeshoua (Jésus), car l'Alliance du Sinaï est devenue caduque officiellement depuis la destruction du Temple de Jérusalem (ce qui signifie qu'Israël se trouve actuellement en dehors de toute alliance divine) -, on n'en serait pas là. Y a pas de secret...

Anonyme a dit…

Bonjour,

Je loue les propos dIngrid Israël-Anderhuber car je doute que le mensonge et la peur puissent accomplir autre chose que le chaos et la laideur.

Y a pas de secret pour construire des choses durables.

Cordialement,

Georges Kabi a dit…

Mme Ingrid, je suis citoyen israelien, y vit et j'ai une famille comprenant 2 enfants et 4 petits-enfants, tous nes en Israel. Et les territoires occupes en 1967, je les appelle Cisjordanie et non-Judee-Samarie. La premiere appellation est internationale, la seconde strictement utilisee par la droite et l'extreme-droite israelienne et donc cela releve de nos differends politiques internes, illustrant ls liberte d'expression et la vie democratique de ce pays.

ingrid Israël-Anderhuber a dit…

à Georges Kabi : vous dites "illustrant la liberté d'expression et la vie DEMOcratique de ce pays." C'est ça le problème en Israël et avec Israël : c'est de croire qu'il puisse y avoir deux personnes aux commandes : le peuple (DEMO-S-cratique) et le Dieu de la Bible (THEO-S-cratie). Or ç'est quelque chose qui ne peut se faire car Dieu n'a besoin de personne pour tenir le volant à sa place puisque sa conduite pour mener et Israël et le monde à bon port est PARFAITE. C'est pourquoi, tant que le peuple (DEMOS) choisira de mener sa propre politique, avec ses propres idées, à sa façon à lui, ça n'ira pas. ça ira uniquement le jour où Dieu, par le Messie d'Israël, Yeshoua (JESUS), lors du règne messianique de mille ans sur terre, règnera ENFIN non seulement en Israël mais encore, à partir d'Israël, sur toute la planète. Mais...
Mais avant cela, Georges, il se passera des choses TERRIBLES ET en Israël ("l'angoisse de Jacob" avec amputation de la population juive de ses DEUX TIERS) ET parmi les nations (également amputation de la population mondiale). Or cela, Georges, vous pourriez vraiment les éviter, et à vous et à vos enfants et petits enfants, en vous mettant à l'abri sous les ailes divines, A CONDITION D'ôter des mains des nations le bâton qui leur sert à battre Israël...

Véronique ALLOUCHE a dit…


@ingrid
Votre souhait pour nous de venir à Jésus est bien vain tant les juifs sont têtus en s’abstenant d’épouser une autre religion que la leur. Au-delà de la croyance, nous formons un peuple très soudé et solidaire face aux affronts de toutes sortes subis au fil des ans. Le prosélytisme d’où qu’il vienne ne nous atteint pas.
Je loue vos efforts qui en fait ne touche aucun juif pour la simple raison qu’au nom de Jésus combien de sang versé et de vies brisées il y eut depuis 2000 ans….
Quant à vos prédictions apocalyptiques soyez sans crainte, Israël est fort et le restera….sans votre idole.
@georges
Merci d’avoir en peu de mots résumé le fond de votre pensée que beaucoup partagent.

frenkel david a dit…

Georges Kavi,voua écrivez: "...Et les territoires occupes en 1967, je les appelle Cisjordanie et non-Judee-Samarie. La premiere appellation est internationale..." Je vous rappelle quand même que :
1) les territoires ne sont plus occupés, étant donné que la Jordanie y a officiellement renoncé en 1988. 2) La Judée Samarie est un nom biblique. La Jordanie qui l'occupait depuis 1948 à 1967, a remplacé le nom biblique par le sien. D'ailleurs, l'occupation jordanienne, à l'exception de trois pays (la GB, l'Australie et l'Irak) n'était pas internationalement reconnue. Et savez vous pourquoi le nom Cisjordanie est actuellement internationalement reconnu ? Parce qu'écrire "Judée Samarie occupé" frôle l'oxymore ! Comment Israël, l'Etat juif, peut-il occupé la Judée Samarie ? C'est comme si l'on disait que la France occupait Paris...

yvets a dit…

mme Ingrid,
quelles que soient vos formules, nous sommes sur terre et laissez Dieu et Jesus là où ils sont,AUCUN RAPPORT avec la réalite
merci
YS

V. Jabeau a dit…

Le PR Macron est démonétisé : il n’a pas de majorité à l’assemblée et ne peut gouverner qu’avec le 49.3
Son dernier mandat ne porte pas d’espoir pour son camp et plus le temps passe, moins il sera écouté.
Il va p-e dissoudre l’assemblée nationale, et Mme Le Pen peut devenir 1er minister. Sinon le RN en 2027.
Et ce ne sera pas mieux dans les relations franco-israéliennes.

Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

A Véronique. Vous me prêtez des intentions qui ne sont absolument pas les miennes. Or c’est exactement ce que l’on a fait avec Jésus en faisant croire aux gens que c’était en son nom que l’on avait fait couler le sang innocent et perpétré des massacres. Toujours la même rengaine alors que chacun peut aujourd’hui avoir accès aux Ecritures pour être éclairé sur Jésus, vérifier son enseignement et ainsi se rendre compte par soi-même de ce tissu de mensonges sur lui.

Par ailleurs, concernant non pas mes «prédictions apocalyptiques» (Nouvel Ordre Mondial - «Angoisse de Jacob» etc.) mais les prophéties bibliques des prophètes et de Jésus lui-même, celles-ci sont une preuve d’amour de Dieu qui, dans sa prescience, nous révèle avec une grande précision les choses qui doivent arriver pour permettre à chacun de réfléchir en toute connaissance de cause au SALUT de façon à échapper à cette terrible période «apocalyptique» qui s’envient. Or échapper comment ? Eh bien, au moyen de l’ENLEVEMENT décrit notamment par Jésus comme suit :

«Ce qui arriva du temps de Noé arrivera DE MÊME à mon avènement. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ILS NE SE DOUTERENT DE RIEN, jusqu'à ce que le déluge vînt et les emportât tous : il en sera DE MÊME quand je viendrai vous chercher (ENLEVER). ALORS, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris (ENLEVE) et l'autre laissé ; de deux femmes qui moudront à la meule, l'une sera prise (ENLEVEE) et l'autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra (vous ENLEVER)...» ; «Prenez garde à vous mêmes (…) que ce jour (de tribulation) ne fonde sur vous à l’improviste comme un filet, car il viendra sur TOUS ceux qui habitent la surface de TOUTE la terre...» (Bible - Matthieu 24 v. 36-44 ; Marc 13 v. 32-37 - 1ière Lettre de Shaul-Paul aux Thessaloniciens 4 v. 15 ; 5 v. 9 etc.).

L’ENLEVEMENT nous préservera non seulement des atrocités qui seront commises sur la terre entière par ceux qui, ayant rejeté Dieu, auront initié le Nouvel Ordre Mondial, mais encore des jugements divins...

Alors, oui, si comme vous dites «Israël est fort», je précise pour l’instant, cependant, contrairement à ce que vous dites, il ne le restera pas car, concernant ce sombre avenir, il est question que tout sera fini «quand LA FORCE du peuple saint SERA ENTIEREMENT BRISEE», et ce après 3 ans 1/2 de grandes tribulations» (Daniel 12, 7 - le Livre du prophète Daniel s’éclaire à la lumière du Livre de l’Apocalypse). Or cette période de 3 ans 1/2 de grandes tribulations, personne ne sera obligé de la passer puisqu’il y a un moyen de l’éviter, à savoir L’ENLEVEMENT. Mais…

Mais comme c’est LUI, JESUS, qui viendra nous ENLEVER pour nous sauver, il serait alors judicieux, tant qu’il est encore temps, pour les sceptiques et les incrédules, d’ouvrir la Bible pour se faire SOI-MÊME son idée, son PROPRE jugement, pour savoir une fois pour toutes ce qu’il en est exactement de JESUS et prendre une décision vis à vis de LUI : Croire en LUI ou pas. Placer sa confiance en LUI ou pas. Se repentir ou pas de ses péchés en les réglant conformément à la volonté de Dieu : «Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés au Seigneur, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous PURIFIER de toute iniquité AU MOYEN du SANG de Jésus versé à la croix de Golgotha pour le pardon de nos péchés. Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n'est point en nous.» (Bible, 1ière Lettre de Jean 1, v. 8-10)

Le salut n’est pas une affaire de religion, de prosélytisme ou autre, mais une affaire de FOI INDIVIDUELLE et PERSONNELLE où le consentement à Dieu et l’engagement de chacun avec lui découle d’une démarche LIBRE et ECLAIREE…

Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

à Yvets : Pour que vous et moi soyons aujourd’hui sur terre, il a fallu d’abord que Dieu intervienne, premièrement, au niveau de la création de l’univers, puis de notre terre et d’Adam et Eve. Ensuite, pour qu’Israël existe, par conséquent les Juifs, il a fallu que Dieu intervienne : je ne vais pas vous rappeler l’histoire de l’appel d’Abraham par Dieu et la conception miraculeuse d’Isaac, ancêtre des Juifs, dans le ventre d’une femme (Sarah) qui avait 90 ans à l’époque, donc largement ménopausée, ce qu’elle a d’ailleurs fait remarquer…
Pour continuer : je ne vais pas vous rappeler l’histoire de la conception également miraculeuse de Jacob-Israël, ancêtre des Israélites ou Juifs, dans le ventre d’une femme (Rébecca) stérile et qui a nécessité la prière d’Isaac au Seigneur. Sans ces interventions miraculeuses divines, yvets, notamment si vous êtes Juif (il est question ici de la lignée de Jacob-Israël), vous ne seriez sûrement pas là aujourd’hui. Et encore : si Dieu n’était pas intervenu en 1948, en accomplissement de ses prophéties antiques (en particulier Isaïe 66, verset 8), Israël en tant qu’Etat et Nation n’existerait pas. Et encore : si Dieu n’était pas intervenu en 1967, en accomplissement de ses prophéties données par la bouche de JESUS (Evangile selon Luc 21, 24 etc.), Jérusalem n’aurait jamais été réunifiée au temps de Dieu. Et, pour finir ici, si Dieu n’était pas intervenu en envoyant JESUS pour la rédemption d’Israël (premièrement, et deuxièmement des nations), eh bien, Israël, c’est-à-dire tout Juif et toute Juive aurait été perdu pour l’Eternité alors que depuis la mort et la résurrection de Jésus, et son ascension au Ciel, chaque Juif et chaque Juive, et aussi chaque non-Juif et chaque non-Juive a la possibilité de faire une démarche PERSONNELLE et LIBRE de FOI vers Dieu et le Messie, Jésus, pour être sauvé(e) de ses péchés et ainsi avoir l’assurance de vivre éternellement dans la gloire du Ciel, dans la présence glorieuse du Dieu de la Bible.
Tout ça signifie qu’il y a bien un rapport entre la réalité, nous sur la Terre, et Dieu et Jésus au Ciel, et ça signifie aussi que sans ce rapport, eh bien, de toute évidence pas de vie terrestre par conséquence pas de yvets et pas d’Ingrid et pas de Jacques et pas de Véronique et pas de Georges et pas de David et pas d’Anonyme et pas de V.Jabeau et pas de… et pas de...