JE NE SUIS PAS ANTISEMITE MAIS...
par Jacques BENILLOUCHE
Je ne suis pas antisémite mais, à la rigueur, antisioniste ! C'est la nouvelle posture de ceux qui, à présent, affichent ouvertement leur rejet de l'Etat juif en attendant de rejeter carrément son peuple. Cette expression favorite a droit de cité parce que critiquer les juifs est passible des tribunaux. L'antisionisme devient une attitude noble, justifiée par la réputation d'Israël d'être "conquérant face à un peuple palestinien désarmé et opprimé."
Ce qui se faisait auparavant en catimini prend aujourd'hui des proportions qui semblent tolérées même dans une radio d'Etat, France-Inter en particulier. Il suffit d'écouter cette émission pour être convaincu que les tentatives de réduire l'antisémitisme en France sont vouées à l'échec puisque l'exemple vient d'en-haut. L'animateur avait du mal à prononcer le mot juif et il a dû s'y prendre à plusieurs fois.
Mais les juifs eux-mêmes ne sont pas à l'abri des critiques car quelle intérêt avait cette auditrice à intervenir pour raconter sa vie privée, sinon pour se mettre en valeur en dépit du bon sens avec le seul objectif de participer à une radio-réalité de bas niveau. Elle s'est mise elle-même dans une situation où seule la volonté de faire parler d'elle primait sur la nécessité de laver le linge sale en famille. Passer à la radio quitte à être proprement malmenée ne mérite aucune compromission. Mais la déontologie de l'animateur reste aussi en question et avant de chercher à analyser les statistiques de la baisse de l'antisémitisme, il serait bon que la liberté de la presse soit mieux encadrée.
Cliquer sur le triangle noir pour écouter l'émission
http://www.franceinter.fr/emission-a-votre-ecoute-coute-que-coute-la-femme-qui-hesitait-a-s-installer-en-isarel
Pour ceux qui voudraient écouter l'émission directement sur le site de France-Inter cliquer sur le lien
http://www.franceinter.fr/emission-a-votre-ecoute-coute-que-coute-la-femme-qui-hesitait-a-s-installer-en-isarel
M.A.J du 01/03/12
Aux dernières informations, il s'agissait d'une émission humoristique et nous sommes nombreux à l'avoir pris au premier degré. Mea Culpa. Il n'en demeure pas moins, qu'en cette période troublée, certains sujets devraient être abordés avec plus de précaution.
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