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vendredi 2 juillet 2010

GUYSEN-TV : LE CHŒUR DES PLEUREUSES

GUYSEN-TV : LE CHŒUR DES PLEUREUSES Par Jacques BENILLOUCHE Voir la video du texte en fin d'article
L’expérience de financer un journal est une aventure passionnante surtout s’il s’agit de défendre Israël ou, pour le moins, de donner les clefs pour appréhender le sujet du peuple juif. L’IMPACT avait en France une réputation de journal sérieux et complet car ses journalistes faisaient partie de l’élite de la presse francophone israélienne. Ilan Saada, David Sebban et Laly Derai et les autres qui m’excusent de ne pas les citer, ont donné ses lettres de noblesse à quelques pages de réconfort. Les présentoirs se vidaient à une allure où il fallait sans cesse renouveler l’approvisionnement. Bien sûr, le journal était gratuit. Les avis étaient unanimes pour féliciter l’initiative car peu de journaux français étaient aussi complets sur l’actualité israélienne.
Nous avions demandé de l’aide sous forme de publicité, de dons de quelques euros mais les lecteurs n’ont pas suivi. Ce qui devait arriver arriva car les poches finissent toujours par se vider. Le journal est mort entrainant avec lui nos certitudes et nos espoirs. On entendit alors le « chœur des pleureuses » se lamenter qu’il n’y avait plus rien à lire de positif, qu’il n’y avait plus personne pour combattre la désinformation, pour soutenir un peuple abandonné par l’opinion internationale et pour conforter les soldats de Tsahal en leur prouvant qu’ils ont le peuple juif derrière eux.
L’Histoire bégaie et les leçons ne sont jamais apprises. Aujourd’hui Guysen.TV est en danger de mort et il risque de s’éteindre et de cesser d’émettre parce que 9 euros par mois est une somme colossale pour de nombreux français : le prix d’un café sur les Champs-Elysées, le prix d’un sandwich, le prix d’un gâteau, le prix de la liberté, le prix de la solidarité, et le prix de la voix d’Israël dans le monde. Les pleureuses pourront chanter leur requiem mais il sera alors trop tard.
J’ai honte pour Guysen forcé de mendier, j’ai honte pour le peuple juif français qui ne mesure pas où est son intérêt. J’ai honte pour moi. Mea culpa.
Cliquer sur le titre de l'article en rouge pour lire l'éditorial de MeÏr AZOULAY

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