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dimanche 26 septembre 2021

Antivax, l'ultra-droite à la manœuvre 1/2 par Jean CORCOS

 

ANTIVAX, L’ULTRA-DROITE À LA MANŒUVRE 

Partie 1/2

Par Jean CORCOS



     
  

       L’annonce le 12 juillet de nouvelles mesures sanitaires face à la nouvelle vague du COVID associée au variant delta a provoqué un choc dans l’opinion, et mis en évidence un fort clivage. D’un côté, l’obligation progressive du fameux passe sanitaire dans des domaines de plus en plus larges de la vie quotidienne, a provoqué une ruée vers les centres de vaccination et le résultat a été remarquable : 12 millions de Français ont rejoint les déjà vaccinés. Le 10 septembre, plus de 85% de la population éligible (plus de 12 ans) avaient reçu au moins une injection, la France dépassant les champions du début de l’année, USA, Royaume-Uni et Israël.




Une nette majorité des deux tiers approuvait les restrictions du passe, rendant la vaccination obligatoire pour plus de 2 millions de personnes et en particulier les soignants, mais surtout contraignant le public non vacciné à présenter un test négatif (ou une attestation de guérison) dans les trains, les restaurants, etc. D’un autre côté, une opposition véhémente s’est exprimée par une série de manifestations allant crescendo jusqu’au 7 août (240.000 participants ce samedi-là), pour diminuer régulièrement ensuite. Mais au-delà de la présence de corporations particulières (soignants, pompiers) protestant contre ce qu’ils considéraient comme une contrainte brutale ; au-delà des réactions contre ce qui était considéré par beaucoup comme une atteinte au principe d’égalité ; les foules présentes, plus ou moins nombreuses, étaient souvent plus antivax que antipass ; et il s’agit d’une réalité inquiétante, que je m’efforcerai de décrypter dans une série de deux articles.

Évoquons très vite les simples opposants au passe. Comme l’a écrit très justement Jean-Philippe Moinet dans «La Revue Civique» [1], «Refuser le désagrément des gestes barrières qui ont pu faire leur preuve – et le passe sanitaire (certificat de test ou de vaccination) n’en est qu’un prolongement – en vient finalement à imposer un droit à contaminer les autres : la liberté de contaminer est-elle acceptable, sous prétexte que nous sommes en démocratie ?» On peut aussi remarquer que parmi les têtes de gondole défilant à Paris derrière la large bannière orange marquée Liberté, figuraient des agitateurs politiques ou autres, hostiles à toutes les autres mesures sanitaires.



Commençons par décanter le paysage politique sur le sujet. Le débat semble beaucoup moins hystérique dans d’autres pays européens, qui ont mis en œuvre leur propre passe sanitaire – avec des modalités et un tempo variable selon les États. Des contrôles avec QR codes se sont mis en place pour les voyages aériens comme pour les passages d’un pays à l’autre : les pseudos «résistants», affichant souvent la Croix de Lorraine comme caution morale, semblent donc vivre dans un univers mental où rien n’existe hormis la France. Mais le nationalisme n’est-il pas un marqueur évident de ces manifestations ? Comme pour celles des Gilets Jaunes, elles ont réuni du monde autour d’innombrables drapeaux tricolores ou régionaux, ce qui n’est pas loin de là la marque des protestataires de gauche.

Ces foules étaient nettement plus denses dans le Sud-Est du pays, départements où le Rassemblement National fait ses meilleurs scores, avec une superposition troublante avec le retard à la vaccination. D’autres sondages avaient déjà révélé que les publics les plus proches à la fois des antivax et des théories du complot sont ceux qui votent le plus pour les extrêmes, Rassemblement National et France Insoumise.



Mais soyons plus précis : ni le RN, ni LFI ne font une propagande antivaccins, tout en réclamant la liberté de ne pas se vacciner ; et ils se sont opposés au passe, mais sans appeler à manifester. Par contraste se sont mis au premier rang des manifestants des figures que l’on a le droit de classer dans la rubrique ultra-droite : François Asselineau, dirigeant du microscopique UPR et partisan de la rupture immédiate avec l’Union Européenne ; Nicolas Dupont-Aignan, xénophobe propagateur de fake news depuis quelques années [2] ; et celui qui semble avoir le plus profité de ces manifestations, Florian Philippot, ex-numéro-deux du Front National, qui n’hésite pas à verser dans le dénigrement intégral de toutes les mesures sanitaires, vaccination comprise. Présent plus discrètement dans certaines manifestations, le courant intégriste catholique Civitas, sous le slogan «protégeons nos enfants».

Cette connexion française entre ultra-droite et antivax est la réplique de ce qui existe ailleurs : aux USA, où les États républicains sont ceux où les gouverneurs se sont opposés au port du masque et où les citoyens sont les plus réticents face aux vaccins. En Allemagne, où le parti extrémiste AfD avait organisé le même genre de manifestations dès 2020. Au Brésil, avec la longue négation de l’épidémie par Bolsonaro. Et en Italie, où le petit parti «Fratelli d’Italia» absent du gouvernement d’Union Nationale, a même envahi le Parlement. Notons aussi l’exportation directe de thématiques développées par l’ultra-droite américaine, largement popularisées chez nous dans les réseaux sociaux : dénonciation d’un «État profond» espionnant et manipulant les citoyens ; défense des libertés au sens libertarien des USA, où l’individu prime totalement sur la société. Et ceci sans parler à ce niveau des complots les plus délirants associés à la «soi-disant pandémie», le négationnisme devenant récurrent pour l’ultra-droite (la Shoah est un mythe, la crise climatique n’existe pas, etc.).

Une manifestante brandissant une feuille sur laquelle est écrit le mot liberté lors de la manifestation de Berlin.


On a découvert des affichages scandaleux dans certains cortèges. D’abord les étoiles jaunes détournées, les manifestants assimilant les «victimes» du passe sanitaire à celle d’Auschwitz. Un sondage [3] a heureusement montré que 73% des Français étaient choqués par cette banalisation ; mais près de la moitié des sympathisants des antipass ne partageaient pas cette indignation, ce qui interroge fortement. Ensuite, il y a eu la fameuse pancarte «Qui ?», devenu le clin d’œil échangé par les antisémites à propos de l’épidémie. On se souvient de Cassandre Trissot, ex militante du RN passée au petit Parti de la France, photographiée avec une pancarte réunissant des noms de personnalités supposées juives et associées à la pandémie.

Mais ce n’est pas le cas de nombreux porteurs d’autres pancartes, restés anonymes et pourtant repérés sur certains comptes Twitter. Le Monde a consacré un article [4] à cette infiltration antisémite dans trop de manifestations. Comme aux temps de la Peste Noire, les Juifs ont été associés très tôt à cette dernière épidémie, aussi meurtrière qu’inattendue : je m’en étais entretenu dans une émission [5] avec Rudy Reichstadt, directeur du site Conspiracy Watch. Enfin, navigant dans les égouts que sont souvent les pages Facebook d’antivaccins, on note aussi la référence récurrente à des faux propos attribués à Jacques Attali, ou des vidéos agressives s’attaquant au journaliste Patrick Cohen. Sur Twitter, les comptes pro-Raoult agressent vivement certains médecins ou virologues, le docteur Nathan Pfeiffer-Smadja ayant même fait l’objet de doxxing (ciblage en meute avec divulgation de son adresse).



On le sait, les Gilets Jaunes - que l’on pensait réduits à peau de chagrin - ont retrouvé une nouvelle jeunesse avec les manifestations de cet été. Certaines de leurs figures historiques se sont compromises en partageant des Fake News associées à la vaccination, j’y reviendrai dans mon prochain article. Concernant l’antisémitisme, rappelons qu’il avait déjà été présent dans d’autres slogans à l’époque des grandes manifestations de Gilets Jaunes, et j’avais investigué à l’époque sur la référence fréquente au nom Rothschild associé à la dette [6]. Mais il faut aussi remettre en question l’indulgence – coupable à mon avis -, des médias et surtout des sociologues qui continuent de voir uniquement une contestation sociale dans ce mouvement. Dès le début, leur révolte s’est située dans le registre de la violence, avec les barrages sur les routes, le blocage hebdomadaire des centres-villes et les attaques récurrentes des forces de l’ordre. On a vite oublié les maquettes de guillotine visant le Président, que l’on a retrouvées cet été chez les antivax ; cela n’a pas été le cas, par contraste, des manifestations et grèves menées par les syndicats un an plus tard contre le projet (avorté) de réformes des systèmes de retraite. Quant à la connexion au moins idéologique avec l’ultra-droite, rappelons l’enquête en profondeur faite sur les groupes Facebook ayant structuré le mouvement, démontrant que des militants proches du Rassemblement National ou du parti de Dupont Aignan étaient souvent aux commandes : voir article du Monde [7].



Enfin, et au-delà de la défiance vis-à-vis des politiques et de la «colère contre les élites», un élément structurant a été insuffisamment analysé : l’absence totale de toute référence à l’éducation, au savoir et à la culture dans les revendications des Gilets Jaunes : lire les propos lumineux d’Alain Bentolila [8]. Acculturation que l’on pouvait lire dans les publications de meneurs comme Maxime Nicolle ou Éric Drouet, faisant trois fautes d’orthographe par ligne. Une fois acté le fait que ce mouvement réunissait des acteurs et soutiens souvent d’un faible niveau éducatif, il ne faut pas s’étonner de retrouver les mêmes caractéristiques chez les sympathisants de la cause antivaccins : remise en cause des autorités médicales ; incapacité à lire tout article scientifique, même vulgarisé ; haine de la science et de sa complexité ; penchant pour le complotisme qui permet de ne chercher que ce qui correspond à ses préjugés ; et incapacité à distinguer les faits avérés et les mensonges et manipulations trouvés sur Internet.

Philippot et le covid


La violence est un marqueur de l’ultra-droite. Et les plus fanatiques des antivaccins ont démontré ces derniers mois leur inquiétante radicalisation : centres de vaccination vandalisés, médecins et soignants malmenés ou menacés de mort. Mais au-delà des anonymes passant à l’action, il reste maintenant à passer en revue les têtes de gondole de cette étrange croisade : journalistes, animateurs de sites Internet, gourous naturopathes, scientifiques en rupture avec leur communauté d’origine, avocats sans scrupules ; ce sera l’objet de mon prochain article.

(1)    Editorial de J.P Moinet du 24 août 2021

(2)    Article du Huffington Post du 5 avril 2019

(3)    Article de Yahoo News du 15 août 2021

(4)    Le Monde, 18 août 2021

(5)    Emission avec Rudy Reichstadt

(6)    Rothschild, délire viral 31 mars 2019

(7)    Le Monde, 17 avril 2019

(8)    Alain Bentolila, 19 mars 2019

 

11 commentaires:

Marianne ARNAUD a dit…



Monsieur Corcos,

Sans attendre votre deuxième opus, on peut d’ores et déjà deviner que si vous ne faites partie, ni de l’extrême droite, ni de l’extrême gauche, vous faites en revanche indéniablement partie de cet « extrême centre » que le président Macron prétend réunir sous sa férule (le mot n’est pas trop fort) lors de la prochaine élection présidentielle.

C’est votre droit le plus strict, mais ce qui me paraît plus contestable c’est la vision partiale que vous donnez des événements que vous analysez pour les faire cadrer parfaitement avec la thèse que vous défendez.

Aussi souffrez que je vous propose une autre vision du sujet que vous traitez, non dans l’idée de vous faire changer d’opinion car au stade où vous en êtes, cela paraît impossible, mais tout simplement pour fournir à vos lecteurs un angle de vision autre que celui des méchants extrêmes droite et extrêmes gauches, qui veulent s’en prendre au gentil Président Macron :


https://leblogdenathaliemp.com/2021/09/17/covid-alleger-les-contraintes-mais-faites-le-m-le-president/#more-79336


Cordialement.

Véronique Allouche a dit…

@marianne
Bonjour Marianne,
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt le lien que vous mentionnez et je retiens cette phrase :
« Les critères changent en permanence et n’ont d’autre raison d’être que de justifier a posteriori les décisions gouvernementales ». Pour ma part il me parait évident que les critères changent en vertu du fait que le virus mute et se faisant il devient plus actif, plus transmissible et donc plus dangereux.
Effectivement le pass sanitaire est une entrave à la liberté mais a-t-on d’autres choix pour éviter la propagation? Est-il plus judicieux de contraindre à un nouveau confinement avec les conséquences que nous avons connues?
Le « gentil Président Macron » dont vous parlez prend les mesures en se fiant au personnel médical, aux chiffres des malades hospitalisés. Comme partout ailleurs il décide en fonction de l’avancée ou du recul du Covid , il est d’ailleurs question d’alléger la contrainte du pass dans certains territoires en baisse d’infections.
Ce qui me rassure c’est que la participation à ces manifestations est largement minoritaire et c’est tant mieux lorsqu’on voit les dérives dont parle très justement Monsieur Corcos.
Bien cordialement

limone a dit…

le problème n'est pas le vaccin ou le pass
étant plus jeune le BCBG était obligatoire
ayant pas mal voyager j'ai du me faire certains
vaccins pour me rendre dans certains pays
j'ai jamais pleurnicher pour cela le problème
je pense il fallait le rendre obligatoire
au début pour tous mais trop de cafouillage
d'hésitation et contradiction de la part des
dirigeants les gens sont diviser maintenant
le mal est fait

Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

A Jean Corcos
I) Le titre ANTIVAX n’est pas justifié car il n’est pas question dans le contexte actuel d’être contre la vaccination en général mais contre la «vaccination» anti-covid 19. Nuance. Vous faussez déjà tout dès le départ et orientez ce dernier vers vos propres positions dont politiques. Une fidèle lectrice de T.&C., Marianne Arnaud, l’a d’ailleurs très bien discerné quand elle a parlé de votre «vision partiale que vous donnez des événements que vous analysez pour les faire cadrer parfaitement avec la thèse que vous défendez.»
 
Pour ce qui concerne l’annonce de Macron du 12 juillet, c’est l’OBLIGATION vaccinale, notamment pour les soignants, et la MENACE de sanctions vis à vis d’eux et aussi de tous ceux qui ne se plieraient pas qui ont abouti aux quelques millions supplémentaires de vaccinés. Exemple de phrase de Macron : «Dans l’hexagone notre approche sera plus simple : partout nous aurons la même démarche, reconnaître le civisme et FAIRE PORTER les RESTRICTIONS sur NON-VACCINéS plutôt que sur tous.»
A mots déguisés, c’est une incitation à une véritable chasse aux sorcières des non-vaccinés qui résisteraient à l’obligation «civique» de se faire piquer, pour les accabler de tous les maux et de toutes les responsabilités. Voilà surtout ce qui a provoqué l’onde de choc dans l’opinion et par conséquent la ruée vers les centres de vaccination des gens qui ont eu PEUR des REPRESAILLES. Et avec raison quand on a vu par la suite en quoi allaient consister exactement les mesures autoritaires d’intimidation et de chantage, à commencer déjà par la suspension des contrats de travail qui n’est ni plus ni moins qu’une condamnation à mort quand on sait que le travail est le GAGNE-PAIN de l’être humain. Et l’onde de choc a été d’autant plus violente qu’il ne faut quand même pas oublier qu’on en est encore à un stade EXPERIMENTAL de l’injection. Donc OBLIGER des êtres humains à servir de COBAYES à des apprentis sorciers c’est, me semble-il, vraiment de l’ordre du scandale et de l’horreur en France. La porte ouverte à tout...

Par ailleurs, à vous qui reprochez à certains auteurs leur acculturation, je me permets de vous rappeler ici certaines notions, dont vous avez, semble-t-il, de votre côté aussi oublié les définitions :
- «Vaccin» : 1. Substance que l’on inocule à une personne ou à un animal pour L’IMMUNISER contre une maladie… 2. Fig. Ce qui IMMUNISE contre un mal, un danger.» Dixit le Larousse 2021.
- Une vaccination préventive consiste à administrer à un individu en bonne santé une forme atténuée ou inactivée d’un agent infectieux... L’objectif est de déclencher une réaction IMMUNITAIRE  permettant d’éviter une contamination ultérieure. La vaccination permet en effet de développer des cellules IMMUNITAIRES «mémoires», capables de reconnaître IMMEDIATEMENT l’agent pathogène s’il venait à infecter l’individu par la suite. Définition selon l’Inserm, organisme d’État.

Selon ces définitions de la vaccination, pas de doute : quand on vaccine alors automatiquement on IMMUNISE ! La caractéristique principale d’un vaccin est donc l’IMMUNITE qu’il procure par la réaction IMMEDIATE du système IMMUNITAIRE à l’agent infectieux. Or…

Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

II) Or voici le fonctionnement d’un ‘vaccin’ à ARN messager publié sur le site du gouvernement français en février 2021 dont il est dit TEXTO que «le principe des vaccins à acides [ribo]nucléiques (ARN) est un peu différent du principe plus «classique» de la vaccination. Explications en dessins :

1. Pour concevoir un vaccin à ARN messager, il faut d’abord séquencer le génome du virus.
2. Puis, déterminer contre quelle partie de ce virus il faut lutter.
3. Une fois isolé, ce tronçon est «copié». On appelle cette «réplique» l’ARN messager.
4. Dans le cas de la Covid-19, il faut combattre la protéine S.
5. Ces protéines S, avec leurs épines, sont la «clé» du virus pour entrer dans les cellules.
6. L’objectif est d’éduquer le système immunitaire… [comme si Dieu n’a pas été capable de le faire !]
7. … en injectant dans l’organisme l’ARN messager.
8. L’ARN messager ordonne aux cellules humaines de fabriquer des protéines S.
9. Cette production de protéines S active une réponse IMMUNITAIRE : la fabrication d’anticorps.
10. Si le virus entre à l’avenir dans l’organisme, il sera reconnu et rapidement détruit.»

Alors une étape oubliée (sciemment ?) par le gouvernement que je placerai en 7 bis : celle du transport du matériel génomique VIRAL jusqu’à la cellule qui se fait au moyen d’une capsule de graisse (genre cheval de Troie car) POUR LEURRER (égal TROMPER) notre système IMMUNITAIRE qui autrement aurait vite fait de réagir en s’attaquant au contenu étranger, donc suspect !

Voilà ! Ça c’est la THEORIE gouvernementale, c’est-à-dire les étapes du programme EXPERIMENTAL mis en place. Mais qui dit EXPERIMENTATION dit COBAYE, n’est-ce pas ? Sauf que depuis que les COBAYES humains ont reçu les injections anti-covid 19, le gouvernement apprenti EXPERIMENTATEUR s’est rendu compte que…
que l’injection, tout simplement, N’IMMUNISE pas. C’est pourquoi il veut à présent injecter aux COBAYES des doses de rappel à répétition quand, il n’y a pas si longtemps encore, les rappels des VRAIS vaccins se faisaient en principe tous les 5 ou 10 ans, histoire de booster un peu nos anticorps ange gardiens (agents dormants) et d’en renouveler les effectifs.

Le gouvernement a dit : «le principe des vaccins à acides [ribo]nucléiques (ARN) est UN PEU DIFFERENT du principe plus «classique» de la vaccination». En cela il reconnaît que ce n’est pas la même chose. Mais peut-on parler de «un peu» quand un vaccin CLASSIQUE livre l’agent infectieux directement au corps, c’est-à-dire sans EMBALLAGE, provoquant (heureusement pour nous !) immédiatement la REPONSE IMMUNITAIRE du corps humain, alors que l’injection anti-covid 19 livre, quant à elle, l’agent infectieux BIEN EMBALLE dans le but de TROMPER notre système IMMUNITAIRE pour EMPÊCHER ce dernier de faire tout de suite son JOB ?!

Donc compte tenu de l’art et la manière d’utiliser le MENSONGE (égal manipulation) pour arriver au but (je rappelle EXPERIMENTAL), et compte tenu aussi de son défaut de garantie IMMUNITAIRE, l’injection anti-covid 19 n’est absolument pas ce qu’on peut appeler un VACCIN. Car un vaccin NE TROMPE PAS le système IMMUNITAIRE, et un vaccin IMMUNISE la personne. Donc ce serait bien d’avertir votre Jean-Philippe Moinet, qui reproche aux non-vaccinés «leur liberté de contaminer», que pour ce qui le concerne personnellement il possède, quant à lui, «légalement» cette «liberté de contaminer» du fait même de la «vaccination» ! Maintenant...

Ingrid Israël-Anderhuber a dit…

III) Question : Pourquoi avoir choisi de faire compliqué et dangereux, c’est-à-dire une injection anti-Covid 19 à ARNm, avec toute cette mascarade et tous les effets secondaires dramatiques déjà connus, et aussi ceux cachés, alors que l’on pouvait, dès le départ, faire simple et inoffensif, c’est-à-dire un VRAI VACCIN, un vaccin CLASSIQUE ?!

Donc dans ces conditions qui me paraissent hors de sens :

OUI ! à la liberté de REFUSER D’ÊTRE LE COBAYE de cette nouvelle formule de «vaccin» à ARNm anti-covid 19.

NON ! au passe sanitaire qui divise le pays en deux camps : les potentiellement contagieux naturels et les potentiellement contagieux expérimentaux alors que l’on est TOUS susceptibles de contaminer.

Et également :

OUI ! à la liberté de CONSCIENCE ! Quand Pfizer ne cache pas que l’élaboration de l’injection anti-covid 19 comporte, dans des étapes de sa fabrication, des cellules d’embryons et de fœtus AVORTéS, ce qui est un acte IMMORAL.

À noter que, à l’inverse d’Attali qui ne semble pas assumer ses propos et ses positions (livres et vidéos qu’on retrouve de moins en moins sur le net, internet s’occupant de le protéger par sa censure facile et autoritaire), Pfizer quant à lui assume parfaitement les faits, en tout cas il y a encore peu.

Il y aurait beaucoup à dire encore, mais j’en ai assez dit. Je conclus en reprenant ce qui a été dit par Marianne Arnaud, et qui traduit parfaitement ma pensée (pardon pour le plagiat) au sujet de votre vision qui est une «vision partiale que vous donnez des événements que vous analysez pour les faire cadrer parfaitement avec la thèse que vous défendez.»

Elie BENICHOU a dit…

Vous racontez absolument n’importe quoi. Je suis consterné de lire tant d’inepties, véhiculées par des complotistes de tout poils que vous suivez aveuglément. Êtes-vous dans la recherche ? Non. Ça se devine. Moi, si. Ça fait des années que nous travaillons sur l’ARN messager. Ça fait près de 20 ans que cette technologie révolutionnaire a fait ses preuves, notamment avec Ebola. Le Covid est venu en quelque sorte valider la recherche et ce succès mais sur une très vaste échelle et avec une répercussion mondiale. Et cette thérapie marche, puisque nous sommes en France (et d’autres pays aussi) en passe d’en finir avec le Covid (puisque 86% des français sont vaccinés fort heureusement), même si il faut rester encore prudent car la réponse n’est jamais à 100%. Alors, je vais vous annoncer une chose qui va certainement vous enchanter. Dans 10 à 15 ans, le cancer sera définitivement vaincu, le Sida aussi, et des tas de maladies aussi. Et, peut-être aussi les maladies neuro-dégénératives. Tout ça grâce à la technologie ARNm. Des pistes thérapeutiques incroyables sont en train de s’ouvrir. Et tous les labos de la planète s’y mettent. Cette révolution est équivalente, en bien plus grand, à ce que le monde a connu avec l’invention des antibiotiques. Il faut avoir confiance en la science, arrêter de fantasmer et de colporter les fakes news qu’on peut lire sur internet. Plus de 4 milliards de personnes se sont faits vaccinés. Et on va tourner la page du Covid. Et retrouver une vie quasi normale en 2022. Ça c’est la meilleure réponse que la science peut vous faire. Et permettez, si je devais aller dans votre sens, vous qui vantez constamment comme un mantra, sur ce blog, la royauté et la transcendance de Yeshouha (Jesus). Et bien, vous avez ici la preuve, que votre Yeshouha intervient dans ce bas monde pour fournir aux hommes un remède providentiel !!!

Georges Kabi a dit…

Jean, je comprends mieux les problematiques en France grace a ton superbe article.
Et j'ai attentivenebt lu les reactions a ton propos. J'en retiens que ques Francais sont contre les vaccins bases sur l'ARN, pourla simple raison, qu'ils n'y ont pas pense avant.
La reaction enfantine de Macron de rappeler les ambassadeurs francais pour une autre affaire en est une excellente illustration. Et les Francais unt peur du "pass". En Israel, ou je vis, et ou j'ai ete vaccine 3 fois en un an, j'ai sur mon portable ce fameux pass. Si on me demande de le presenter je le fais ans probleme, et pourtant il y a des problemes a ce sujet: les restaurants, cafes, theatre, salles de concert, hotels, bref tout lieu ou il y a un rassemblement de personnes, eux sont contre les pass.
Mais nous n'avons pas les memes problemes qu'en France. Nous ne sommes pas constamment attaques, et les mesures securitaires sont acceptees pr la quasi totalite de la population, y compris les minorites.

Israël-Anderhuber Ingrid a dit…

Elie Benichou.
Vous êtes libre et avez parfaitement le droit, en tant que chercheur, si vous l'êtes, d'avoir votre propre opinion sur la question de même que tous les scientifiques qui prônent la même position que la vôtre quand l'autre partie des scientifiques, dont également des chercheurs et spécialistes de l'ARN messager de grand renom, n'adhère absolument pas à votre point de vue. La communauté scientifique est également divisée depuis le début. Tout le monde le sait.
Par ailleurs, quand il s'agit de piquer les gens du peuple, il a quand même été question d'un certain "consentement libre et éCLAIRé". Ce qui signifie que, même si le peuple ne connaît rien ou presque rien en la matière, "on" a quand même estimé qu'il avait le droit de savoir et était sûrement suffisamment intelligent pour comprendre, ne serait-ce qu'un peu, le fonctionnement du principe de base de cette injection. C'est sûrement d'ailleurs pour cette raison que le gouvernement français a mis sur son site l'explication de la chose en DESSINS, très simples, avec une ligne d'explication écrite sous chaque dessin, pour permettre, je vous le concède, sûrement aux plus ignares de recevoir un certain ECLAIRAGE, mais juste l'ECLAIRAGE nécessaire, et surtout en aucun cas la LIBERTE de consentement que l'"on" a pris soin de balayer d'un simple revers de la main.
Et pour finir : Internet est un organe d'Etat où, aujourd'hui, la censure s'en donne à coeur joie. Cependant il existe encore quelques virtuoses du net qui savent jongler, au nez et à la barbe de Dame censure, pour donner des informations qui ECLAIRENT le côté caché de la seringue dans la main gouvernementale, côté que beaucoup, il est vrai, aimeraient voir rester dans l'ombre.
Mais, GRÂCE A DIEU, LA VERITE saura toujours faire entendre le son de sa voix.
Ensuite, libre à chacun, toutefois dans le RESPECT de l'autre, de choisir sa voix, sa voie...

limone a dit…

je ne suis pas un érudit mais je pense que le complotisme
est une maladie mentale et le puritanisme intellectuel tue
bien plus que le virus les antis vaccins sont des fanatiques
qui jongles sur le fil du libre arbitre a la recherche de la liberté
dans l'indifférence du bien être de la société ces gens sont des égoistes
et des individualistes qui ne trouvent satisfactions que dans la chaire
les plaisirs mondains et surtout les débats intellectuel interminable qui ne sont pas
constructifs du tout tout comme le BCBG ou le tétanos le vaccin anti covid
aurait du être obligatoire dés le début pour tous nous aurions gagner du temps
et nous ne serions pas dans un débat sans queue ni tête qui divise le peuple
ensuite il y a aussi les vaccinés qui en ont que faire de tout ça juste dans le
but d'obtenir le pass pour aller se vautrer dans les bars et les restaurent
un peu de bon sens et logique morale suffit parfois au mieux de débattre
comme un(e) forcené(e) pour fuir la réalité

Georges Kabi a dit…

Limone. personne n'a encore prouve que le vaccin de Pfizer soit a 100% ou meme 90% effectif. Donc en faire une obligation, c'et un peu leger.
La polio a ete jugulee en 50 ans, la variole en un siecle, quand les derniers cas connus datent de quelques annees seulement.
Aussi, au dela du vaccin, il y a des mesures de securte sanitaire a prendre out en essayant de ne pas couler l'economie, bref menager le choux et la chevre. Et tout ca dans un climat politique deletere.