ARNAQUE DES MONOPOLES ALIMENTAIRES ISRAÉLIENS
Par Jacques BENILLOUCHE
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Grand rabbinat Jérusalem |
Il serait donc temps que le nouveau gouvernement israélien tente une politique pour endiguer l’augmentation des prix en favorisant une vraie concurrence, en libéralisant totalement les importations en provenance d’Europe où les prix défient toute concurrence et en permettant aux groupes européens de s'installer en Israël. Le Rabbinat devrait aussi intervenir car il impose des normes draconiennes, pratiquement des refus, pour accorder son label casher aux produits importés afin de ne pas créer une concurrence à ceux qui les financent grassement, au détriment de la population.
Dès lors où Israël a bradé les plus grands fleurons
industriels à des étrangers (Agan, Tnouva, les ports de Haïfa et Ashdod en
particulier), il pourrait permettre en contrepartie à ces mêmes étrangers de s'installer en
Israël en faisant bénéficier la population de prix concurrentiels pour
l'alimentation. Il est plus grave de se défaire de ses tissus industriels
plutôt que de permettre une baisse des produits alimentaires.
Chaine Victory |
Les populations défavorisées sont les premières
victimes du monopole des supermarchés israéliens (Supersol détient 40% du
marché israélien) pratiquant des prix exorbitants qui ne sont plus en rapport
avec des salaires qui ne sont pas au même niveau qu’en Europe. Le groupe
Victory, le Leclerc israélien, parvient à baisser ses prix mais c’est au
détriment de sa marge puisque les importateurs exclusifs ne lui font pas de
cadeau. Le smic français est aujourd’hui au niveau du smic israélien. Les
supermarchés sont certainement eux-mêmes victimes des tarifs imposés par les
distributeurs et les importateurs qui fixent leur marge sans aucune concurrence
grâce à leur monopole.
L’idéal serait que, au moins pour les fruits et
légumes, la population israélienne se serve directement chez les agriculteurs
pour éliminer les marges des intermédiaires en ayant, en plus, la garantie de
fraîcheur de produits cueillis à maturité. Avec un abonnement hebdomadaire,
certains producteurs livrent chaque semaine une caisse des produits récoltés.
Tout le monde est gagnant dans cette opération.
Huile d'olive Carrefour à 11,50 |
L’accord de commercialisation signé entre Mega, Bitan et Carrefour en France commence à porter ses fruits. Une centaine d’enseignes ouvriront dans le pays d’ici la fin de l’année et déjà des produits sont offerts à des prix défiants toute concurrence. À titre d’exemple l’huile d’olive israélienne à 40 shekels est balayée par la française à 11,50 shekels tandis que les tablettes de chocolat sont à moitié prix. Et tout est à l’avenant. Les importateurs israéliens seront contraints de revoir leur immense marge à la baisse s'ils ne veulent pas être emportés par la concurrence.
Il manque sur le marché le
groupe américain Costco qui brade ses prix et qui n’a pas obtenu l’autorisation
de s’installer. On craint en Israël l’impact sur les petits producteurs qui ne
sont pas en cause car les intermédiaires sont ceux qui imposent leur loi, leurs
prix et leurs marges. Au contraire, les produits israéliens pourraient mieux s’ouvrir à des
marchés étrangers qui souhaitent d’autres produits que les oranges de Jaffa et
les avocats d’Israël.
2 commentaires:
Je suis en phase avec ce constat et les solutions proposées
Les religieux sont au pouvoir depuis pas mal de temps,en fait depuis Begin. Rien ne changera, au contraire. Les prix augmenteront et les religieux distriurons a leurs amis des bons d'achat.
Les autres?? Qu'ils se debrouillent!
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