APARTHEID
Le billet d'humeur de Jean SMIA
Il est des mots, comme ça, dont l'utilisation inappropriée ne fait que banaliser l'horreur de ce qu'ils représentent : apartheid, crime contre l'humanité, nazisme, destruction massive, esclavagisme, etc.... Or, Manuel Vals, n'en déplaise à Nicolas Sarkozy, a employé le mot apartheid à bon escient.
Sauf que cet apartheid a été créé et institué par tous ces autoproclamés
imams qui, sous couvert d'instruction religieuse à une jeunesse «issue de la
diversité», n'ont enseigné que le rejet et le mépris de notre culture. Au
lieu de leur enseigner le «comment vivre ensemble sans perdre son identité»,
ils se sont contenté d'enseigner l'irrespect de l'autre, de ses coutumes, de sa
liberté sexuelle, de sa mode vestimentaire, de sa nourriture. Les incitant,
ainsi, à s'exclure de la nation et à vivre dans l'apartheid.
Malgré nombre de mises en gardes et de rapports : lorsque quelqu'un
voulait parler de ces choses-là, on l'accusait immédiatement de racisme,
d'islamophobie et de faire le jeu du Front National. Il y a bien eu une
tentative avortée lorsqu'on avait lancé le débat sur l'identité nationale. Mais
le débat n'a débouché sur rien.
Lorsque les voitures brûlaient, les soirs de réveillon, c'était, pour
nombre de ces incendiaires, une façon de proclamer leur rejet de nos coutumes
et de notre mode de vie. Et nos dirigeants de l'époque, au lieu d'analyser la
signification sociologique de ces agissements, et d'agir en conséquence, se
sont contentés d'interdire de publier le nombre des voitures brûlées, afin «d'éviter
une compétition entre cités.» Et cet aveuglement volontaire a duré pendant
plusieurs dizaines d'années, ce qui fait qu'aujourd'hui, ceux qui brûlaient des
voitures ont créé des familles, ils élèvent leurs enfants dans cette mêmes
idéologie et on constate des familles partir vivre leur foi en Daesh, pendant
que d'autres défendent leurs enfants qui, dans les écoles, ont empêché cette
minute de silence.
L'apartheid existe, a été, et
est toujours appliqué dans tous les pays musulmans : il suffit de constater la
disparition de toutes les communautés non musulmanes de ces pays. Mais jamais
personne n'a protesté, surtout pas nos medias. Et ceux qui protestaient étaient
qualifiés d'islamophobes par ceux qui voulaient se parer du statut de libre
penseur ou d'humaniste, sans se rendre compte qu'ils se trompaient de combat en
défendant ceux qui ostracisaient la liberté de pensée ou de culte. Il y a, en
France, une partie de la population qui a choisi volontairement cet apartheid
mais qui est tout à fait disposée à vivre ensemble à la condition que
nos coutumes se «musulmanisent». Et ainsi, c'est nous qui devrions
demander, humblement, à entrer dans leur apartheid.
La communauté asiatique est très nombreuse et active en France. Elle
pratique sa ou ses religions, son nouvel an ; elle a sa façon de se
nourrir, ses modes vestimentaires, et comme toutes les communautés sa mafia.
Pourtant, je n'ai jamais entendu jamais personne parler d' «Asiatophobie».
Serait-ce le fait que l'humilité, la discrétion et le respect de l'autre soient
les conditions essentielles du vivre ensemble ?
1 commentaire:
C'est certainement un peu de ça,le respect et l'humilité pour l'autre qui n'est pas du serail.
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