PAYS ARABES : GÉRONTOCRATIE ET DÉMOCRATIE
Par
Jacques BENILLOUCHE
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Bouteflika vote en chaise roulante |
L’épisode des élections
en Algérie démontre que les pays arabes ne veulent pas assimiler les principes
de la démocratie et que les régimes forts, voire dictatoriaux, sont les seuls
capables d’insuffler une certaine stabilité. Les printemps arabes n’ont
pas répondu aux attentes des peuples et ont déçu, d’abord parce que les
populations n’étaient pas prêtes à jouer le jeu de la démocratie à
l’occidentale et parce que la religion de l’islam reste par dogmatisme un frein
à toute expression libre de la voix populaire.
La seule réponse à ces
révolutions a été la restauration d’une dictature acceptée parce qu’elle
n’engendrait ni désordre et ni chaos et qu’elle était une protection contre un
islamisme intégriste envahissant. C’est ainsi que les Algériens
ont été anesthésiés et qu’ils ont accepté, ce qui est la règle dans les autres
pays arabes, le principe d’une gérontocratie active qui met à l’écart la fine
fleur de la population.