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mardi 30 septembre 2014

LE HAMAS CLAIRONNE SA VICTOIRE MAIS ENTÉRINE SA DÉFAITE



LE HAMAS CLAIRONNE SA VICTOIRE MAIS ENTÉRINE SA DÉFAITE

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps 
            
Les Palestiniens au Caire

          Après l’opération «bordure de protection» qui a duré 50 jours, le Hamas a chanté, sans complexes, sa victoire sur tous les tons. On ignore à quel genre de victoire il faisait allusion mais il pouvait se glorifier en effet d’avoir maintenue intacte la vie de ses dirigeants et de la plus grande partie de ses militants armés. Aujourd’hui il est contraint d’assimiler la réalité des conséquences de la guerre. Il sait que les destructions de Gaza ne pourront s’oublier qu’avec l’aide internationale. Alors il a accepté les faits et tous les compromis dans le cadre d’une retraite politique qu’il estime tactique.

dimanche 28 septembre 2014

Al-SOURI, LE THÉORICIEN QUI ARME LES ASSASSINS

Al-SOURI, LE THÉORICIEN QUI ARME LES ASSASSINS

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps 
           
Al-Souri

          On parle beaucoup des assassins des journalistes de Charlie Hebdo et des Juifs dans le supermarché casher, mais on passe sous silence les vrais responsables qui se terrent dans leurs bunkers à l'étranger. L’État islamique n’est pas parvenu au sommet des organisations terroristes islamiques par défaut. Son théoricien Abou Moussab Al-Souri et son adepte qui s’est inspiré de son idéologie, Abou Bakr Al-Baghdadi, ont été les artisans de l’implication au niveau international du petit mouvement islamiste. L'Occident semble soudain découvrir un mouvement qui avait son théoricien et son Mein Kampf. Al Souri avait tout prévu et tout planifié mais les Occidentaux l’ont peu lu et surtout sous-estimé. Ainsi la réussite de l’E.I n’est pas le fruit du hasard mais d’une stratégie patiemment élaborée dont on a minimisé l’impact.

L'ÉMOTION SÉLECTIVE Par Jean SMIA



L'ÉMOTION SÉLECTIVE

Le billet d'humeur de Jean SMIA



Un brave homme a été égorgé pour la seule raison qu'il était français non musulman. Émotions, peines, chagrins, répulsions, révoltes ont été exprimés unanimement par chaque tendance de toutes les composantes de notre nation. Personne n'a de réponse et par-delà les mots, quel qu'en soient leurs forces, il y a quelque chose de viscéralement indicible et d'inexprimable dans le rejet de cet acte. Mais pourquoi aujourd'hui et maintenant ?

jeudi 25 septembre 2014

LES PALESTINIENS DOIVENT D’ABORD NÉGOCIER ENTRE EUX



LES PALESTINIENS DOIVENT D’ABORD NÉGOCIER ENTRE EUX
Par Jacques BENILLOUCHE
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          Avant de négocier avec les Israéliens, les Palestiniens devraient d’abord négocier entre eux car l’union nationale qu’ils ont scellée dans un accord est illusoire puisque le différend entre Fatah et Hamas s’est accentué avec la guerre de Gaza. Mahmoud Abbas, sous son aspect de benêt en politique, a bien manœuvré en proposant de se lier avec ses adversaires pour les neutraliser. Il a bloqué les sommes réservés à Gaza aux anciens employés du gouvernement afin d’user de moyen de pression contre le Hamas.

mercredi 24 septembre 2014

NÉGOCIATIONS POUR UN SUICIDE Par André Nahum



NÉGOCIATIONS POUR UN SUICIDE

La chronique de André NAHUM



Israéliens et Palestiniens vont se retrouver au Caire en octobre pour de nouvelles négociations concernant la bande de Gaza. Théoriquement, Israël traitera (indirectement) avec l’Autorité palestinienne, en fait c’est bien avec le Hamas que cela va se passer, mais…chut ! On ne veut pas le savoir.
Mahmoud Abbas, lui, va demander à l’Assemblée générale de l’ONU d’ordonner à Israël d’évacuer la totalité de la Cisjordanie dans un délai de trois ans. Tout se passe comme si le problème israélo-palestinien était le seul qui agite le Moyen-Orient et qu’il ne s’agit que d’une question de frontières entre deux nationalismes.

mardi 23 septembre 2014

ISRAËL : PAS DE CHOIX ENTRE LA PESTE ET LE CHOLÉRA



ISRAËL : PAS DE CHOIX ENTRE LA PESTE ET LE CHOLÉRA

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps 



EIN ZIVAN, plateau du Golan

Benjamin Netanyahou ne veut pas choisir entre la peste et le choléra, entre les rebelles syriens et les milices sanguinaires de Daesh. Il estime qu’Israël n’a pas à prendre position dans un conflit qui, pour l’instant, ne le touche pas. Il soutient bien sûr la coalition occidentale, du bout des lèvres, mais il n’a pas l’intention de prendre part aux combats ni offrir la logistique de Tsahal aux armées occidentales. Le calme à ses frontières dépend de la neutralité dont il fera preuve. Sa participation à la coalition serait considérée comme un casus belli par les protagonistes arabes. 

dimanche 21 septembre 2014

LE BON VIEUX TEMPS DE LA RADIO Par Jean SMIA



LE BON VIEUX TEMPS DE LA RADIO


Le billet d'humeur de Jean SMIA

       

L'aviation française entame une longue guerre. Mais, étant donné que les sempiternels pacifistes à sens unique sont à l’affût de la moindre victime collatérale, on souligne nos règles de déontologie en matière de déploiement de forces armées. Le mot d'ordre est donc donné de ne détruire que les cibles isolées et regroupées d'ennemis parfaitement identifiés ainsi que les dépôts de munitions isolés et à l'écart de la population civile.

SLATE : EN ISRAËL, LES SIONISTES RELIGIEUX À L'ASSAUT DU POUVOIR



SLATE : EN ISRAËL, LES SIONISTES RELIGIEUX À L'ASSAUT DU POUVOIR

Par Jacques BENILLOUCHE



          Leur leader, Naftali Bennett, croit en ses chances en cas d'élections anticipées, alors que la coalition dont il fait partie se déchire sur ses choix économiques.




En Israël, le scénario de 2013 pourrait se reproduire, voyant le gouvernement tomber, non pas sur la stratégie utilisée pendant la guerre de Gaza mais sur les divergences à propos du budget 2015.

samedi 20 septembre 2014

LE DÉSESPOIR À GAZA POUSSE LES HABITANTS À LA FUITE



LE DÉSESPOIR À GAZA POUSSE LES HABITANTS À LA FUITE

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps 
        
Jeunes à Gaza

      On imagine que la population de Gaza est monolithique et entièrement dévouée à ses dirigeants islamiques. Il n’en est rien mais elle ne peut pas contester et encore moins se révolter. Ceux qui ont émis, durant la guerre de Gaza, quelques critiques sur la stratégie du Hamas ont été passés par les armes sous la fausse accusation de collaborateurs d’Israël.

vendredi 19 septembre 2014

NETANYAHOU VEUT ÊTRE SEUL À BORD



NETANYAHOU VEUT ÊTRE SEUL À BORD
Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps 
           
Guideon Saar

Cela devient une triste habitude pour l’entourage du premier ministre qui pourrait presque devenir le fossoyeur du Likoud. Dès qu’une étoile montante se profile à l’horizon, il fait en sorte de lui savonner la planche pour ternir ses ambitions. Les meilleurs du Likoud se sont dirigés vers d’autres horizons, affaiblissant ainsi un parti qui, selon les chiffres, n’est plus le premier parti d’Israël puisqu’il vient de perdre un siège au profit d’Israël Beiteinou. Yesh Atid de Yaïr Lapid reprend la tête avec 19 députés.

jeudi 18 septembre 2014

GAZA : LA RECONSTRUCTION Par Gérard AKOUN



GAZA : LA RECONSTRUCTION

Par Gérard AKOUN
Judaïques FM


L’émissaire de l’ONU au Proche-Orient, Robert Serry, a annoncé que les Nations unies, Israël et l’Autorité palestinienne avaient conclu un accord pour que débute la reconstruction dans la bande de Gaza. C’est une bonne nouvelle pour les habitants de Gaza dont les maisons et les appartements ont été détruits ou endommagés, en réponse aux tirs de roquettes et de missiles sur Israël. On notera que cet accord a été conclu entre Israël et l’Autorité palestinienne et non entre Israël et le Hamas, même indirectement.

SUS AU DAESH ! Par André NAHUM



SUS AU DAESH !

La chronique de André NAHUM




         Les Occidentaux, Barack Obama en tête, ont fini par réaliser que le Daesh, c’est-à-dire  l’organisation terroriste qui se fait appeler l’État islamique, menace gravement  notre civilisation  et la paix dans le monde. Mieux vaut tard que jamais ! Le président américain veut monter  une coalition pour lutter contre ce fléau. Il ne lui reste plus qu’à  réussir, ce qui à première vue n’apparaît pas évident.

LE HEZBOLLAH MENACE




LE HEZBOLLAH MENACE

Par Jacques BENILLOUCHE

copyright © Temps et Contretemps


Armée saoudienne

Si les pays arabes ont décidé de soutenir les frappes des États-Unis et de la coalition occidentale contre l’État islamique, ils traînent des pieds, chacun pour ses propres raisons. En  tout état de cause, ils n’ont pas l’intention de prendre une part active aux combats. Pourtant, d’avis d’experts, l’efficacité des actions de l’aviation américaine est insuffisante sans une action de troupes au sol à laquelle aucun pays n’envisage de participer. Et pourtant les pays arabes, qui disposent de soldats en surnombre et bien équipés, sont les seuls à pouvoir envoyer des troupes sur le terrain.

mercredi 17 septembre 2014

DOV ZERAH



DOV ZERAH





          Conseiller maître à la Cour des Comptes, Dov Zerah est un ancien élève de l’ENA, membre de la promotion Voltaire. 

           Il débute sa carrière en 1980 au Trésor, jusqu’à en devenir sous-directeur en 1991. De 1993 à 2000, il occupe plusieurs postes de directeur de cabinet de ministre ou de commissaire européen. 

         De 2000 à 2013, il est successivement président de l’entreprise publique DAGRIS (Développement des agro-industries du Sud), directeur de la Monnaie de Paris, et directeur général de l’Agence française de développement.
          Auteur de six livres d’économie, il a signé son premier livre dans un domaine qui ne relève pas de ses compétences traditionnelles : "À la découverte de Rabbi Meïr".
         Dov Zerah a enseigné à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po), à l’Institut supérieur du commerce (ISC), ainsi qu’à l’École des hautes études commerciales de Paris (HEC). Il a aussi été conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine de 2008 à 2014 et a été administrateur des Consistoires central et de Paris de 2009 à 2014. 

   
       

mardi 16 septembre 2014

LES ZOMBIES Par Jean SMIA



LES ZOMBIES

Le billet d'humeur de Jean SMIA

            


      Trop difficile d'expliquer que cette guerre n'oppose ni les Arabes contre les roumis, ni Musulmans contre non-musulmans, ni Orient contre Occident, ni croyants contre athées ; cette guerre c'est celle de tous ceux qui sacralisent la vie contre ceux qui sacralisent la mort. Et ceux qui sacralisent la vie sont de toutes les religions.
           Tout le monde connaît ces scenarii de films où des vampires, zombies ou autres créatures se disséminent dans une région ou un pays. Une période d'incubation indéterminée et un ami, voisin ou parent, se retrouve vouloir mordre son environnement pour : soit le contaminer, soit le dévorer. Ce cauchemar s'est concrétisé : tous les parents de djihadistes vous le confirmeront.

vendredi 12 septembre 2014

LES MIGNONS PARTENT EN CROISADE Par Jean SMIA



LES MIGNONS PARTENT EN CROISADE

Le billet d'humeur de Jean SMIA



Que de précautions oratoires !! Que de délicates litotes !!! Que de sinuosités pour dire que la vie des boys ne sera pas misée !!! Une coalition de quarante pays.....mais pas au sein de l'ONU, surtout pas ; craindrait-on d'y trouver une majorité pour sympathiser avec le Calife ? Ni au sein de l'Otan, d'ailleurs, craindrait-on que certains adhérents pourraient manquer de détermination ?

RÉFLEXIONS SUR LA VIOLENCE ET LA BARBARIE D’UN MONDE FOU



RÉFLEXIONS SUR LA VIOLENCE ET LA BARBARIE D’UN MONDE FOU
Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps 
        

          Le monde, le Moyen-Orient en particulier, est devenu fou de violence et de barbarie et il devient légitime de se demander si la genèse et la responsabilité ne doivent pas être attribuées aux États-Unis qui ont envahi l’Irak pour provoquer la chute de Saddam Hussein. Barak Obama est responsable de la maladresse d’une stratégie erronée dans l’installation du nouveau pouvoir. En écartant tous les cadres de l’armée et de la police et la plupart des fonctionnaires irakiens, certes mouillés dans l’ancien régime par servilité plus que par conviction, il a non seulement créé un monde de frustrés mais il a participé à la mise en place d’un chaos qui s’est propagé à travers la région. 
     L’Irak a été l’exemple d’une intervention mal préparée politiquement où la force était censée régler les problèmes consécutifs à une dictature sanglante. Le pays a été désorganisé et les structures administratives éclatées. Un désordre a succédé à un autre désordre et l’on a cherché à guérir la violence par une autre violence. La frustration d’un peuple déçu a entrainé une nouvelle violence poussée au paroxysme.

REALPOLITIK Par André NAHUM



REALPOLITIK

La chronique de André NAHUM



          

          Les choses ont tellement bougé au Moyen-Orient depuis ce fameux «printemps arabe» que l’on a peine à s’y retrouver. Il en est ainsi en ce qui concerne Israël à sa frontière avec la Syrie sur le Golan qui avait été la plus calme depuis la guerre de Kippour en 1973. Depuis quelques mois les combats que se livrent l’armée syrienne et les rebelles s’en rapprochent au point qu’ils se déroulent parfois à quelques dizaines de mètres du territoire israélien et il arrive que par accident, ou volontairement, des projectiles blessent ses militaires.


TURQUIE : U-BOOT DE L'E.I. DANS L'OTAN ? par Jean SMIA



TURQUIE : U-BOOT DE L'E.I. DANS L'OTAN ?

Le billet d'humeur de Jean SMIA



Les manœuvres de la Turquie pour tenter de s'imposer en chef de file des pays musulmans, ses prises de positions tonitruantes contre Bachar contrastent avec sa discrétion concernant sa position sur l'E.I. D'autre part, la facilité avec laquelle les candidats djihadistes venant d'Europe traversent la frontière turco-syrienne, pour rejoindre l'E.I., ne peut se faire sans complicités tacites internes, voire organisations paragouvernementales.

mercredi 10 septembre 2014

RADICALISATION DE L’OPINION EN ISRAËL



RADICALISATION DE L’OPINION EN ISRAËL

Par Jacques BENILLOUCHE

copyright © Temps et Contretemps




Comme s’il y avait une relation de cause à effet avec la situation politique en France, l’extrême-droite est en tête des sondages en Israël. La radicalisation des esprits est flagrante depuis l'opération "bordure protectrice" de Gaza. La guerre a été l’une des plus longues qu’a connue le pays, 50 jours, coûtant aux pays un grand nombre de victimes militaires, 66 officiers et soldats, le plus important depuis la guerre du Liban avec ses 119 morts. La radicalisation de l’opinion est consécutive à  la stratégie utilisée par Tsahal, sous les ordres du pouvoir politique, qui a été considérée comme timorée face aux réels enjeux militaires.