C’est une constante chez les Juifs. Ils ne veulent jamais tenir compte des
leçons du passé et attendent les dernières extrémités pour jauger des risques
qu’ils encourent dans certains pays. Il y aura toujours des personnes pour dire
que la situation en Turquie ou en Iran ne justifie pas un départ des Juifs.
On
se souvient qu’à l’avènement de Khomeiny, Israël avait mis à la disposition des
Juifs des avions pour leur permettre de quitter leur pays avant l’explosion politique
mais ils ont préféré envoyer leurs tapis en Israël pour sauvegarder une partie
de leurs biens, estimant que leur vie n’était pas en danger. On se souvient
aussi des derniers Syriens qui ont tenu à rester chez eux et qui se sont
trouvés bloqués, avec interdiction d’en sortir.