DÉCOMPOSITION DES PARTIS TRADITIONNELS EN FRANCE
Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps
La
défaite de François Fillon a sonné comme un coup de tonnerre au sein des
Républicains et des Socialistes. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont agité
le cocotier pour envoyer à la retraite de nombreuses figures politiques. Cela
ne fait pas de mal pour des dirigeants politiques habitués à des rentes de
situation. C’est un sauve-qui-peut général qui est assimilé aux rats qui
quittent le navire. La perspective d’une défaite aux législatives hante les
élus de gauche comme de droite. C’est pourquoi certains pensent qu’un retrait
volontaire de la compétition est préférable à un échec aux législatives compte tenu des résultats
à la présidentielle. Mais la rancune est tenace auprès de ceux qui marquent
ouvertement leur mauvaise humeur pour avoir perdu une élection imperdable.