Palais de l'Elysée |
Pour l’instant, il ne se passe pas grand-chose
d’autre qu’anecdotique. La campagne des présidentielles/législatives, qui
devrait être le grand moment d’explication démocratique de la nation, est comme
anesthésiée. L’immense majorité des Français (80%) est probablement favorable à
une alternance aussi bien à l’Élysée qu’au parlement et ne souhaite pas
prolonger le bail d’En Marche à la tête du pays. Mais le fait est que le
morcellement du paysage politique et le climat émollient dû à l’épidémie de
covid19 préparent sans doute le statu quo en avril mai prochain.
Le régime politique français est entièrement fondé sur le choix d’un «gourou
national» qui écrase le travail de fond et favorise une forme
d’abrutissement politique. Ailleurs en Europe, rien n’est évidemment parfait :
le départ de Mme Merkel a laissé un vide ; Bojo est en grande difficulté, etc.
Mais nulle part, semble-t-il, un tel niveau d’abêtissement, de mépris et de
résignation n’a été atteint.
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