La sortie du Royaume-Uni de l’Union
européenne, la candidature et l’élection de Donald Trump à la présidence des
États-Unis, occupent depuis un an les unes de nos médias et provoquent
critiques acerbes ou ironiques de nos politiciens. Il n’empêche. Depuis
Coubertin, les Jeux olympiques qui ne connaissent que le français. L’anglicisation
de notre pays continue sa marche. Fiers de rappeler notre position de membre
permanent au sein de l’ONU, nos dirigeants ignorent sans doute que le français
est aux Nations-Unies à parité avec l’anglais.
Il est vrai qu’à l’occasion, nos délégués
ont utilisé ce privilège exceptionnel à des fins insidieuses. On se souvient de
la résolution 242 adoptée au lendemain de la Guerre-des-Six Jours où, selon
l’original anglais, le retrait « de » (from) territoires occupés est devenu « des »
territoires, c’est-à-dire de tous ceux qu’Israël avait occupés.
Après l’arabe qui devait être
substitué au grec et au latin, voici donc l’anglais qui s’installe chez nous,
officiellement.
3 commentaires:
Je suis choqué par tout ce que je vois en la matière. Même Sup de CO. . L'école supérieure de commerce anglicise son nom. Pour être intelligent il faut raisonner comme les anglophones saxon.
Ce qui ne m'empêche pas d'aimer les anglais et les américains mais eux mêmes déplorent l'abandon du français dans les chansons diffusées en France.
Que "le machin" lâche le français, je serais tentée de dire que c'est de bonne guerre !
Mais que nos élites politiques, médiatiques, économiques, fassent fi de notre Constitution qui consacre le français comme langue nationale, voilà qui devrait inquiéter tous ceux qui sont attachés à la France, à son Histoire et à son identité.
Un espoir demeure pourtant, selon certaines projections citées par Hervé Bourges, ancien dirigent de l'audiovisuel français : "En 2050, il y aura 600 millions à 1 milliard de francophones dans le monde, contre environ 300 millions aujourd'hui. Selon ces projections, 9 francophones sur 10 seront africains."
Se non è vero... oh, pardon !
Plus inquiétant encore, le franglais que nous utilisons quotidiennement sans même nous en apercevoir tant nous avons fait nôtre ce dialecte.
Massacrer sa langue c'est perdre ses racines et sa culture.
Poètes et grandes plumes des siècles passés, revenez- nous.....la langue se meurt.
Cordialement
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