PALMYRE, C'EST MOURIR UN PEU
Le billet d'humeur de Jean SMIA
L'information selon
laquelle les gens de l'Unesco étaient très inquiets, à propos des trésors de
Palmyre, m'a rempli d'effroi. Malgré ma monstrueuse inquiétude sur la santé des
braves gens de l'Unesco, j'ai été réconforté par la formidable victoire de la
culture sur l'obscurantisme en apprenant que la majeure partie des livres et
écrits anciens ont été sauvés et numérisés.
Prison de Palmyre |
L'autre information
essentielle est que c'est dans la prison de Palmyre qu'étaient internés des
Frères musulmans activistes arrêtés par El Assad. C'est essentiel car cela nous
donne la preuve de l'immanence de la justice divine. D'autre part, le peu
d'alarmisme sur le sort des habitants de cette ville me laisse à penser que
Palmyre doit être un lieu-dit dénué d'habitants. Ou alors cette sérénité vient
du fait que lorsque les gens du Daesh «libèrent» un territoire : ils ne
massacrent aucun civil, n'égorgent pas sans motif justifié et ne violent aucune
femme ni aucun enfant.
Maintenant que Daesh
est là et que les Palmyrans sont débarrassés de la tyrannie, ils pourront
désormais vaquer paisiblement à leur occupations habituelles sans aucune
intrusion ni autre inquisition dans leur vie quotidienne. De plus, lorsque je
vois dans quel état de vétusté Bachar a laissé ces antiques vestiges
d'habitations absolument inhabitables, même pour de pauvres arabes, je me
réjouis de savoir que les matériaux provenant de leur destruction serviront à
construire des mosquées modernes et des habitations décentes.
L'essentiel est que ce
salaud de Bachar a pris une tannée. Ça lui apprendra à rester alors que Fabius
lui avait demandé de partir.
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