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vendredi 22 mai 2015

PALMYRE, C'EST MOURIR UN PEU Par Jean SMIA



PALMYRE, C'EST MOURIR UN PEU

Le billet d'humeur de Jean SMIA

                        

          L'information selon laquelle les gens de l'Unesco étaient très inquiets, à propos des trésors de Palmyre, m'a rempli d'effroi. Malgré ma monstrueuse inquiétude sur la santé des braves gens de l'Unesco, j'ai été réconforté par la formidable victoire de la culture sur l'obscurantisme en apprenant que la majeure partie des livres et écrits anciens ont été sauvés et numérisés.


Prison de Palmyre
                        
          L'autre information essentielle est que c'est dans la prison de Palmyre qu'étaient internés des Frères musulmans activistes arrêtés par El Assad. C'est essentiel car cela nous donne la preuve de l'immanence de la justice divine. D'autre part, le peu d'alarmisme sur le sort des habitants de cette ville me laisse à penser que Palmyre doit être un lieu-dit dénué d'habitants. Ou alors cette sérénité vient du fait que lorsque les gens du Daesh «libèrent» un territoire : ils ne massacrent aucun civil, n'égorgent pas sans motif justifié et ne violent aucune femme ni aucun enfant.


                        Maintenant que Daesh est là et que les Palmyrans sont débarrassés de la tyrannie, ils pourront désormais vaquer paisiblement à leur occupations habituelles sans aucune intrusion ni autre inquisition dans leur vie quotidienne. De plus, lorsque je vois dans quel état de vétusté Bachar a laissé ces antiques vestiges d'habitations absolument inhabitables, même pour de pauvres arabes, je me réjouis de savoir que les matériaux provenant de leur destruction serviront à construire des mosquées modernes et des habitations décentes.

                        L'essentiel est que ce salaud de Bachar a pris une tannée. Ça lui apprendra à rester alors que Fabius lui avait demandé de partir.

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