LE BON VIEUX TEMPS DE LA RADIO
Le billet d'humeur de Jean SMIA
L'aviation française entame une longue
guerre. Mais, étant donné que les sempiternels pacifistes à sens unique sont à
l’affût de la moindre victime collatérale, on souligne nos règles de
déontologie en matière de déploiement de forces armées. Le mot d'ordre est donc
donné de ne détruire que les cibles isolées et regroupées d'ennemis
parfaitement identifiés ainsi que les dépôts de munitions isolés et à l'écart
de la population civile.
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Ecole Unrwa |
Ce qui fera, comme n'importe qui le
comprendra, beaucoup de bruit sans aucun résultat : Les ennemis prenant bien
soin de se fondre dans la population civile avec leurs réserves de munitions
cachées dans les mosquées et dans ce qu'il reste des écoles.
On se souvient que Saddam avait fait
fabriquer des maquettes gonflables pour faire croire à l'aviation qu'il
disposait de plus d'armes qu'on ne lui avait évaluées. Je suggère au Daesh de
faire fabriquer des maquettes gonflables d'écoles de l'UNRWA et de mosquées afin
de les poser par-dessus ses dépôts, d'en faire des aires de jeux pour ce qu'il
reste d'enfants chrétiens et ils seront ainsi à l'abri de tout bombardement français.
Car, à la moindre mosquée bombardée ou
au moindre enfant mis en bouclier devant nos soldats et on entendra les médias
nous faire entendre les coassements du René Galouzeau*, qui, une fois descendu
de son croc de boucher, tient à préserver la pérennité du financement de ses
mises en plis et de son botox par les pays du golfe.
Cependant, plus sérieusement : ne pas
poursuivre l'ennemi en Syrie, ne serait-ce pas une manière détournée de
suggérer au Daesh de ne créer son État qu'au détriment de la Syrie ? Un nouvel
état, à cet endroit, serait-il évalué comme nécessaire pour rééquilibrer les
forces en présence et couper l'axe Téhéran-Damas ? Surtout qu'étant donné qu'il
n'est pas question d'extermination, il faudra bien qu'ils se fixent quelque
part, les survivants, si on gagne cette guerre. Ils vont venir s'inscrire à
l'ANPE ? Ou alors servir de miasmes pour créer une autre tumeur ailleurs ? Un
abcès de fixation créé dans une partie de la Syrie et ils pourront ainsi «s'islamistiser» à qui mieux mieux dans
un espace réservé.
Les indignés
Chrétiens d'Orient |
Pendant que Tsahal tentait d’éliminer
le Daesh de Gaza, on entendait ces «indignés
du dimanche» parler de massacre, boucherie, carnage, extermination, mais
depuis que cette «coalition» se met
en place (une dizaine de jours), aucune de ces appréciations au sujet des Chrétiens
de la région, on a entendu l'épouvante offusquée à propos de ces trois
journalistes égorgés en public, ça oui, (médias, volontaires au statut de
dhimmis, d'autant plus serviles que les images leur sont fournies pour servir
de relais médiatique à une profession de foi qui pavoise une épouvantable
inhumanité) mais pour ceux que l'on martyrise et extermine en silence, loin de
caméras autorisées, silence total.
Comme si, prendre parti pour des civils
chrétiens que l'on massacre, était une attitude islamophobe. Ces gens si
insidieux qu'ils sont capables de vous compter les polypes dans le colon d’un
dirigeant, mais qui s'interdisent de trouver et commenter toute image de civils
massacrés en Irak, ni d'églises détruites ni de cimetières chrétiens profanés.
Ces médias confirment insidieusement à ces brigands un statut d’État et leur
accordent la qualité de musulmans alors que rien n'est plus contraire à la
réalité : Ils ne sont ni un État, ni musulmans.
Il semblerait qu'il devienne impossible
à notre modernité d'évaluer des
événements dont il n'y a pas d'images à diffuser. Et je soupçonne que les
images qui nous parviennent d'être de plus en plus choisies à dessein. Cela me
ferait presque regretter le bon temps de la radio comme seul moyen
d'information, et la voix radiodiffusée d'un commentateur de talent, sincère et
impartial. Mais, ça c'était le temps où le journalisme était une vocation et
non un service de propagande aux postures rétribuées.
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