LA PANDÉMIE DE
PESTE NOIRE ATTEINT ISRAËL
Par
Jean SMIA
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La peste par Louis Duveau (Musée de Quimper) |
Rien de constructif ni de sécurisant ou
de cohérent n'a jamais été mis en place par les nations qui se prétendent «civilisées et démocratiques» pour
apporter une réponse à cette peste noire qui s'étend au Moyen-Orient et qui
contamine tous les pays de culture musulmane et leurs voisins. S'abritant
derrière le sacro-saint prétexte de refuser de s'inscrire dans une guerre de
religion, tous les gouvernants de ces pays ont fait l'impasse sur le fait avéré
qu'on leur a déclaré une guerre de religion. Et ce n'est pas en faisant
semblant d'ignorer qu'on vous a déclaré la guerre que cette guerre n'existera
pas.
Principe démocratique
Auto-satisfaits par l'utopique
conviction que le «principe démocratique»
devrait apporter la solution à ces conflits, ils ont refusé d'imaginer, pendant
une seule seconde, que ces belligérants en honnissaient l'idée même, puisque le
principe démocratique est par essence en contradiction avec leurs croyances. La
chose est d'une simplicité primaire et ancestrale : c'est le droit divin qui
s'oppose au droit du peuple. Ils prétendent que c'est la loi d'un dieu qui doit
régenter la vie des humains. Le problème est qu'il en existe plusieurs, des
dieux. Alors chacun se doit de tuer le dieu de l'autre.
Et personne ne peut obliger des gens qui
ne reconnaissent que la loi de leur divin à vivre selon le vouloir du peuple. Bien
qu'ils s’entretuent avec une ferveur et une conviction inébranlables, ils sont
cependant tous d'accord sur un point et ce, quel que soit leur dieu : c'est de
ne pas accepter la loi des hommes. Ne pas accepter la loi des hommes : c'est
tuer la démocratie.
Or lorsque quelqu'un ou un groupe
d'individus affiche et met en œuvre son intention de tuer la démocratie sur la
planète : n'existe-t-il pas un principe qui s’appelle «la légitime défense» ? Hitler avait presque réussi à éradiquer la
démocratie de la planète. Il a fallu toutes les forces de plusieurs nations
pour en venir, péniblement, à bout, au prix de millions de morts. Le danger
n'est-il pas suffisamment évident et similaire pour que le Conseil de sécurité
de l'ONU ne prenne des décisions radicales ?
Sacrifier un humain
Malgré ses incohérences et ses
dysfonctionnements, l'ONU (qui reste le moins pire des systèmes), avait été
mise en place au lendemain de la guerre pour éviter que cette catastrophe
mondiale ne se renouvelle. Pour cela, il faudrait peut-être que son Secrétaire
général ait une personnalité et une présence moins transparentes et moins
contorsionnistes que celles de monsieur Ban Ki Moon.
Ban Ki Moon |
Pendant ce temps, faisant les beaux
jours des médias «civilisés» : on
assassine des lycéens qui font du stop, on brûle vif un enfant pour venger ces
lycéens, on s'impatiente d'attendre que les missiles tirés au hasard sur des
civils fassent des victimes, on critique les mesures de représailles contre ces
tirs de missiles et on s'extasie de l'avancée du nouveau calife : ce qui leur
confirme la nullité de la politique étrangère américaine. Et on passe aux
oubliettes les jeunes filles enlevées par le calife de Boko Haram ce qui n'est
pas, bien entendu, le résultat de la nullité de la politique étrangère de la
France.
Si, plus haut, j'ai écrit dieu en
minuscule, c'est parce qu'il n'y a rien de respectable dans la conception de
ces sortes de dieux : ce serait plutôt une insulte à D.... ou à Allah. Le seul
message que D... ou Allah a envoyé aux hommes et que toutes les trois religions
révélées s'accordent à confirmer est celui-ci : Il a ordonné à Abraham (ou
Ibrahim) de transmettre aux hommes qu'Il interdit de sacrifier un humain pour
prouver sa foi.
Ce que rabbins, imams et «chitans» se sont empressés de
transformer en «tuer un bélier comme une
preuve de foi» pour faire oublier le sens d'un Message qui ne conforterait
en rien leur position d'interlocuteurs du divin. Quelle sorte de cérémonie
devraient-ils inventer pour présider à la commémoration du fait qu'il est
interdit de sacrifier un humain pour prouver sa foi ?
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